Kolory zła. Czerwie - (VF: Colors of Evil: Red ) - Adrian Panek (2024)

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Superwonderscope
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Kolory zła. Czerwie - (VF: Colors of Evil: Red ) - Adrian Panek (2024)

Message par Superwonderscope »

Lorsque la cadavre d'une jeune femme violée et les lèvres découpées est trouvé sur une plage en Pologne, un jeune procureur fait le rapprochement avec un autre meurtre 15 ans auparavant, avec le même modus operandi.

Image

Thriller/Mystère/Whodunit polonais adapté d'une trilogie de livres à suspens populaires (il y a donc fort à parier de voir les deux autres adaptations - Bmanc et Noir - arriver), qui surfe sur des malaises sociaux bien locaux. Trafic humain, emprise des barons de la drogue sur le monde de la nuit, corruption politico-policière sous couvert de respectabilité.

Ce qui étonne par rapport aux récits de tueurs en série anglophones, c'est la bonhommie apparente et le détachement du héros. Un manque d'empathie général, une impression de subir les événements - lorsqu'il demande à la mère de la victime de connaitre le corps mutilé, entre autres.
C'est à mettre en parallèle avec justement le portrait de la mère, une admirable Maja Ostaszewska, juge de son état. Qui constate une vie à côté de laquelle elle est passée. Przemyslaw Bluszcz, qui interprète le maffieux tordu Lukasz Kazarski dit 'Kazar', est dirigé avec tact et livre une prestation froide, calculée et au final hyperviolent. Une scène gore de torture qui fonctionne sur le côté répulsif.

La mise en image est assez quelconque, voire carrément dépressive - à l'image de Gdansk, une ville pas particulièrement affriolante. Ca capture assez bien la décrépitude générale - au diapason d'un scénario assez noir, et qui réserve son lot de surprises et de retournements. Et ce jusque dans les deux dernières minutes. On est gratifié de la présence torturée de la jeune victime (Zofia Jastrzębska ), dont on voit le récit de son glissement en parallèle de l'enquête. Un procédé habile mais qui n'évite pas le côte explicatif de deux ou trois flash backs bien inutiles. Comme les scènes de sexe, graphiques et là aussi peu utiles à l'action.
je mettrai aussi de côté les choix musicaux des auteurs. C'est peut être les gouts polonais en termes d'accompagnement de l'image, mais c'est ârfois contre-productif en terme d'impact.

Je n'en attendais pas grand chose et finalement, j'ai suivi le tout avec un bel intérêt et , le plus important, sans avoir regardé ma montre.

Pas mal.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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