L'Âge d'or du cinéma fantastique italien - Alain Schlockoff

[igorfx]

Le livre est sorti le 14 mars chez sa maison d'édition. Je ne l'ai pas vu physiquement mais il semble que ce soit un grand format.

Je n'en vois pas mention sur le site officiel, j'ai juste vu l'info sur ce site dédié aux livres sur le cinéma

https://www.livres-cinema.info/livre/23 ... ma-italien

A voir s'il apporte une approche nouvelle du genre.

Spoiler : :

Ce livre plonge le lecteur dans l'univers envoûtant du cinéma fantastique italien des années 60 et 70, une période dorée où l'Italie a marqué de son empreinte le genre. En abordant les thèmes de l'horreur, du surnaturel, et des récits gothiques, l'ouvrage explore les productions inoubliables de cinéastes visionnaires tels que Mario Bava, Riccardo Freda et Dario Argento. Ces réalisateurs ont insufflé une esthétique unique et un sens de la narration visuelle qui influencent encore le cinéma aujourd'hui. Le livre propose une analyse de leurs œuvres et met en lumière les spécificités du fantastique à l'italienne, un mélange de lyrisme macabre et de fascination pour l'inconnu. Illustré de photographies saisissantes, d'affiches d'époque, et de documents rares, l'ouvrage se distingue par sa richesse iconographique qui rend hommage à l'impact visuel de ces films. Chaque page dévoile des images captivantes, souvent iconiques, qui transportent le lecteur dans l'univers coloré et inquiétant du cinéma italien. Les affiches, souvent aussi fascinantes que les films eux-mêmes, témoignent de l'audace graphique de cette période, offrant un aperçu des techniques de promotion et du style visuel unique de l'époque. Ce livre s'adresse à la fois aux cinéphiles, aux amateurs d'esthétique vintage et aux passionnés d'horreur et de fantastique. Il offre un voyage immersif dans une période où l'Italie s'imposait comme un acteur incontournable du cinéma de genre, influençant des générations entières de réalisateurs et de spectateurs. En redécouvrant ces œuvres cultes et leurs auteurs, le lecteur pourra apprécier le génie créatif et la singularité de ces films qui, aujourd'hui encore, continuent de hanter l'imaginaire collectif.

[Manolito]

Je pense que c'est une réédition en format livre du dossier en trois parties paru dans "L'écran Fantastique Vintage"...

[savoy1]

Il y a quelque temps, j'ai vu le livre "L’expressionnisme allemand" en librairie. Il semblait bien reprendre le contenu des deux magazines EF Vintage parus en maison de la presse. Je pense comme Manolito qu'il doit en être de même pour ce nouveau volume "italien".
Il est en tout cas étonnant qu'on n'ait pas vu, sauf erreur, plus d'annonces que cela autour de ces nouvelles éditions.
A part ça, la référence à Alain Schlockoff en tant qu'auteur de ces livres est un peu déplacée, dans la mesure où je ne suis même pas sûr que son nom apparaisse au sein des nombreux rédacteurs de ces anthologies...

[Shinji]

A part ça, la référence à Alain Schlockoff en tant qu'auteur de ces livres est un peu déplacée, dans la mesure où je ne suis même pas sûr que son nom apparaisse au sein des nombreux rédacteurs de ces anthologies...

Il n'est pas sur la couverture, c'est sans doute juste pour le référencement sur le site.

En tout cas je suis tombé dessus par hasard en librairie, et je me demande si je ne vais pas craquer.

[igorfx]

Le prix de 30 euros est normal mais je crains que ce soit un peu une succession de portes ouvertes pour ceux, comme les éminents membres de ce forum, sont familiers avec ce cinéma depuis de nombreuses années.

[betelgeuse]

Début de lecture contrarié :

- dans la première partie du livre "période 1950 - 1981" : en plein paragraphe sur les James Bond à l'italienne, on nous dit que le meilleur film du genre est La planète des vampires de Mario Bava ?!? Le lecteur attentif comprendra que cet avis aurait du être placé à la fin du paragraphe précédent "La SF au cœur de 60's"... Un peu plus loin on nous dit que la seule production fantastique de 1979 est L'étrange visite de Pupi Avati, l'amateur averti se souviendra que la même année est sorti L'enfer des zombies de Lucio Fulci ce que confirme la filmographie établie en fin de livre...

- il nous est prévenu que le Giallo n'est abordé que de façon superficielle pour cause d'une autre publication sur le sujet, pourtant dans la partie "les films emblématiques" on peut y trouver plusieurs œuvres du genre comme Les frissons de l'angoisse de Dario Argento alors que son Suspiria que l'on peut le considérer comme son film fantastique le plus emblématique n'est pas traité...

- dans le sommaire de la partie "Les orfèvres du cinéma fantastique" on nous annonce à la page 88 Massimo Dallamano et plus bas dans la liste un autre Massimo Dalamano (le second L est bien manquant) à la page 162. En se rendant aux pages indiquées on constate qu'il s'agit bien du même réalisateur traité donc deux fois avec le même texte de présentation mais avec une pagination et des photos plus ou moins différentes...

Pas très sérieux tout ça...

[savoy1]

Après vérification dans les numéros de l’Écran Fantastique Vintage - pour rappel, L'Âge d'or du cinéma fantastique italien a fait l'objet de trois parties, soit les numéros 7, 8 et 9 du magazine, parus fin 2021 début 2022, force est de constater que les articles auront donc été repris à l'identique. Ce dont on pouvait légitimement se douter.
En ce qui concerne le cas "Dalamano / Dallamano", on recense bien, également, deux entrées : la première dans le volume 1 du magazine (la faute de retranscription avec un seul "l" n'apparaît que dans le sommaire), la seconde dans le 3ème. Là, du coup, on constaterait que les deux entrées ne figurent pas dans le même ordre dans le sommaire du bouquin (?).

Autre question que je me pose : dans les pages de garde de ces livres, est-il au moins fait mention qu'ils sont une reprise de textes parus au préalable en maison de la presse ??

[betelgeuse]

Autre question que je me pose : dans les pages de garde de ces livres, est-il au moins fait mention qu'ils sont une reprise de textes parus au préalable en maison de la presse ??

Aucune mention dans l'ouvrage n'est faite dans ce sens.

S'agissant d'une republication difficile de comprendre comment on peut laisser passer autant de coquilles...