Ah tu as bossé sur le dvd, c'est bien de le mentionner!
Je n'ai pas de compte FB, et c'est voulu donc pour la réponse.. et quand bien même répondre pour qu'une bande de moutons aveuglés me tombe dessus, non merci!
Pour Mad forum, je ne sais pas, c'est bien pire sur FB non ?
Je ne lance pas de rumeurs mais donne juste mon avis/point de vue, comme pour le Punisher ou je n'étais pas le seul à avoir tilté. quand un éditeur fait du bon boulot je n'hésite pas à le dire! je ne crache pas non plus sur le disque en lui même, rien à dire sur l'encodage etc.
j'avais déja conversé avec lui il y a quelque temps et pas envie de réitérer l'experience.
Revu sur le Blu ray de chez Frenezy, qui reprend juste des éléments existants, et en plus un document par Olivier Père, passablement ennuyeux.
J'étais resté sur un bon souvenir, je le revois quelque peu à la baisse. Le film vaut en effet par son ambiance hors norme du Giallo - et d'ailleurs, il n'en épouse la forme comme contraint et forcé. L'ensemble vaut plutôt par sa forme initiale de couple en voie de désintégration qui perd son enfant, le tout dans un Venise au coeur de l'hiver et de la grisaille.
Cela m'a aussi troublé de voir à quel point certaines scènes semblent reprises de Una Farfalla con le Ali Insanguinate de Duccio tessari, tout comme la quête d'Helmut Berger se calque sur celle de George Lazenby...
Des plans de toute beauté, dont un magnifique d'Anita Strindberg, pensive, à côté d'un Lazenby endormi. Une caméra habile, une photographie absolument splendide qui magnifie une errance vénitienne. L'ambiance y est autre et on sent un auteur qui impose sa patte.
C'est malheureusement au service d'une intrigue dont on lasse, au final. Un mélange de parties fine, du mal qui se niche (encore une fois!) dans la société haute vénitienne, des marchands d'art, des gens de pouvoir... et la raison qui se niche derrière les meurtres vire au ridicule. Deux scènes de fesses parfaitement inutiles - une demande des producteurs , sans aucun doute comme beaucoup de produits à l'époque - Tout comme la fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Dommage, ça tire le film vers le bas.
Nonobstant ces points, le film reste un thriller au dessus de la moyenne, avec une singularité vénitienne qui reste le trait de son auteur.
Chi l'ha vista morire possède aussi une importance non négligeable du fait de l'héritage qu'il laisse derrière lui, notre de films ayant puisé leur inspiration.
Trois me vient à l'esprit.
Evidemment, on sent que Nicholas Roeg a amplement pillé le tout pour Ne Vous retournez pas 5le couple qui se sépare, Venise grise, l'enfant qui meurt, le labyrinthe des rues...)
Aussi, ce roublard d'Antonio Bido pour son Terreur sur la Lagune (Solamento nero), non content de copier Les Frissons de l'angoisse, emprunte aussi des pans de l'histoire de Lado (le prêtre, les membres de la communauté vénitienne qui se protège, le secret, etc..). C'en est presque indécent.
Enfin, parmi d'autres films, le tueur de Il Vizio Ha le Calze Nere ( Tano Cimarosa) s'habille de la même manière qu'ici, et en reprenant également la révélation).
La copie est assez chouette, et pour un techniscope, ça passe très bien.
Les interviews du Blu ray (dont celle, passionnante et assez émouvante, de Nicoletta Elmi) sont portées soit de la précédente édition française ou de ce qu'existe sur le Blu Ray arrow (moins d'autres segments).
Bref, pas génial comme édition - sauf pour ceux qui ne parlent pas de langue hors le français. Une fois de plus, la majorité des éditeurs français ne se foulent vraiment pas sur le contenu des éditions. Heureusement que je l'ai eu à pas cher, sinon j'aurais opté depuis longtemps pour une autre.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Quand Nicolas Roeg fait les repérages pour Don't look now, il croise les équipes de Aldo Lado. Il explique qu'il a été obligé de trouver des endroits différents. C'est probablement la seule influence que le film va avoir sur le sien car le couple, la perte d'un enfant et l'ambiance sont déjà dans la nouvelle de Daphné du Maurier qui a été publiée en 1971.
Romain a écrit : mer. janv. 01, 2025 10:43 pm
Quand Nicolas Roeg fait les repérages pour Don't look now, il croise les équipes de Aldo Lado. Il explique qu'il a été obligé de trouver des endroits différents. C'est probablement la seule influence que le film va avoir sur le sien car le couple, la perte d'un enfant et l'ambiance sont déjà dans la nouvelle de Daphné du Maurier qui a été publiée en 1971.
Certes. toutefois, il y a plus d'une similitude entre les œuvres. Hasard ou coïncidence?
lorsque j'avais interviewé Lado il y a quelques années, il m'avait indiqué que l'écriture avait démarré juste après Je suis Vivant, inspiré par justement Venise qui reste sa principale source.
aller-retour de Julie Christie en UK, idem pour Anita Strindberg ici, qui revient rapidement sur Venise
le montage expert chez Lado, qui entrecoupe des scènes avec des coupes brutales de son/musique (ce quo'n retrouve aussi dans Je Suis Vivant) pour se diriger vers une autre point de vue.
Le côté visuel oppressant de Venise, fantomatique, avec ses bâtiments nimbés de brume, l'architecture comme partie prenante de l'action.
la scene de sexe (don't celle du Roeg avait fait couler de l'encre), alors que celles chez Lado ne sont pas en reste (dont celle très belle avec Strindberg versant une larme.
on parle de couple venant à Venise dans une ambiance gothique et brumeuse chez Lado, Roeg idem.
Je surinterprète peut être (honnêtement, je n'ai aucun souvenir de la nouvelle de Daphné du Maurier). C'est juste curieux à quel point les ressemblances visuelles se trouvent.
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