
Déja, ne pas voir le film annonce qui révèle quasiment tout.
Sutherland excelle dans son rôle d'espion psychopathe qui tue ses ennemis à l'aide d'une arme blanche (son surnom de Needle), le tout dans un récit d'espionnage qui ne relâche quasiment jamais le rythme. Son instinct de jack L'éventreur sans passion motive le récit et sa poursuite à travers une Grande-Bretagne en proie à la guerre . En même temps, le récit prend le soin de ne pas précipiter les choses et d'en faire un actionner lambda.
Il existe une atmosphère à la fois pesante et désabusée. Needle est un monstre, certes, mais les explications qui tentent de démêler le pourquoi le rendent quelque peu compréhensibles (mais non excusable!). la fin est en ce sens assez révélatrice à mon sens
Spoiler : :
C'est aussi assez brutal voire gore, à ma grosse surprise. la scène de la hache est tout à fait inattendue. Tout comme les interactions avec le jeune fils de Kate Nelligan, je pense qu'il serait impossible de refaire cela aujourd'hui.
Les scènes de Kate Nelligan nue sont totalement inutiles à l'action, c'est bien dommage.
C'est curieux, car le film ne m'avait jamais fait envie. Mais la curiosité a eu raison de moi (merci Prime), et ce constater qu'il est un thriller d'espionnage prenant, mâtiné d'un romantisme brutal au creux d'une ile balayée par la tempête. Efficace et prenant.
Le film au budget relativement confortable avait bien marché dans les pays anglo-saxons, moins en France où il n'a rassemblé que 142 903 entrées.
Rimini l'a sorti récemment en Blu ray.