The Edge / A couteaux tirés de Lee Tamahori (1997)

[Dragonball]

"The Edge/A couteaux tirés"

Le richissime Charles Morse est fort jaloux de sa somptueuse épouse top model. D'autant plus qu'il est persuadé que Mickey, le séduisant photographe de sa femme, entretient une relation amoureuse avec elle. L'occasion de se débarrasser de l'amant gênant se presente au cours d'une expédition dans le grand Nord ou le photographe doit réaliser une serie de photos exotiques. Alors qu'il survole, les solitudes glacées de l'Alaska en compagnie du photographe et de son équipe, leur avion percute un vol d'oies sauvages. C'est le crash!

Spoilers

Un sympathique film mélant thriller et aventure, réalisé par Lee Tamahori, l'homme a coté de qui Hugh Grant est un amateur !

Le scénario est signé David Mamet, gage de twist et d'embrouille en tout genre. Heuresueuemnt, le monsieur met ici la pédale douce niveau retournement de situation et concentre son histoire sur l'affrontement entre l'homme et la nature, voir, l'homme et sa nature, l'animal le plus dangeureux n'étant pas toujours celui qu'on croit !

Les paysages sont très beau, le rythme est soutenue, l'interprétation correcte, et surtout, les attaques de l'ours, morceaux de bravoure du film, sont souvent très impréssionnantes.

Bref, un bon petit film, que j'aurais bien aimé découvrir au cinéma, ou celui ci devait prendre toute son ampleur.


Ah, et pour les fans de Lee Tamahori, celui ci est visiblement en train de tourner un nouveau film (non, il ne s'agit pas de la suite de "New wave of hooker" ! ) mais de "Next", un thriller futuriste.

Une bonne nouvelle pour un mec qui n'a quand même vraiment pas eu de bol dans sa carrière !

[Manolito]

Beuh, un souvenir médiocre de ce film dont j'attendais pourtant beaucoup. La captation des paysages grandioses, les passages avecl'ours sont autant d'évocation spectaculaire des grands espaces sauvages. Le conflit psychologique Hopkins - Baldwin m'a par contre paru conventionnel, peu captivant. Hopkins, un peu ridicule n'y tient pas son meilleur rôle... Une déception...

[arioch]

C'est pas qu'il n'a pas eu de bol dans sa carrière. Au contraire, il a eu du bol en tournant L'AME DES GUERRIERS car, depuis, il ne fait pas franchement de bons films. Son truc avec Nick Nolte etait emmerdant, etc...

Reste ce film avec Alec Baldwin. Et, moi, j'aime bien Alec Baldwin ! Pour le coup, c'est un film qui ne pete pas plus haut que son cul et il s'avere qu'il s'agit d'un survival ! Si ! Les personnages doivent survivre dans un milieu hostile où les citadins doivent apprendre a retourner à la sauvagerie naturelle. Ca n'a rien de bien neuf mais le bidule est tourne de manière assez fluide et, comme le dit Mister Dragonball, les paysages sont magnifiques !
Un film d'aventure honnête et qui est assez proche, toute proportion gardée, de deux films de John Boorman dans les elements qui le composent ! Voui !

[Machet]

Aaaaaahhh, The Edge... Je l'ai revu récemment, et je prends toujours autant de plaisir à la vision de ce film. Pour moi, c'est du tout bon (ou presque).

Les attaques du Grizzly (Bart) sont féroces et impressionantes. En fait, de souvenir, je n'ai jamais vu de séquences d'attaques d'ours aussi définitives. (j'aime celle de "Grizzly le monstre de la fôret" et "L'Ours", mais niveau attaque, "The Edge" va plus loin). Rappelez-vous : la traversée de la cascade sur un tron d'arbre (King Kong style), la mort incroyablement violente de Harold Perrineau, mais aussi la dernière attaque qui n'en finit pas, sans compter la menace latente perpétuellement soulignée en quelques notes à vous glacer le sang de Sieur Goldsmith.

Sans musique, et quasiment sans bruit, le crash de l'avion nous donne également la mesure de l'horreur. Les plans sub-acquatiques qui suivent sont fabuleux et pourtant ils nous laissent augurer du calvaire glacial dans lequel les survivants se trouvent (le plan où Baldwin tente de prendre ses allumettes en dit long).

Les paysages sont fabuleux évidemment (proches de ceux vu dans Grizzly man), la musique aussi (à mon sens, l'une des plus belles de Jerry Goldsmith - très First bloodienne - survival oblige). L'interprétation est impeccable, la mise en scène aussi. Bref, rien à dire. D'ailleurs j'adore l'humour que les deux acteurs apportent a la scène de l'écureuil. Le "ridicule" qui accable ces deux citadins affamés est soigneusement interprété. Mon passage préféré est celui où Hopkins, devenu complètement fou, lache un "Today, we gonna kill this mother-fucker !"

Je regrette juste que le sub-plot métaphorique autour de l'ours se termine trop tôt, et qu'il soit quelque peu séparé du scénario principal (la rivalité Hopkins/Baldwin). Suite à la mort du Grizzly, le dernier quart d'heure du film perd en intensité.

Enfin, la dernière phrase du film (dite par Hopkins) est très belle.

[carcharoth]

Amusant, c'est exactement le film que je me suis rematté ce soir afin d'en faire une petite critique pour agressions animales

dont la conclusion était :

"The Edge s’avère donc être un bon divertissement, parvenant à garder une tension constante tout au long de son déroulement, même si le film ne parvient par contre pas à se hisser au-dessus de nombreuses productions du genre à cause de son manque d’originalité. Il s’agit tout de même d’un bon survival mâtiné de quelques attaques animales bien sauvages, et rien que pour cela il mérite d’être (re)découvert."

A lire ici si certains veulent remettre quelques images sur les mots
http://www.animalattack.info/pmwiki.php/PmWiki/TheEdge

@Machet
C'est vrai que les attaques sont particulièrement bien fouttues, à peu près du même niveau que celles de The Ghost and the Darkness pour le côté sauvage de ces dernières, même si pour moi la référence reste Belve Feroci dans ce domaine. Le film Beasts met en scène des assauts avec un ours "nature" et des cascadeurs, mais ça manque de punch, dommage car cela aurait été excellent ! (enfin en photo ça passe tout de même bien)

[Dragonball]

Amusant, c'est exactement le film que je me suis rematté ce soir afin d'en faire une petite critique pour mon site

Quoi, tu veux dire que tu n'as pas regardé France-Espagne !

Spoilers

Sinon, c'est vrai que le film devient un peu moins intéréssant après qu'Anthonny Hopkins et William Baldwin aient réussi à tuer l'ours.
Cependant, j'avoue avoir été tout de même surpris par le twist, car si celui semble évident au début du film, on est tellement pris par l'action avec l'ours qu'on en oublie cette partie du scénario. Ce retournement de situation produit donc son petit effet.

Le dénoument est d'ailleurs assez cynique et désabusé. En effet, comme le faisait remarquer quelqu'un sur un des thread consacré à David Mamet, celui ci n'a pas l'air d'avoir une très haute estime pour les femmes.

Je me demande même plus que mysongine, il n'est pas carrémment misanthrope.

A moins que celà s'appelle de la lucidité !

Edit :

Passons rapidement sur notre troisième larron, qui n’est ici que pour finir broyé par les mâchoires puissantes de l’ours.

Le célèbre black de service (dont je parlais aussi sur le thread de Spartan, de ..... David Mamet), appellé aussi "Celui qui meure au milieu du film et dont on ne se souvient jamais du nom" !

[the masqué]

En fait , c'est assez naze A COUTEAUX TIRES........Scénar simplet , on se fait souvent chier à voir les deux mecs se galérer......
Mais....
Parce que Lee Tamahori
Parce que Anthony Hopkins
Parce que attaques d'ours
Parce que jolis paysages
Parce que un titre français super
.......bah.....j'ai de la tendresse pour ce film

[carcharoth]

Amusant, c'est exactement le film que je me suis rematté ce soir afin d'en faire une petite critique pour mon site

Quoi, tu veux dire que tu n'as pas regardé France-Espagne !

Non mais j'ai tous les connards de la ville qui passent en klaxonant dans la rue en bas...

Sinon c'est vrai qu'après la mort de l'ours ça devient moins passionant, sachant que l'on devinne vraiment ce qui va se passer je trouve que ça traine un peu en longueur. Mais j'aurais bien vu une fin un peu plus rock n' roll quand même.

[Superwonderscope]

Assez carré, sec et une mort d'une violence inouïe qui m'avait cloué sur mon fauteuil au cinéma. Le retour à l'état sauvage des individus, à défaut d'être inoubliable, s'avère tout de même adroit. Joli score de Godlsmith, même si le thème principal est de loin la chose la plus intéressante de la partition.

Quand à la notion de "Jaws with Claws", le critique en question a du un peu faire ses devoirs et a un peu repris ce qui avait été dit une vingtiane d'années auparavant... à savoir sur le film GRIZZLY d W. Girdler

[Kerozene]

Vu ce soir sur France 2, et ben c'est pas si mal, ça se laisse voir gentiment et ça donne envie de partir en vacances.... Inutile de répéter les points positifs cités 12 fois ci-dessus, mais je dois dire que j'ai plutôt apprécié la performance d'Hopkins qui m'a fait oublier son cabotinage ridicule dans DRAGON ROUGE. Et puis je ne sais pas pourquoi, mais Elle MacPherson ne m'a pas paru particulièrement attirante pour le coup...

[comte vonkrolock]

The Edge de Lee Tamahori.
J'en suis fou de ce film.

Titre en VO: The Edge

Pareil un film que j'adore, je l'avait pas revu depuis quelques années. J'en suis en même temps facilement à mon 10è visionnage.

Sans être un chefs-d'oeuvre le film de Lee Tamahori, auteur de l’Âme des Guerriers, film célèbre dans son pays d'origine qui à permis de faire connaitre se réalisateur qui est devenu entre les années 90 et début 2000. Un réalisateur à la solde de Hollywood, comme beaucoup de réalisateur avant lui il a connu des hauts et des bas (Next ).
J'ai quasi vu chacun de ces films en dehors des deux derniers qui se décroche de la continuité de sa carrière car tournée après 2010: The Devil's Double et Emperor.

J'ai toujours eu un TRES gros penchant pour les qualités de dégage cette excellent métrage qui se rapprocherais de se qu'avait fait McT sur Thomas Crown. Nous présentant des gens de milieu différent et obligé de coexisté face à une nature hostile. Un film qui malgré son coté Hollywoodien, son casting de star donc. Un spectacle de pur exploitation d'attaque animal. Est avant tous une étude de caractère, d'humain qui finissent par se dépasser car il n'ont plus rien à perdre sauf la vie, et puis il y a toute ces failles comme souvent dans ces série B, la cette une A de luxe Hopkins est parfait en milliardaire cultivé, Baldwin en fait pas trop juste se qu'il faut pour attisé la convoitise, les pharses sonnet juste par moment. En effet ont est pas loin d'un chefs-d'oeuvre parfois.

Surtout que la BO de Jerry Goldsmith recycle son classic qu'est le Rambo de 1980 mais en plus si on écoute sa de très près il y a là le thème d'un autre film qui partage avec se film un des thèmes musical les plus puissant qu'il mais été donné d'écouter ces dernières années et je me dis que Jerry à du bien en inspiré plus d'un à l'époque de sa sorti de ce EDGE. Car si ont écoute la formidable BO du remake de la Machine à Explorer le Temps de 2002, certes loin d'être un très grand ou bon film.
Mais sa BO composé par Klaus Badelt est une pure merveille qui a fait plus d'un jaloux chez les différent compositeur du précédent siècle. Certain iront dire qu'il reverrait de réalisé juste une fois une composition pareil, pourtant en écoutant le score de Jerry Goldsmith aujourd'hui je me dis que s'est clairement là qu'a été puissé ce thème musicale.

[leWalrus]

Bonne idée de parler de ce film un peu oublié. Je ne l'ai pas encore vu, mais il me tente beaucoup maintenant !
Je note la présence de David Mamet au scénario dans la team du film The Edge

[dario carpenter]

Je viens enfin de le découvrir...merci Arte!

Les attaques du Grizzly (Bart) sont féroces et impressionantes. En fait, de souvenir, je n'ai jamais vu de séquences d'attaques d'ours aussi définitives. (j'aime celle de "Grizzly le monstre de la fôret" et "L'Ours", mais niveau attaque, "The Edge" va plus loin). Rappelez-vous : la traversée de la cascade sur un tron d'arbre (King Kong style), la mort incroyablement violente de Harold Perrineau, mais aussi la dernière attaque qui n'en finit pas, sans compter la menace latente perpétuellement soulignée en quelques notes à vous glacer le sang de Sieur Goldsmith.

Sans musique, et quasiment sans bruit, le crash de l'avion nous donne également la mesure de l'horreur. Les plans sub-acquatiques qui suivent sont fabuleux et pourtant ils nous laissent augurer du calvaire glacial dans lequel les survivants se trouvent (le plan où Baldwin tente de prendre ses allumettes en dit long).

Les paysages sont fabuleux évidemment (proches de ceux vu dans Grizzly man), la musique aussi (à mon sens, l'une des plus belles de Jerry Goldsmith - très First bloodienne - survival oblige). L'interprétation est impeccable, la mise en scène aussi. Bref, rien à dire. D'ailleurs j'adore l'humour que les deux acteurs apportent a la scène de l'écureuil. Le "ridicule" qui accable ces deux citadins affamés est soigneusement interprété. Mon passage préféré est celui où Hopkins, devenu complètement fou, lache un "Today, we gonna kill this mother-fucker !"

Je regrette juste que le sub-plot métaphorique autour de l'ours se termine trop tôt, et qu'il soit quelque peu séparé du scénario principal (la rivalité Hopkins/Baldwin). Suite à la mort du Grizzly, le dernier quart d'heure du film perd en intensité.

Enfin, la dernière phrase du film (dite par Hopkins) est très belle.

Je suis d'accord avec tout ça. Dans les réserves le scénario a quelques petites facilités (je trouve que les personnages sont parfois un peu trop décontractés ou plaisantins vu le contexte désespéré) et effectivement la dernière partie patine un peu (malgré une jolie phrase de fin) mais sinon ça reste un bon survival avec des attaques impressionnantes, le charisme de ses stars et le plaisir de voir des paysages et des animaux pas encore numérisés.. marrant aussi comme le film semble avoir inspiré l'excellent LE TERRITOIRE DES LOUPS et le final du ROGUE de Greg McLean.

[Machet]

Il existe un blu-ray US, mais zoné et sans sous-titres. Que fait ESC ?