What Happened to Monday? / Seven Sisters - Tommy Wirkola (2017)

[Superwonderscope]

Titre "VF" : Seven Sisters

le nouveau film de réalisateur norvégien de Dead Snow 1 et 2 ou Hansel & Gretel Avec Noomi Rapace sort directement sur Netflix aux USA, mais bénéficie d'une sortie cinéma en France (c'est d'ailleurs un co-production avec la Belgique et la France)

"2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman (Glenn Close). Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles (toutes jouées par Noomi Rapace). Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparait mystérieusement…"


Grosse surprise, même pour son distributeur ,le film fait un carton plein en France. Sur 390 copies, il cumule plus de 880 000 entrées en 11 jours, avec une chute restreinte de 38% en seconde semaine, témoin d'un bon bouche à oreilles.

Bonne opération donc, pour ce thriller de SF avec également, Willem Dafoe, dont le coeur de 'histoire repique quelque peu l'argument de Teknolust (sur le papier tout du moins).

[DPG]

Pitch intrigant s'il en est, qui peut mener à tout et rien, et finalement, ça se regarde gentiment. Bon, clairement, faut pas s'attendre à de la SF intello ou trop profonde hein, c'est de la série B qui tache et basta. Avec un postulat de départ comme ça, on peut s'attendre à des trucs un peu con-con ou tirés par les cheveux, et on les a ! En même temps, c'est le real de "Dead Snow" et "Hansel et Gretel Witch hunters", pas le nouveau film de Despleschin !

Mais ça a le mérite d'être plutôt efficace. Ça se suit bien, ça bourrine comme il faut, il y a même quelques trucs un peu surprenants et inattendus pour un blockbuster US contemporain. Noomi Rapace fait le job, Glenn Close en fait des tonnes. On pense à pas mal d'autres films d'anticipation déjà vus, et clairement, la peinture futuriste n'amène absolument rien de neuf. Mais l'argument des 7 soeurs est plutôt bien exploité, avec des petites idées bienvenues ici ou là. On grille certains trucs, mais on se laisse surprendre par d'autres. C'est bien rythmé, on ne s'ennuie pas. Ca ne deviendra pas un indispensable du genre, loin de là, mais en petit divertissement du weekend, ça se mate très bien !

[arsenium]

Déception pour ma part. Vu ce soir sur Lyon, salle plutôt bien remplie, pour probablement une des dernières projections en UGC.

Le manque de budget se fait sentir sur des extérieurs, dans des CGI (l'apppareil de cryogénisation), sur les rares scènes de foule (le discours final de Close, notamment). L'ouverture plutôt anticipation-pessimiste-réaliste m'a bien plu, même si effectivement on est sur de la SF classique.

Côté acteurs, le film n'existe forcément que par Noomi, et ça s'avère horripilant pendant le repas du soir, où une impression de "too much" se dégage. Comme une obligation de forcer le trait de chacune pour poser des personnages. Quand enfin, Monday disparaît, le sentiment s'allège. Le chevalier servant est très très limite, notamment par sa ressemblance avec le mec d'alibi.com bien de chez nous. Ca casse l'ambiance !!!
Glenn Close au visage difforme est passable. Seul Defoe est dans le ton.

Toujours dans les anomalies et incohérences impardonnables pour une sortie ciné, des techniques (bracelets ultra-sophistiqués -qu'on bricole au bon gros fer à souder-, caméras) qui permettent TELLEMENT de choses ! On accède aux caméras du saint des saints sans grande difficulté, en live; un garde du corps qui met 10min de plus à remonter du même endroit que friday; des femmes qui ont participé à des combats d'une rare violence, fraîches comme la rosée qui quelques heures plus tard (Karen blonde avec Adrian), qui 5 minutes après (Friday (?) après le combat dans les toilettes).

Le film m'a paru bien trop long. Les scènes de combat, réussies au demeurant, s'éternisent.

Quant au twist final, bien anticipé dès le milieu du film, malgré une toute petite surprise.

[Winston Z.]

J'en garde un souvenir agréable dans l'ensemble. Le rapprochement avec la série Orphan Black est inévitable, une actrice qui joue 6 ou 7 personnages de clones/jumelles... Par contre je n'ai pas suivi la série jusqu'au bout, l'actrice Tatiana Maslany est excellente, l'histoire moins. Pour revenir au film, le twist est prévisible d'autant qu'il m'a rappelé un ou plusieurs autres films avec le même, sans pouvoir mettre de titres dessus (nan pas l'Age de Cristal, mais dans le genre). Pas mauvais, une occasion de revoir Noomi Rapace dans de la SF ça ne se refuse pas.

[Manolito]

Un film dans la tradition des autres titres de Wirkola, c'est-à-dire du cinéma de genre sympathique et énergique, même si il ne réinvente pas la poudre.

C'est vrai que la base du scénario promet une SF originale et élaborée, marchant sur les traces de classiques pessimistes des années 70 comme "Soleil vert" ou "L'âge de cristal", dans une ambiance un peu "1984" ou "Le meilleur des mondes" (surtout ce dernier en fait). Mais en fait "Seven Sisters" semblent avant tout loucher vers un certain cinéma fantastique/action des années 2000, les séries B à vedette féminine musclée du genre "Underworld" ou "Resident Evil". Alors oui, ça ne crache pas loin, le dernier tiers souffre de facilités scénaristiques, la fin n'est pas satisfaisante aussi, mais "Seven Sisters" est un agréable divertissement européen où on sent que Wirkola s'est quand même donné du mal. Sympa.

[fiend41]

j'aurais pas dit vraiment série B. et malgré les 2 bonnes heures j'ai suivi ça sans lassitude. certes y'avait trop d'esbrouffe direct en 10secondes surtassées avec les 7 trentenaires au premier tour de table. les combats (divertissants) sont quand même un peu too much aussi.

je suis par contre plus déçu par le bac cop.. soit il est peu simplet vu ce qui arrive à sa gonzesse, soit c'est le scénario et l'écriture du personnage qui n'ont pas insisté dessus, ça aurait tout aussi bien pu donner un cliché de

Spoiler : :

bad guy.. mais ça aurait été une semi-surprise tellement on a droit à ce genre de retournements dans les films

en tt cas.. le final et l'hypocrisie latente de ceux qui paraissaient choqués de ces choix, laissaient/laisseront imaginer le pire ! le monde selon monsanto

[comte vonkrolock]

S'est vrai qu'il ne faut pas s'attendre à beaucoup en regardant ce petit fillm d'anticipation très basique au final. Pour dire certains s'étaient moqués de Total Recall a son époque (JP Jeunet), ont est bien loin de ce dernier.
Ont a quand même là, le film le plus ambitieux de Tommy Wirkola, qui s''apprécie pour se coté trash parfois, une vision toujours aussi sombre d'une société à l'agonie. Naomi Rapace fait le boulot, et pour une co-prod Européenne-US s'est plutôt correctement rendu. Glenn Close est méconnaissable se doit être voulu, j'ai l'impression que Wirkola a voulu tiré du coté du contes pour enfant traité de manière plus adulte elle à une tronche s'est juste horrible .

Le propos est certes au ras des pâquerettes, mais au moins on a une fin cohérente par rapport a se qui se fait encore une fois aujourd'hui s'est bien de le signaler. Souvent les fins sont baclés et pas a la hauteur. Alors que s'est pas le cas j'ai trouvé cela fort bien ajusté surtout par rapporta au début qui a l'air bien incohérent (déjà le coups des 7 fillettes ). Et qu'il était un petit peut long, 2H rien que pour ça

Découvert sur le BR éditer M6 en combo avec l'UHD soit disant en HDR, images et son impeccable rien a redire sa envoi du lourd que se soit à l'écran ou sur les enceintes.

mais "Seven Sisters" est un agréable divertissement européen où on sent que Wirkola s'est quand même donné du mal. Sympa.

S'est se que je me suis dis un réalisateur qui a un vrai parcours en évolution, ok s'est de la série B mais vraiment bien traité, s'est énergique. Certes il y a du clichais sa copie pas mal le cinéma outre-atlantique (s'est pas nouveau chez le bonhomme). Mais ! Il s'autorise se que les ricains font pas d'habitude :

Spoiler : :

les doigts coupés des gamines par le père, plusieurs des soeurs tués de manière froide en pleine poire, alors que dans se genre là, dans un film US ils finissent toujours par sans sortir.

Bref Wirkola après ces deux Dead Snow et Ansel et Gredel continu son bonhomme de chemin de manière cohérente s'est toute de même pas rien dans un système ou il y a de moins en moins de choix vraiment artistique pour un réalisateur dans ces domaines là, qui suivent plus les modes que les volontés ou désir de ce dernier.

Dernier point Naomi Rapace est bien mieux servi que dans Rupture....

[japi]

Noomi Rapace est formidable.
Mais il faut croire à cet invraisemblable postulat de départ, aux facilités et incohérences scénaristiques et à une révélation finale plus ridicule qu'émouvante.
La vision du futur de ce film est une totale aberration.
A voir comme un simple divertissement, le film se laisse suivre.
Glenn Close... au secours.
Trop inégal.

[Teurk le Sicaire]

J'avais vraiment pas aimé à sa sortie, et ça se ressent dans mon avis explosif de l'époque ^^.

Encore une victime du retitrage franglish, alors que What happened to Monday a pour lui un charme certain. Malheureusement, la qualité du film s'en tiendra à son titre original, et, soyons juste, à la prestation tour de force de Noomi Rapace (bien servi par les effets spéciaux ad hoc) qui fait totalement oublier le trucage de son interprétation multiple. Pour le reste, le naufrage est généralisé, la faute en revenant essentiellement à une écriture ratée à tous les étages et qui gâche un sujet pourtant riche de promesses ; on tient presque un cas d'école en la matière.

Il serait fastidieux de lister toutes les scories d'un script vérolé par les incohérences et les béances scénaristiques, essayons de s'en tenir aux plus importantes :

- un univers jamais crédible, très peu étoffé, incompréhensible sur le plan politique et social, avec des disparités de développement technologique très importantes pour une localisation historique en 2070 (à part le smartphone greffé dans la main, tout le reste ressemble à notre époque).

- un pitch de base intenable (comment alimenter en cachette 7 mômes/adultes dans un monde affamé et rationné ? Comment gérer le moindre pépin de santé ? Etc.).

- le choix d'éviter l'anticipation intellectuelle pour faire un thriller d'action qui rend ridicule les séquences d'affrontement entre ces jeunes femmes lambda et des assaillants professionnels.

- une absence d'enjeu émotionnel car comment penser qu'il puisse y avoir une issue pour les personnages dont on assiste de toute manière aux morts successives, ce qui renvoie au problème de leur unité (ou elles s'en sortent toutes comme un même et seul individu, ou on se désintéresse de savoir laquelle des 7 pourrait s'en sortir).

- une agence gouvernementale (mondiale ?) présentée comme absolument toute-puissante (pourquoi d'ailleurs ?) qui ne semble avoir en stock que 4 barbouzes et un escadron de 10 flics (moins impressionnants que les nôtres) sous les ordres de 2 très hauts gradés (qui vont quand même sur le terrain), tous ces sbires oubliant en cours de route leur mission (!!), devant en plus régler le problème discrètement mais pour autant flinguant en plein jour des innocents de passage ou organisant des descentes dans l'appartement des sœurs devant une foule de curieux, avant de toute façon de se faire minablement maraver la gueule.

- la scène de "baise" débile et inutile.

- la survenue de nulle part de Adrian, histoire d'avoir un rôle masculin en mode Terminator qui déboite tout ce qu'il reste de casting.

- le dénouement politique à chier et le dénouement familial qui contient une très bonne idée (que j'avais grillée dès le début, mais bon) mais qui là encore est gâchée.

- et tout plein d'autres trucs incohérents, sans intérêt ou tout simplement cons.

Achevez tout cela avec une direction artistique des plus fainéantes (bordel, les agents de sécurité du complexe du CAB qui sont tous fringués comme des flics municipaux d'il y a 15 ans !). Y'a plus qu'à mettre à la poubelle. Et ça fait vraiment chier car il y avait tellement de bons trucs à faire avec un tel pitch.

[bluesoul]

Vu sur Prime (Japon).

J'arrive apres tout-le-monde, donc je spoile--z'etes prevenus!

Meme si je suis completement en phase avec les critiques (toutes justifiees) auxquelles je rajouterais volontier les miennes (p.ex. comment cacher les 7 soeurs dans un monde hyper-flique pendant quoi 30 ans(?), comment creer/usurper l'idendite "partagee" dans ce meme monde hyper-flique(?), la resolution finale devant un public (limite) resoud tout(?)--un mondovision ferait mieux l'affaire non(?), sans compter que personne n'a devine le pot-aux-roses de l'agence--perso, j'ai vu venir le truc d'emblee , la meme agence qui est au courant mais se borne a attendre les soeurs avant (finalement) d'aller les chercher, etc, etc). Ca donne le tournis!

Le pitch est pourtant bon, malgre que le film arrive quoi, 40 ans trop tard! En effet, le concept de "bombe demographique" a vecu depuis belle lurette (les chinois avaient mis en route leur politique de l'enfant unique des 1979'(!) et aboli...en 2015, donc 2 ans avant le film ).

What happened to Monday lorgne mechamment vers Soylent Green (1973), The last Child TV (1971) et ZPG (1972) (pas DPG, hein ) pour le catastrophisme demographique alors que de nos jous...c'est la baisse de fertilite qui fait paniquer les gens!

Bref, un film plus de notre epoque depuis plusieurs decennies...

Le monde a l'air foutraque (et fichu!) comme un Children of Men (2006), mais effectivement sans que le world-building ne paraisse vraiment palpable...ou credible (aie). Ajoutons un cote fascho avec une Glenn Close qui dans chaque scene roule des yeux fous comme si elle venait d'enfiler une ligne de coke! Jamais ete fan de l'actrice, mais la elle est en chute libre... A vrai dire, a sa premiere apparition a voir sa tete et son maquillage, j'ai literalement pense que son perso etait un androide ou un robot...avant de me raviser vu que ca ne semblait pas faire partie du world-building du film...

Cote deuxieme pitch--celui des soeurs, il y avait matiere a explorer. Le fait qu'elle ne peuvent etre qu'elles-memes dans l'appart et doivent partager une identite en-dehors de celui-ci, identite partagee par toutes, mais ne collant a aucune d'entres-elles.

Pour l'identite "usurpee" et la personalite "de facade" on pense a Gattaca (1997) ou la personalite et ses "tics" cachait la necessite constante d'effacer ses tracer et de ne laisser aucune ADN derriere...

Si certains elements sont bien vus (la relation et le role quasi-dictatorial (par necessite) du grand-pere, ce qui arrive a l'une arrive a toutes, etc) est bien vu, mais ca reste leger...

Cote multiplication d''un personnage on pense au recent Michey 17 (2025) (pas vu, donc peut pas encore commenter), Multiplicity (1996) ou a The Clone Master TV (1978), mais tous ces personnages "partent" d'un meme perso originel, tandis qu'ici il y a 7 individus qui sont forcer de partager une identite commune.

En ce qui concerne les personalites individuelles, c'est plutot banal: la sportive, l'intelligente (et hackeus--pratique(!) ), la blonde (qui couche(!) ), la leader et...'Ben les autres ne m'ont pas vraiment marque plus que ca... Au final, elles sont un peu...interchangeables, ce qui est le comble d'un des postulats du film. Et, effectivement, on se fiche un peu de savoir laquelle/lesquelles va/vont survivre, ce qui est de nouveau problematique.

Ceci n'entache neanmoins pas la performance de Rapace qui y croit et y met de sa personne. C'est deja ca de pris.

Rajoutons aussi que Wirkola essaye de pousser le bouchon aussi loin que possible, meme si on sent les producteurs le brider quand il semble aller un peu trop loin

Au final, 'ben j'ai aime l'exercice, et ce, malgre toutes les limites (imposees). Pourquoi? Hmm...peut-etre parce que j'ai passe un bon moment malgre tout et franchement, ca devient rare avec le cinema actuel...

Bref, on prend ce qui passe et on essaye d'en tirer le maximum.

Sympathique. A tenter au moins une fois pour voir si (comme moi) c'est votre came ou pas. Mas bon, gardez vos attentes a des niveaux raisonables, hein.