Slotherhouse. - Matthew Goodhue (2023)

[Superwonderscope]

Jeu de mots intraduisible en français, Slotherhouse est une variable de Slaughterhouse (abattoir), sauf qu'ici il s'agit d'un "sloth" (-Paresseux) vengeur qui va massacrer des donzelles dans leur sorority house

"don't rush - die slow"

le film est brièvement sorti au cinéma aux USA il y a quelques mois, et vient d'apparaitre sur Hulu avant-hier. PG-13. donc...

[bluesoul]

Vu a l'instant sur Prime. Tres tres fun.

Ca marche sur les plate-bande de Happy Death Day to Me pour le cote parodie bien digeree du monde de l'unif (enfin tel que depeint dans les slashers, hein) avec ses stock-characters et leurs obsessions (ici: une election de sorority resolument estampillee b.tches rulez!.

Le film assume a fond son trip top delire avec un paresseux pas tres mobile, sauf quand il est en mode tueur fou genre Jason/Michael Myers/Ghostface et ta soeur!

Le film se permet aussi un petit message, assez sincere au final, sur l'exploitation animale.

Le seul reproche serait peut-etre le cote final a repetition / tueur increvable inherent au genre.M'enfin, ne boudons pas notre plaisir devant ce slasher qui propose le tueur fou le plus improbable de l'histoire du film d'horreur.

Un film plus que sympa et tres self-aware. Comme HDDtM, nettement plus ma came que les meta-slasher genre Scream, I know what you did last Summer et consorts.

[Superwonderscope]

je plussoie. Tres sympa si on accepte les limites du genre.
Tourné à Belgrade pour des raisons budgétaires évidentes, on a donc affaire a un paresseux sanguinaire arraché a son milieu naturel (après avoir buté le crocodile qui tentait d'en faire son diner) qu9 atterrit dans une section de présidente de sonorité universitaire. Donc dès le départ si vous prenez le film au sérieux, vous allez passer un mauvais moment.
Il est evident are les auteurs s'ingénient a parodier le genre slasher dans une sonorité et a suivre les règles en vigueur. pas tres sanglant (PG 13 obligé, on sent que les producteurs visent essentiellement le public Hulu d'adulescentes) mais avec de clins d'oeil aux stereotypes. a la fois pour nourrir le genre - on sent l'influence de Mean Girls ici et le moquer gentiment.
J'aime beaucoup la scene ou la House Mother, blessée et entre deux respirations difficile, demande a l'heroine de la fermer car c'est le moment de son discours important

La creature est animée en direct devant la camera. mélange d¡effets mécanique et de marionette, c'est franchement réussi comme pari. et les siens de terreur ou il se met a aller un chouia plus vite pour étriper ce beau monde, c'est bien vu. Clins d'oeil a Chucky, mais aussi a Moichael Myers 8le film ou subitement il sait conduire... idem ici, car le paresseux apprend derechef comment utiliser une souris d'ordinateur, prendre un selfie avec une de ses victimes et conduire une bagnole )

Le film possède des trous de narrations béants... mais voulus. Au fond, qui peut bien se soucier de logique narrative dans un film sur un paresseux psychopathe qui massacre des jeunes filles dans une université américaine tourné en Serbie?

Le film est trop long pour son propre bien. On sent l'essoufflement au bout d'une heure et le fin ne fait que rallonger la sauce. Mais qu'importe: meme si la médiocrité du produit est criante, c'est emballe avec un certain savoir faire technique. Pas dupe de ce qu'il est, ca remplit le contrat.