Killer Book Club / El club de los lectores criminales - Carlos Alonso Ojea (2023)

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Superwonderscope
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Killer Book Club / El club de los lectores criminales - Carlos Alonso Ojea (2023)

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Lorsqu'une blague vire à la mort d'un de leurs professeurs, 8 étudiants faisant partie d'un club de lectures se font assassiner par un tueur avec un masque de clown, écrivant un roman horrifique au fur et à mesure.

Slasher espagnol Netflix plagiant éhontément Scream / House on Sorority Row / I know what you did last summer et un nombre incalculable de slashers. Personnages fantoches arborant les plus stupides décisions de survie au lieu d'un scénario qui, au bout de ses 89mn, n'est finalement pas plus mauvais qu'un autre. Mais qui arrive avec 40 ans de retard.

Visuellement, le réalisateur a des idées, c'est clair. la mise en parallèle du roman balancé chapitre par chapitre aux 8 meurtriers qui s'interpose avec les scènes de chasse et de meurtre est adroite. C'est d'ailleurs ce qui tire le film vers le haut. C'est énergique, éclairé de manière élabore, avec des utilisations très pro des décors à disposition.

Malheureusement, c'est au profit d'un scénario-canevas qui repique le côté post-moderne de Scream - cette fois-ci rattaché aux romans horrifiques, l'argument de base de Sorority Row/... L'été dernier et la fin de
Spoiler : :
Scream, avec ses deux tueurs et la notion de vengeance
- sans mentions les recopiages/ (ou hommages?) à d'autres films. Ce ne sont pas les clins d'oeil à la Gen-Z espagnole qui vont changer la donne.

Côté effets spéciaux, on a droit à du numérique médian et quelques effets mécaniques avec un gore très limité.

Dans le genre résurgence slasher récent, j'ai quelque peu préféré Karusell / Carousel / Halloween park avec ce même postulat de reprise de thèmes pré-existants, mais qui demeurait quelque peu moins stupide dans son approche des personnages.

Typique du remplissage de case Netflix aboutissant à des produits facilement identifiables, interchangeables, jetables.

Donc : poubelle de mon inconscient.

NB: un élément perturbant : tout se déroule en Espagne, tourné en castillan mais comme c'est Netflix, tout ce qui a attrait à l'environnement espagnol a été presque gommé. ils écrivent en anglais sur leur ordinateur et les messages qu'ils reçoivent sur leurs téléphones sont également anglicisés. l n'y a guère que le véhicule de pompier ("Bomberos") qui n'a pas été effacé.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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