Locked In - Nour Wazzi (2023)

[Superwonderscope]

En état de coma cataleptique à l'hôpital, Famke Janssen réussit malgré tout à faire comprendre à son infirmière (Anna Friel) qu'elle a été victime d'une tentative de meurtre, renversée par une voiture.



Prendre Je Suis Vivant / la corte notte delle bambole di vetro, et en faire un trash-tv-netflix.


Ca commence plutôt bien et rapidement, on tombe dans un roman de gare avec retournements à clé, entre séduction, manipulations, infidélité, meurtre et Twist, re-twist, re-re-re-twist et fin. Ou pas.

Famke Janssen... comment dire... l'abus de botox a encore frappé. Elle fait ce qu'elle veut mais de la voir ainsi me désole. Pire encore dans ce fatras de consommation courante avec des rebondissements parfaitement ridicules.
Famke a un accent anglais, pourquoi pas. Rose Williams a bien de la peine à nous faire croire ses dilemmes. Le docteur sexy... ben tiens, bien sûr. on l'aura pas vu venir.
Le script de Rowan Joffé se mange des râteaux au bout de 15mn et son côté prévisible n'arrange rien. L'apport de l'infirmière, intéressant au demeurant, est collé à la super glu et fait désordre. C'est quand même assez mal torché et au bout d'une heure, j'ai fait avance rapide tant les scènes inutiles de blabla alourdissent l'action. On ne se prend pas au jeu, c'est longuet et seule la poursuite vers la fin semble apporter un peu de vie.
ce n'est pas la fin ouverte qui va arranger les choses.

Poubelle.

[Lord Taki]

Je suis persuadé que Famke, au naturel, aurait formidablement bien vieilli.

[Superwonderscope]

Je suis persuadé que Famke, au naturel, aurait formidablement bien vieilli.

+1.

Elle rejoint la cohorte d'actrices, quelque part victimes de leur âge pour trouver des rôles décents. Et qui se momifient le visage, donnant l'impression d'un masque de cire inamovible, et d'une jeunesse factice. Ca n'est )as aussi dérangeant que les ravages sur Helen Hunt dans I See You, mais ca m'attriste.

[farlane]

Je suis persuadé que Famke, au naturel, aurait formidablement bien vieilli.

+1.

Elle rejoint la cohorte d'actrices, quelque part victimes de leur âge pour trouver des rôles décents. Et qui se momifient le visage, donnant l'impression d'un masque de cire inamovible, et d'une jeunesse factice. Ca n'est )as aussi dérangeant que les ravages sur Helen Hunt dans I See You, mais ca m'attriste.

Ben, au contraire, le paradoxe c'est que je pense que ça leurs ferme plutôt des portes.
On a eu l'exemple de Meg Ryan ou de Renée Zellweger pour les plus connus, mais il y en a plein.
En parallèle, des actrices comme Meryl Streep, Julianne Moore où Cathy Bates continuent à décrocher des rôles importants.
ça devient un pros problème en fait (pour la crédibilité dans un film historique par exemple), et on voit même des hommes commencer à s'y mettre (Ryan Gosling...)

[Superwonderscope]

Ben, au contraire, le paradoxe c'est que je pense que ça leurs ferme plutôt des portes.
On a eu l'exemple de Meg Ryan ou de Renée Zellweger pour les plus connus, mais il y en a plein.
En parallèle, des actrices comme Meryl Streep, Julianne Moore où Cathy Bates continuent à décrocher des rôles importants.
ça devient un pros problème en fait (pour la crédibilité dans un film historique par exemple), et on voit même des hommes commencer à s'y mettre (Ryan Gosling...)

Je me repose sur une conversation que j'ai eue avec une amie actrice (Rosemarie la Vaullée, héroïne de series et films TV dans les années 90), qui a eu la bonne (mauvaise?) idée de mettre sa carrière en suspens pour élever son enfant. Elle a aujourd'hui un peu plus de 50 ans et a souhaité reprendre son travail d'actrice, mais... et si tu ne t'appelles pas Deneuve, Huppert ou Baye, les rôles ne sont pas pour toi. Ou alors, comme on lui a conseillé, c'est de faire "un travail" sur le visage et de plutôt se diriger vers France 3 où les 50/60:70 ans ont plus de chances d'avoir des (petits) rôles.

Pour le cas ici de Famke Janssen, c'est un peu cela. Un nom et un visage qui peut éventuellement parler, mais sur lequel on ne bâtit pas un film ou une série. Il ne faut pas négliger le rôle des agents artistiques et du carnet d'adresse. Julianne Moore, ça vend partout. Meryl Streep aussi. Janssen... not so much. Et les rôles de femmes mures ne courent vraiment pas les rues, cela va généralement aux mêmes. De voir par exemple Pamela Anderson revenir sur le devant de la scène en 2025, sans maquillage, sans effet de manche, est une exception qui confirme la règle (et avec une sacrée traversée du désert). Un très bon film de 2002, toujours d'actualité à ce sujet : Searching for Debra Winger.

Pour en revenir au film et à l'ex mannequin néerlandaise, Netflix est quelque part devenu le substitut des productions DTV des années 2000 où les anciennes actrices et acteurs modérément connus trouvaient leur seconde carrière. Ce qu'est le cas de janssen où depuis 10 ans, les rôles de premier plan se sont amenuisés. Locked In est hélas un triste exemple de ce syndrome de film produits pour boucher les cases.