Robocop - Paul Verhoeven (1987)

[Lord Taki]

En préco sur amazon uk.

[Shinji]

Il y a plusieurs choses que je n'avais pas réalisé depuis tout ce temps :
- que le titre du film avait été un gros problème (pour convaincre et le vendre)
- que Paulo avait été aussi dur pendant le tournage, avec des conflits constants à tous les niveaux
- et qu'il y avait autant d'allusions christiques

[Teurk le Sicaire]

J'attendais patiemment que Back to the Bobines se décide à programmer Robocop pour enfin le redécouvrir, qui plus est en salle car n'en déplaise à Macron, c'est sur grand écran qu'on apprécie le plus les dissolutions. En 2024, le film conserve toute sa robustesse, profitant d'une narration ramassée, au rythme mené tambour battant, enchainant répliques et scènes iconiques. Et quels personnages d'anthologie (Clarence Boddicker est un blaze éternel), même pour les plus petits loubards surexcités. Le traitement satirique des fantasmes américains de la résolution par la violence des problèmes et des conflits est parfait, pile ce qu'il faut d'excès pour ne pas tomber dans la guignolade inoffensive, avec des idées malheureusement trop modernes (l'infotainment).

Pour autant, le pilier de Robocop reste son héros-titre. La restauration HD rend encore plus hommage à la splendeur de son design, avec des scènes toujours aussi oufs visuellement (le retrait de son casque avec le visage à nu). Si l'immense talent de Rob Bottin est bien évidemment à saluer, il ne faudrait pas oublier l'apport indispensable de Peter Weller qui donne pleinement vie au flic cyborg, tant dans son expression faciale (pourtant réduite à une bouche et un menton) que dans sa pantomime parfois digne d'un ballet. Impossible également de ne pas citer le charme intact de ED 209, même si la stop motion a pu rebuter une partie du public qui n'a plus l'habitude de cette technique de FX. Seul point où je ne rejoins pas l'enthousiasme collectif : la bande originale me laisse un peu froid. Mais bon, you have 20 seconds to comply, donc je la boucle.

[Lord Taki]

Bien écrit!
RoboCop est intemporel. La marque d'un chef d'oeuvre.

RoboDoc est indispensable pour tous les fans.

[Superwonderscope]

revisitation sur MGM+ (dans une copie pas vraiment belle, loin s'en faut!). je reste sur mon avis d'il y a 13 ans, à savoir un film qui se laisse voir, précurseur de beaucoup de cynisme dans certains médias actuels, les privatisations à outrance et leurs débordements. Un tandem Weller/Allen qui marche bien... mais ca ne dépasse pas le stade du film sympa. Ca reste une agréable série B outrancière, violente (ce n'est pas un reproche), avec des plans bien marquants - la mise à mort quasi christique de Murphy, qui prend aux tripes. Mais le film reste repose avant tout sur des coups de fouet d'action de violence et de gore - come si Verhieven était à la fois désarmé et fasciné par cette violence qu'il célèbre.le commentaire social est malin, mais très en retrait. la fin est bien sur jouissive mais qui montre bien la satisfaction du règlement de violence par la violence punitive.
Et rien à faire, cette musique pompière de Poledouris, ça ne me va pas. J'ai l'impression que le thème principal est un gars qui essaye des après-skis embourbés dans de la neige lourde dont il essaye de se dépêtrer, pas pénible après pas pénible. essayez de visualiser, c'est tout à fait ça

[dario carpenter]

Bref nous sommes d'accord, c'est bien ce que je dis depuis des années, ROBOCOP c'est pas mal mais ça méritait quand même pas le Grand Prix d'Avoriaz 1988!!!

[japi]

Bref nous sommes d'accord, c'est bien ce que je dis depuis des années, ROBOCOP c'est pas mal mais ça méritait quand même pas le Grand Prix d'Avoriaz 1988!!!

C'est toujours mieux que Hidden !

[fiend41]

très peu de films sont sortis en S-VHS à l'époque, ça la fout mal, le format analogique pouvait tenir tête au laserdisc (presque)... robocop se vend quasiment 400$...

[Machet]

Quelle affiche !

[antropophagus]

Le 4K de Arrow a une cover réversible avec le poster original, pour ceux qui voudraient se laisser tenter ! (heureusement car le nouvel artwork est immonde)

[Machet]

Je ne sais plus sur quel film récent, mais j'ai vu que Orion était rené de ses cendres. Ça m'a fait plaisir de retrouver le logo indemne.

[Shinji]

Quelle affiche !

Et je viens de découvrir (ou je ne m'en souvenais pas) qu'il s'agit d'une peinture !

[Cosmodog]

Je ne sais plus sur quel film récent, mais j'ai vu que Orion était rené de ses cendres. Ça m'a fait plaisir de retrouver le logo indemne.

Le remake de Chucky

[antropophagus]

Les plus :
- Un classique si abouti que j’ai du mal à en parler tant tout y est maîtrisé.
- La mise en scène dynamique et chirurgicale de Paul Verhoeven, qui maîtrise chaque plan avec une précision redoutable.
- Les acteurs habitent leurs rôles avec une présence inoubliable. Des personnages principaux aux plus anecdotiques, on se souvient de chacun tant ils sont bien écrits et caractérisés en quelques lignes de dialogue. Une véritable leçon de cinéma.
- Les designs de Robocop et ED-209 n’ont pas pris une ride. Les effets spéciaux sont encore aujourd’hui fantastiques (et ne me parlez pas du plan de la chute de Dick Jones, ça dure deux secondes et ce n’est pas si terrible !).
- À la fois un film d’action épique (dans le vrai sens du terme) et une satire sociale toujours d’actualité, voire encore plus pertinente aujourd’hui.
- La musique magistrale de Basil Poledouris, qui transpose les thèmes de Conan dans une ambiance urbaine et moderne, amplifie l’intensité du film et procure des frissons tout du long.

Les moins :
- Rien.

Plus je revois Robocop, plus je le place au panthéon des meilleurs films d’action aux côtés de Predator et Terminator. Tous les astres étaient alignés pour engendrer un monstre, un véritable électrochoc qui surpasse toujours toute concurrence. Un film inégalé dans son jusqu’au-boutisme et son extrême violence, sans oublier le fun d’un comic book. Bref, un rêve d’enfant réalisé, que je redécouvre en 4K dans des conditions idéales pour célébrer ce chef-d’œuvre.

[Machet]

Les moins :
- Rien.

Si, quand même : le plan inutile de Dick Jones chutant de l’immeuble. Les bras son trop longs. C’est un peu pourri. On s’en passait.