- Un peu de nudité gratuite et quelques scènes de perversion, grâce à la jolie Tara Buckman, qu’on avait déjà aperçue dans Douce nuit, sanglante nuit dans le rôle de la mère qui se fait violer au début. C’est à peu près tout.
Les moins :
- Par où commencer ? L’histoire, pourtant basique, est un bordel sans nom. Je pourrais tenter un résumé pour rire, mais honnêtement, je n’ai pas envie de perdre encore plus de temps.
- Les scènes sont étirées au maximum pour atteindre la durée d’un long-métrage : dialogues interminables, séquences absurdes, comme celle où la protagoniste tente de se suicider sur la plage... avant d’être "sauvée" en se faisant plonger la tête sous l’eau pour vomir. Du génie !
- Les acteurs ont l’air conscients du désastre et surjouent comme jamais. Mention spéciale au monologue final du tueur, qui mérite sa place dans les annales du grand n’importe quoi.
- Le tueur porte un masque et un gant en latex façon Freddy. Il éventre ses victimes avec le même effet pourri à chaque fois. Pourquoi se faire chier à varier, hein ?
- La fin est aussi débile que le début. À ce stade, mon cerveau avait abandonné toute logique, donc j’étais prêt à accepter n’importe quoi, et je n’ai pas été déçu.
Franchement, je crois que je n’ai jamais vu un tel foutage de gueule. Le film s'appelle Massacre à la tronçonneuse 3 en italien, ça annonce la couleur. Claudio Fragasso (Troll 2) et Bruno Mattei (Zombi 3) arrivent ici à se surpasser avec ce slasher d’une telle nullité qu’il en devient presque fascinant... Je pense sincèrement qu’ils ont pris l’argent de la prod pour partir en vacances. C’est pas possible autrement. Ne faites pas comme moi : ignorez ce truc si vous ne voulez pas perdre 1h30 de votre vie.
Le pire, c’est que le poster me faisait envie, je me rappelle l'avoir vu passer dans Mad movies à l'époque !
