Thanksgiving - Eli Roth (2023)

[Superwonderscope]

Le faux film annonce de Thanskgiving, fait pour le double programme Planète Terreur / Boulevard de la Mort en 2008 est désormais un film avec Patrick Dempsey et Gina Gershon.

Ca sort pour Thanksgiving aux USA cette année, et la mythique scène du trampoline est aussi présente dans le film.

[orco]

Yes!

[Drac]

Le film est sorti en France sans promo (enfin personnellement je n'ai rien vu, même pas d'affiche dans le métro parisien), les critiques sont plutôt bonnes et le box office US est très correct, une suite est déjà annoncée.

[Drac]

La critique sans spoiler de Fantomatix

[dario carpenter]

Un slasher dans la moyenne correcte au final, je retiens pas vraiment des personnages ou de grands moments de mise en scène, ça patine dans le dernier quart d'heure mais c'est graphique avec de l'humour noir un peu potache, et des références aux "classiques" du genre..ça se regarde distraitement quand il pleut dehors quoi!

[Drac]

Asssez proche de Scream dans le sens ou c'est un slasher avec un fort côté whodunit, c'est assez gore, sympathique, ça passe vite, j'en demande pas plus à ce genre de films et j'ai trouvé ça plus satisfaisant que les deux derniers Scream.

[Superwonderscope]

c'est généreux, bien gore comme il faut, avec des scènes de mises à mort inventives, rappelant au passage Darkside, Happy Birthday to Me et consorts des années 80/90. Un commentaire social mordant et un scénario qui semble vouloir jouer avec les conventions, sans tomber dans l'aspect post-moderniste.

Maintenant, ça reste très bas de plafond et au final médiocre. 1H46 qui m'ont semblé un peu longuettes avec des acteurs translucides. Honnêtement, je n'arrivais même plus à les discerner tellement ils sont écrits avec les pieds et Roth semble ne pas trop s'en préoccuper. Pour ma part, le préfère très largement le dernier Scream en la matière (pas le V, pas bon), bien plus inspiré et dirigé.

Je ne cache pas mon plaisir à voir ce type de film (je suis assez fan des slashers de manière générale), mais la résurgence reste dans la bonne moyenne vus les moyens mis en oeuvre. sans plus.

[antropophagus]

J'espérais retrouver l'ambiance glauque et dégueulasse du faux trailer Thanksgiving, mais j'ai eu droit à un slasher lambda ayant tous les défauts des films modernes : utilisation d'effets en CGI et humour trop présent, donnant plus l'impression de voir une parodie qu'autre chose. Où est passé le côté sérieux et premier degré des deux Hostel ?

Cerise sur la dinde farcie, alors que je suis généralement bon public pour me laisser surprendre par le scénario, j'ai trouvé l'identité du tueur très rapidement, ce qui a gâché l'effet de surprise.

Il reste quoi ? La scène d'ouverture du centre commercial, impressionnante de brutalité, qui m'a rappelé les meilleurs moments d'un Destination Finale. C'est malheureusement trop peu pour faire un bon film.

[bluesoul]

Vu sur Prime (Japon).

Mouais...Disons que mon avis oscille entre "passable" et "mediocre".

Pourquoi "passable"? Parce que techniquement le minimum social est livre (je dis bien le minimum social!). En toute franchise, c'est pas pire qu'une fouletee de trucs destines aux plateformes de streaming que j'ai du taper (et oublier) sur la derniere annee... Il y a un minimum de competence, d'argent et de technique a l'ecran. (je dis bien un minimum! ).

Pourquoi "mediocre"? 'Ben, parce que c'est un film destine initialement...aux salles de cinema. Le probleme etant qu'on a des personnages completement translucides et dont on se fiche comme d'une guigne--palme d'or a celle qu'on devine d'emblee etre la "final girl" et qui n'a aucune presence a l'ecran(!), des meurtres sans grande inspirations et assez quelconques...jusqu'a la fin ou ca se lache un peu...trop meme, a un point ou l'on est plus trop sur si c'est du premier ou Xieme degre (puree, la scene

Spoiler : :

d'"eperonnage" pendant le defile

, celle de

Spoiler : :

la cuisson de la dinde

pour Thanksgiving ou l'accident de

Spoiler : :

bricolage (plus classique, mais bon, qui tache quand meme pas mal)

.

Les detracteurs des films d'horreur ont tendance a dire que entre les scenes horrifiques, il ne se passe rien d'interessant et qu'on pourrait facilement accelerer le film sans rien rater pour aller d'une scene "corsee" a l'autre, comme dans un film porno. Si en generale ca se discute, c'est malheureuement assez vrai pour le present film, tellement les peripeties sont ininteressantes au possible et...qu'on attend (plus ou moins) poliement que quelque chose (d'interessant) n'arrive

Pourtant, le film commence TRES bien avec une critique sociale TRES bien vue et efficace en diable, malheureusement a partir de la, le film ne fait que s'enliser dans ce qui, meme dans les annees 70/80s (periode representant l'age d'or du slasher), n'aurait ete qu'un produit lambda / median peu marquant.

Les meurtres s'enchainent avec une regularite de metronome, le film se bornant a cocher les cases d'un cahier des charges des plus basiques. Un tueur truicide (surtout) des jeunes c.ns ininteressants (et souvent antipathiques de surcroit(!) ) utilisants des methodes qui, si elles sont visiblement efficaces, n'en sont pas moins peu marquantes (pour un tueur de slasher, il ne "slashe" (decoupe) pas toujours et va jusqu'a utiliser un pistolet a flechettes flechettes anesthesiantes ou encore une grenade asourdissante(!) ). Bizarrement, tout-a-coup dans la sa deuxieme partie, le film se "lache" et devient sanglant a un tel point que la comedie (ou le ridicule ) n'est plus tres loin. Ceci etant assez problematique, vu que le film affiche un serieux de pape(!) (aie!)...

Cote tueur, si l'idee du Thanksgiving vaut ce qu'elle vaut (on a eu Noel, Vendredi 13, Samedi 14 , la Saint-Valentin, la Communions et je suis sur qu'on doit avoir quelque part des film se passant pendant Paques, Mardi-Gras, Spring Break et Hanukkah (je propose "The First Slasher in Yiddish!!!" comme tagline ), pourquoi pas Thanksgiving, donc? Pour les parodies X, je propose de mettre a contribution le Canadian Sexual and Reproductive Health Day (le 12 fevrier).

A part ca, Thanksgiving ou une autre date, a vrai dire on s'en fiche un peu et le film de se cloturer de facon pre-programmee (et anecdotique).

Comme dit, le tout est capilotracte, le jeu des acteurs purement fonctionnel, l'action limitee, le tueur--affuble d'un masque qui rappelle un peu trop Guy Fawkes, ce qui au passage tend a me sortir systematiquement du film .

Le spectateur appreciera que Roth s'est quand meme beaucoup calme sur l'humour a la ramasse dont il fait souvent montre de, meme si un vanne sur Black Sabbath tombe a plat alors que le spectateur voit venir la punchline d'emblee...

Au final, le film a (apparemment) rapporte assez d'argent pour pemettre la mise en chantier d'un deuxieme zode

Bref, un film a reserver aux jours de typhons ou au vendredi soirs quand on est VRAIMENT claque en rentrant du taf...Les autres jours, c'est completement dipensable.

[Teurk le Sicaire]

Conçu dans l'esprit méchamment potache de la chouette fausse bande-annonce dont il est issu, Thanksgiving démarre plutôt bien avec sa séquence de furie consumériste. Les effets gores sont rigolos, y'a des idées marrantes (le chat qui réclame sa pâtée malgré la mort de son maître) et l'équipe de jocks s'annonce sympa dans son interprétation très classique du cahier des charges.

Mais la farce finit tout de même par montrer ses limites, la faute à une absence de tension et d'enjeux (il est inutile de chercher à deviner l'identité du boogeyman, dont la force est vraiment surhumaine), des facilités de script faussement justifiées par l'approche goguenarde, et des choix de réalisation peu pertinents : les scènes où l'on suit le tueur alourdissent le rythme. De plus, Eli Roth ne parvient pas toujours à bien exploiter ses effets horrifiques, ce qui montre encore le problème de se comparer à une bande-annonce et son montage choc à laquelle on reviendra plus volontiers.

[Atomu]

Ca aurait dû rester d'être une bande-annonce, car omis la scène d'intro consumériste et enthousiasmante, tout le reste est convenu et sans grand intérêt.