Un ami "imaginaire" qui n'est pas aussi amical que prevu...
J'en profite pour poser une question serieuse que je me pose depuis un sacre bon moment en fait...
Les "amis imaginaires" dans le fantastique (uniquement anglo-saxon, il me semble), est presque un (petit) sous-genre du film de hantise/fantomes/demons.
Je ne peux parler que pour ma propre experience et pour celles de camarades de classes, connaissances de mon age (a l'epoque), ainsi que pour les medias, et il me semble qu'en Europe (hormis les iles britanniques peut-etre??), les "amis imaginaires" c'est: pas pratique (moi-meme), jamais vu/entendu/rencontre de camarades/connaissances qui pratiquaient ou de medias sur le continent qui utilisaient ca comme ressort d'intrigue...
J'ai rate mon enfance , ou c'est quand meme un truc purement anglo-saxon, voire ricano-ricain?
Au passage, ca me fait un peu penser aux films/recits fantastiques qui utilisent le ventriloquisme/les poupees (de ventriloque et poupees en generale) malefiques, films/recits qui me paraissent de nouveau...surtout anglo-saxons/ricains?
Des avis/experiences (persos?) differentes sur le forum? Voire...des parents avec des gosses flippants sur le forum?
on n'ère pas sur un forum fantastique si on a les pieds totalement sur terre déjà ...
pas retrouvé le détail mais souvenir lu, y'a notamment en scandinavie XX histoires sur les amis imaginaires au quotidien, y'avait même un champion d'altérophilie qui disait qu'une créature magique l'aidait à soulever ses poids... donc rien n'interdit sur ce principe qu'il y ait d'autres malfaisants qui s'amusent des humains...
Mais que c'est mauvais. Wadlow aligne des films médiocres depuis pas mal de temps. j'avais été tolérant avec Cry_wolf, ou même avec son rip off de destination Finale, Truth or dare, mais là on atteint le fond. Blumhouse produit au kilomètre de séries B pas chères hautement lucratives, toutes basées sur des canevas archi connus.
ici, le film mange tellement. à tous les râteliers que cela en devient gênant, voire honteux. Beetljuice, It, babadook , Hellraiser 2, Coraline (et evidemment tous les films avec des poupées et autres jouets possédés), le plus évident étant Alice au pays des merveilles ou le très médiocre M3gan, énorme succès Blumhouse.
C'est trèèèèès long (1H45), avec un scénario qui crapote des idées sans aller au bout. Un manque de sens total (la voisine qui crève dans le dernier tiers dont on ne comprend pas vraiment le pourquoi du comment). le dernier tiers est le plus intéressant, o l'héroïne plonge dans le monde imaginaire de 'ours en peluche...mais même là, ca se prend les pieds dans le tapis de retournements prévisibles au kilomètre, effet-Carrie compris. le but étant surtout de faire une allégorie à la sacro-sainte Réunion familiale. Mais le pire étant que c'est juste chiant. Et zero peur, zéro attachement, tellement fait pareil et mieux ailleurs`;
Et pour un film qui parle de l'imagination galopante de la gamine, les auteurs en manquent cruellement. un comble.
...
Le film possède deux créatures assez cool, vues peu de temps et vers la toute fin.
Blumhouse devrait quand même s'inquiéter de voir leur machine grippée et produire des trucs hyper médiocres. Et plus si lucratifs.
Poubelle.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Plus que mauvais, j'ai surtout trouve ca tres brouillon quand au world-building du petit monde dans le film et parfois mechamment capilotracte voir confus dans les intentions et quand au deroulement.
On a un couple ou tous deux sont recomposes: elle d'une famille ou le pere est parti en vrille et lui ou l'epouse est partie en vrille. Elle ecrit et dessine des livres pour enfants...qui la font flipper mechamment(!). Lui amene ses deux filles de son mariage precedent, dont une qui va se faire un "ami imaginaire" qui va faire des miseres a beaucoup de monde. Ajoutons que tout ce beau monde se retrouve dans sa maison d'enfance a elle, maison qui vient avec une voisine anciennement baby-sitter de la belle-mere en devenir. Ca fait beaucoup et il ne manque quere plus que le cimetiere indien sous la maison pour completer le tableau clinique.
Ca aussi part un peu dans tous les sens, et semble vouloir explorer plusieurs thematiques (a un moment, on sous-entend que peut-etre
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la plus jeune fille a pu etre maltraitee et brulee (par sa mere(???) )
. En parallel, la belle-mere en devenir semble avoir eu une experience similaire
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on suppose avec son pere(???)
meme si on explique le tout differemment par la suite et semble abandonner l'idee initiale. Pas tres tres clair tout ca et le tout, pas forcemment ininteressant au demeurant, pendouille au final dans le vide .
Le film essaye quelques idees pas forcemment mauvaises, mais les exploite souvent de facon maladroite, telle
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le voisin qui carbure aux pillules et est victime de l'ami imaginaire ce qui amoindri l'effet pour ensuite retourner la situation lorsque 'on se rend compte que
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les pillules ne sont pas de la dope WTF?
Au final, on ne voit plus trop quel est l'effet escompte, on comprend juste que c'est rate...
Certaines peripeties sont tres capilotractees
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la pedo-psychiatre qui en sait long--cepratique ou la belle-mere qui au contraire, ne se rappelle de rien--cefacile, ou le mari/partenaire qui est ejecte du recit--cepasmieux, la voisine flippante--ce...brefvousavezcompris
Dans le dernier tiers, on semble aller du fantastique plus vers l'occultisme, voire meme la sorcellerie et les solutions tombent comme des mouches et n'ont plus qu'a etre ramassees--cesimplecommebonjour--pour ce qui semble etre devenu un remake de
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l'episode Little Girl lost de The Twilight Zone TV (1959)
en mode...conte de fees?
Decidemment, on jete un peu de tout dans la casserolle, fait mijoter--Et voila!
Plus problematique est qu'a un moment le film se decide d'aller dans une direction sous-entendant que tous les protagonistes (ou presque ont
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soit subi un traumatisme: la belle-mere (avec son pere), la fille (avec sa vraie mere) et meme la vieille baby-sitter qui a "egare" la belle-mere quand elle etait petite et
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se revele etre completement schtarbee au final
, ce qui pourrait serieusement avoir ebranle leurs esprits. Sans compter que le fait que le pere de la belle-mere a perdu les pedales pourrait laisser sous-entendre que ca pourrait etre un "probleme" dans la famille. Ne parlons pas du jeune voisin qui se croit defonce alors qu'il ne l'est pas.
Comme on "voit" le film a travers leurs yeux, on ne peut avoir confiance en rien de ce qu'ils voient et ne sait plus trop a quoi (ou qui) se raccrocher.
Il y a clairement une volonte, des idees, des acteurs qui y croient, mais a l'arivee, c'est franchement, TRES (trop en fait) brouillon, ca part dans tous les sens et aurait merite un meilleur scenar ou au moins une (voire plusieurs) sceances de re-lecture et de script-doctoring pour retaper le tout.
Pas ininteressant, loin de la. Il y a meme un gros capital de sympathie a l'ensemble (et aux efforts fournis), mais c'est simplement trop confus pour son propre bien. Dommage. Je reste neanmoins sans rancune et pense le revoir a l'occasion.
Tiens tiens, je viens de me rappeller de ce film-ci: IF (Imaginary Friends) datant...lui aussi de 2024
Iamginary (Blumhouse) est sorti en mars 2024, battant de vitesse IF sorti en mai 2024.
Coincidence?
Au final, apres avoir passe une nuit sur le Blumhouse: j'ai bien aime, la proposition est interessante et les acteurs convainquants. On dirait juste qu'apres le pitch et les sessions de brainstorming, on a commence a tourner avec les memos des sessions au lieu de passer par la case "nettoyage" et d'organiser le tout en un scenario coherent.
Vu qu'il y a 2 mois entre les deux films, je me demande si on ne tient la pas la raison pour avoir pris des raccourcis? Plus en details, Lionsgate a achete le pitch du Blumhouse en fevrier 2023 (tournage de mai a juin 2023), tandis que le tournage du Paramount s'est echelonne d'aout 2022 a mai 2023 tout ca pour une sortie des 2 dans un mouchoir de poche.
Blumhouse braconneraient-ils sur les traces de The Asylum?
, ou c'est quand meme un truc purement anglo-saxon, voire ricano-ricain?
