
j'avais trouvé cela assez banal à l'époque au cinéma, mais à la revoyure presque 30 ans après, c'est encore pire.
Cosmatos n'est pas un manche et il met tout cela en scène de manière assez CLASSIEUSE. éclairage, ambiance d'enfer urbain (spécialement la mise en image très infernale du dernier quart), l'arrivée de la orde finale.... les meilleurs moments sont curieusement ceux pendant lesquels il ne ne passe quasiment rien. très beau montage alterné avec Stallone qui monte méthodiquement son flingue à viseur laser.
Tout le monde crache sur Brigitte Nielsen, mais il est très clair qu'elle s'en sort plus que bien! Surtout comparé à Stallone, en mode quasi-parodique. Trois balais dans le cul, un flingue dans les couilles, ton monocorde, regard bovin, mouvements de corps peu naturels quand il tire son flingue...tout est trop travaillé pour être honnête : un monolithe sur place.
Les dialogues sont absolument dramatiques de connerie, de platitude : la vraie porte ouverte au néant. Là aussi, on se demande si'l n'y a pas un second degré (in)volontaire.
porte ouverte à une bande originale de chansons qui donnent le ton de la scène (romantique = slow, échappée en bike = musique country...). bref, un catalogue de vente abonné aux habitudes de video-clip, dont se pare régulièrement le film. Et avec un festival non-stop de placements produits. Je n'avais pas prêté attention au début, mais la bière Coors revient régulièrement,t le produits Pepsi (et fait plus rare, un Coca en gros plan), entre autres... c'en est même risible tellement les plans inventés pour les mettre en avant abondent.
Le scénario est à peine celui d'une série B Hollywood Night gonflé aux pépètes Warner. Discours reaganien habituel du milieu des 80's (avec son portrait ben en évidence!). rengaine usuelle sur "la justice, ces moules qui laissent les salopards s'échapper via un système judiciaire trop laxiste" "les juges, ces salauds qui font de la vie des flics un enfer" "rien ne vaut une bonne justice expéditive" "la Police des Polices, ces vendus" "nus les hommes qui avons des couilles,"... avec une héroïne qui crie, hurle et enfourche la moto à la fin du film avec le héros qui conduit. Réactionnaire, limite extrême-droite, une ode à la NRA, en somme. Beurk.
Bref, 87 mn très décevantes, même pas aussi fun qu'un Cannon. Assez mou pendant une heure, avec une poursuite de bagnole à peine potable. On retient un Brian Thompson bestial, et surtout une absence de sang assez alarmante vue la volonté de violence du film. Et surtout, la raison très brumeuse de ces connards armés de haches qui veulent lancer "un nouveau monde" en "éliminant les faibles". Qui cachant bien leurs visages sous des bas de belle-mères pour ne pas être reconnu... alors que la moitié du temps, ils sont à visage découvert. Gné? Mais bon, le film n'est plus à une incohérence près.
C'est indiqué" une production Cannon produit par Mémé et Yoyo, mais l n'en est rien. Il s'agissait surtout d'un accord entre Warner (qu distribuait les Cannon) et Cannon pour que Stallone puisse faire Cobra pour enchainer sur Over The Top qui avait été signé juste avant pour Golan. Warner a filé 1 million de $ à Cannon (sans intérêt sur les recettes) et les crédits de production pour avoir la paix.
Il y a eu des rumeurs de version longue en Europe à la TV, je ne sais pas si c'est vrai mais je doute très fort que cela arrange quoique ce soit. Et anyway, ce Blu ray ne sera pas revu de sitôt. Je crois d'ailleurs que cela sera la dernière chance que je lui aurai laissé!
Bref : nul.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?