L'Eternaute (2025) de Bruno Stagnaro

[Shinji]

Excellent post-apo argentin qui a débarqué sur Netflix, adapté d'une vieille BD culte de la fin des années 50, et dans laquelle on retrouve l'acteur Ricardo Darín (Les neuf Reines, Les nouveaux Sauvages...) dans le rôle principal.

Cela commence par une panne de courant, puis une tempête de neige (mortelle) qui s'abat sur Buenos Aires en plein été, et les survivants qui s'organisent dans la ville désertée (filmée pendant la pandémie). Mais ce n'est que le début, le récit allant crescendo pour révéler d'autres menaces.

[fiend41]

je l'avais cité le 14avril en résumant à : un délire alien spatiotemporel digne de Lovecraft.. dont l'idée sortie en bd remonte à 1957... et en avais parlé l'an dernier, découvert la bd grâce à la sortie du jeu de plateau,

qq différences de la bd certes (on savait direct comment ça finit, l'éternaute raconte son périple éternel maudit : on semble toutefois plus proches de "Slaughterhouse 5" que de "Edge of tomorrow")

malin sur certains points (la vieille technologie tient, le reste non donc on pourrait presque situer 1957..), pas mal conduit (les aspects mc gyver sont là et vu les multiples ruines fmi & co tutelle depuis des décennies de l'argentine, ça se comprend aussi la solidarité, méfiance, ...), . le discours de fond reste subtil sur certains points (car à la base c'était pour interpréter la lutte contre le régime argentin dictatorial, ce qui a valu poursuites et meurtres de la famille du créateur à l'époque, et depuis la série, des argentins réclament des comptes sur des sujets enfouis),

pas très bien conduit sur d'autres (les protections parfois très limite et la "neige", les chargeurs inépuisables d'armes, ...), la bizarrerie de la 2eme vague des streumons aliens (enfin bon là c'est leur choix mais pas trouvé top), petite claque sur un détail oublié (le début de l'épisode 4, j'enclenchais le truc pour que mon père voit la série, et là ahah j'avais oublié ça, et bam on pige la raison de certains comportements futurs et qui ça concerne..),

bon un cliffhanger ok.. va falloir patienter donc. ça ne risque pas d'être triste si on suit globalement le schéma des bd,

[Shinji]

le discours de fond reste subtil sur certains points (car à la base c'était pour interpréter la lutte contre le régime argentin dictatorial, ce qui a valu poursuites et meurtres de la famille du créateur à l'époque, et depuis la série, des argentins réclament des comptes sur des sujets enfouis)

Pour lequel comme un peu partout il commence à y avoir de plus en plus de nostalgiques...