Vu sur Prime (Japon).Framed for his ex-wife's murder by a parolee he once put behind bars, Los Angeles cop Jack Murphy escapes from custody to capture the killer, but he is now handcuffed to a foul-mouthed thief he had only just arrested.
En 1986, Charles Bronson (65 ans au compteur) est dans la phase action-star de sa carriere, tandis que la Cannon qui avait (encore) le vent en poupe a l'epoque produisait des actioner a la chaine et, bien sur, les partis en presence etaient destines a se rencontrer, et se rencontrerent sur Death Wish II (1982), une production Golan-Globus avant de publier les bans en 1983 avec 10 to Midnight, une production Cannon. Rajoutons encore Death Wish 3 (1985) avant d'arriver au present Murphy's Law.
Soyons francs, si DW II est super-glauque, 10tM fait son petit effet cote sordide, et DW 3 fait dans l'action "decomplexee" (ou portnawak selon esprits chagrins--je suis super-fan 8 Bronson rulez!), 'ben Murphy's Law est plutot moyen, vraiment moyen.
Murphy's Law nous presente un Bronson dans le role d'un flic en bout de course, picolant apres s'etre fait divorcer par sa p.tasse d'ex qui s'est recyclee comme...strip-teaseuse dans un bauge(!)


Suivant l'adage (la fameuse Loi de Murphy), les emm.rdes de ce bon vieux Charles ne sont pas pretes de s'arreter et le scenario(-pretexte) suit mollement les pointilles menant d'une emm.rde a l'autre. En fait, on est presque dans un Francis Veber avec Bronson dans le role de Depardieu et, euh, je suppose, Kathleen Wilhoite dans le role d'une Pierre Richard ricaine ridiculement vulgos. Ambiance.
A vrai dire, ca sent plus la comedie policiere genre Bird on a Wire (1990) qu'un film estampille Cannon/Jack Lee Thompson/Charles Bronson, d'ou: deception, et ce, malgre les meurtres, fusillades et le concassage de vehicules en tout genre. Sur le papier ca fait aussi un peu The Gauntlet (1977) pour la relation entre Bronson et Wilhoite, mais en nettement moins marquant.
Murphy's Law a un peu tout d'un film a l'affiche duquel tout-le-monde, du scenariste au producteur en passant par le cast, avait des impots a payer ou une martingale a faire jouer pour deduire fiscalement les frais de production. La seule qui semble faire des efforts est ainsi Carrie Snodgress dans le role d'un psycho qui veut la peau de la moustache de Charles.
Bref, plus involontairement (et moyennement) drole qu'autre chose, teinte d'une logique assez...floue, de performance au diapason d'un scenar mou de la gachette, cette Bronsonerie/Cannonerie m'avait deja lors de sa decouverte en VHS locative a l'epque laisse sur une impression assez mediocre, genre un Hollywood Night qui se serait paye une star (et un realisateur) de cinema alors que tous les deux sont en perte de vitesse.
Seul reconfort, le final qui se deroule a l'interieur du Bradbury Building (le building de, entre autre, Blade Runner) et qui est bien mis en valeur. Mais ca fait quand meme peu, surtout qu'on voit assez mal comment Bronson va expliquer tous ses malheurs a ses collegues de la police, mais details que tout cela. La chanson de generique de fin est chouette, l'honneur est sauf...?
Vraiment pas terrible et a reserver aux seuls completistes de Bronson ou de la Cannon, les autres passeront sans doute leur chemin, les Go-Go Boys de la Cannon et Bronson ayant mieux a proposer dans leurs filmographies respectives (voire croisees).