Le soir de son inauguration, la plus haute tour du monde, construite à San Francisco, prend feu suite à des courts-circuits électriques. L'architecte de l'immeuble et le commandant des pompiers de la ville vont tout mettre en oeuvre pour venir au secours des malheureux captifs dans cet enfer de flammes, d'acier et de verre !

Après le gros succès de "L'aventure du Poseidon", la Fox et Irwin Allen s'associent à nouveau pour un projet encore plus grandiose : "La tour infernale", se payant en vedette deux des plus grosses stars masculines de l'époque : Paul Newman et Steve McQueen. Le projet sera tellement énorme qu'il sera produit en joint venture avec Warner. On n'oublie pas d'exhumer quelques vieilles gloires d'Hollywood, dont Jennifer Jones et Fred Astaire, et surtout William Holden, homme d'affaires et entrepreneurs responsable de la construction de la tour. Autour de tout cela gravitent Richard Chamberlain, Robert Vaughn, Richard Wagner, Faye Dunamway, OJ Simpson...
Le film se déroule comme une longue fresque de deux heures et de demi, misant tout sur le spectacle et les séquences catastrophes, les énormes décors construits, les cascades et des effets spéciaux très réussis. McQueen et Newman apportent une réelle crédibilité à l'ensemble, un sérieux qui manquait à mon sens à "Poseidon". Le début est même assez vraisemblable dans ses rebondissements et ses évènements, en tous cas pour un film catrastrophe. Cela part toutefois en sucette vers la fin, avec des mécanismes de sauvetage oscillant entre le suspect et le totalement invraisemblable (le sauvetage de l'ascenseur !).
La musique suave de John Williams parait ici un peu passe-partout, mais, malgré un aspect assez mécanique dans son déroulement, des personnages souvent écrits grossièrement, "La tour infernale" est certainement un solide spectacle, un gros show hollywoodien restant à égaler dans sa catégorie.
Vu sur ciné cinéma classic où il passe en ce moment dans un cycle Paul Newman. Diffusion 16/9 2.35 moyenne (beaucoup de solarisation, définition passable), VM anglaise mono seulement, comme toujours sur ciné cinéma classic... Logo -10 au début du film...

A noter qu'après ce film, Steve McQueen s'éloignera d'Hollywood et vivra dans une quasi-réclusion dont il ne ressortira que pour quelques films, peu avant sa mort, qui n'intérèsseront plus guère le plublic...

Existe en dvd en france, et en bluray zone B en grande bretagne (avec VF et STF)...