Belle continuité avec les personnages par rapport aux autres films.
la mise en image est très classieuse, jouant beaucoup sur les architectures des lieux, les codes couleurs franches. Beaucoup de rouge , vert , de blanc sans dégradé de couleur. qui tranche avec la grisaille danoise. Le scope est ample, impeccable, avec de belles perspectives. Ce qui est fascinant de constater que nonobstant le changement de réalisateur, le résultat est d'un look cinéma ample, soigné à chaque fois.
Comme d'habitude dans les films (et romans) noirs scandinaves, le passé revient pour mordre le présent. Ici des faits réels qui inspirent un récit de notre temps, dans un Danmark en proie au racisme de moins en moins larvé.
Il existe une alchimie entre les deux acteurs principaux qu'on ne peut nier, et qui porte le film. Ce 4e opus permet de voir Møck à son plus bas, Assad changer de manière de faire et devenir plus émotif et Rose qui a un peu plus à faire. La séquence de son attaque fait
Il y a des scènes franchement dérangeantes : les attouchements forcés à deux reprises sur Nette sont limites et la mise en scène favorise grandement le malaise.
cela cède peu de terrain au sentimental. C'est sombre, brutal, renifle le passé danois de manière abrupte, avec une bonne louche de corruption et de relents extrêmes-droitiers et
qui refont surface ces derniers jours.
Meme si le récit suit une formule bien huilée, le fait de tackler des sujets brulants et de mêler des rédemptions tout comme
font de ce Journal 64 une belle réussite.
A noter que le film a été le plus gros succès danois de tous les temps à sa sortie (et était à la 11e position des films ayant faits le plus d'entrée au Royaume), doublant de 4 millions de couronnes le films précédent (Profanation).
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?