Connu aux USA sous le nom de "the Final Option", ce film d'espionnage/guerre anglais ressort chez Arrow en Blu Ray le 5/03/2012 dans ce que je comprends etre un nouveau transfert Hi-Def.
avec Lewis Collins (Commando leopard!), Judy davis, Richard Widmark, Robert webber, Ingrid Pitt, Rdward Woodward.
J'ai un trèèèèèèèèès vague souvenir (vu au cinéma en janvier 1983) d'un truc caricatural mais avec quelques scènes d'action sympa. Mais bon, je venais d'avoir 15 ans. donc la mémoire doit enjoliver quelque peu un produit qui a du bien mal vieillir.
En tous cas, la musique de Ron Goodwin défonce tout!
Il y aura :
commentaire audio de Euan Lloyd & Ian Sharp
Making of avec Euan Lloyd, Ian Sharp, Lewis Collins, Judy Davis, etc.
The Last of the Gentleman Producers: documentaire sur le producteur Euan Lloyd, avec Roger Moore, Ingrid Pitt, Kenneth Griffith...
film annonce
jaquette réversible, as usual avec 3 posters d'origine + le machin fait pour l'occasion par Arrow.
Le bouquin habituel avec de nouveaux écrits sur le film par Ali Catterall,
Il sera locké région B
Who Dares Wins (VF Commando) - Ian Sharp (1982)
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Who Dares Wins (VF Commando) - Ian Sharp (1982)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Who Dares Wins (VF Commando) - Ian Sharp (1982)
Vu il y a une dizaine d'années sur le câble. Dans mon souvenir, ça faisait un peu trop "film de recrutement " tout à la gloire de l'armée anglaise (ou de sa branche "commando"). Enfin, un truc pas très progressiste dans le discours, quoi ...
La zique est signée Roy Budd
...
clair que le thème central déménage un max ...
La zique est signée Roy Budd

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Re: Who Dares Wins (VF Commando) - Ian Sharp (1982)
manuma a écrit :La zique est signée Roy Budd.


Mais en effet, le main title est assez fabuleux, et très éloigné de ses compos habituelles genre The Stone Killer ou thé Carey Treatment. Une belle évolution vers l'électronique!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Who Dares Wins (VF Commando) - Ian Sharp (1982)
Vu sur Prime (Japon).
"Sympa, mais..."
D'abord c'est long (125 minutes quand meme).
Le probleme c'est que sur la longueur ca dilue quand meme pas mal l'action, action pas mal ficellee au final.
Il faut aussi remettre pas mal le film dans son contexte et la aussi, ca coince un peu.
"Who dares wins" est le mot d'ordre des SAS britanniques et l'idee du film est venue au producteur, Euan Lloyd, en voyant la prise d'otages qui eu lieue dans l'ambassade iranienne a Londres, et a laquelle l'intervention des Special Air Service (SAS) mis fin, CQFD.
Bon, a part le pitch d'une prise d'otages dans une ambassade en Angleterre (l'ambassade US dans le film), le tout n'a plus grand' chose a voir avec la veritable histoire et represente plutot une reappropriation, au passage assez "reac'", du fait divers initial par le producteur qui visait (literalement) a contrer les films a messages anti-autorite (The China Syndrome, Missing ou...Ghandi). Ambiance.
Le film deroule ainsi le tapis rouge aux SAS nationaux avec moutles scenes d'entrainement (c'est simple, il y a au final plus d'entrainement que d'action "pour de vrai" dans le film et met en scene un SAS assez expeditif (Lewis Collins, comme d'hab' assez a l'aise dans le role du dur-a-cuire, role qui lui colle plutot bien depuis la serie TV The Professionals (TV) (1977). A vrai dire, de nos jours, ca facon de traiter ses recrues tient quand meme du brutal et se degage du personnage une "virilite" que l'on qualifierait plutot de "masculinite toxique" de nos jours, je dirais. Autres temps, autres moeurs comme dirait l'inspecteur Harry.
Pour se remettre dans le contexte de l'epoque, la Grande-Bretagne etait secouee par des manifs et une opposition virulente de la CND (Campaign for Nuclear Disarmament) au deploiement dans le pays de missiles balistiques dont certains membres (dans le film) virent resolument plus radicaux et essaient de denucleariser le pays...en fesant exploser une base militaire avec...un missile. Pas sur de la logique de l'idee, mais bon, la logique n'est pas vraiment un point fort du film.
Par contre, que le mouvement de la CND ait ete plutot remontee contre l'image que renvoit le film du mouvement se comprend, par contre.
Ajoutons que Collins se fait...recruter par les radicaux pour...des raisons assez vaseues
(ne cherchez pas a comprendre, le tout fait parti d'un plan assez complique...et pas tres tres credible a vrai dire
). Cote credibilite, le fait que Lewis couche avec la meneuse du groupe terroriste ne l'est pas plus, pas plus que la coiffure en petard de cette derniere et qui lui donne un cote Christiane F en quete d'un Zoo ou d'un gare.
Ajoutons, cerise sur le gateau, la presence de Richard Widmark en otage qui se livre a une joute philosophique avec les terroristes, question de justifier son cachet qui parait quand meme mechamment a cote de la plaque. Film a message (reac), on vous dit.
Bref, il vaut mieux ne pas trop trop reflechir et attendre (sans perdre patience) que ca commence a s'agiter a l'ecran. En toute honnetete, je ne me suis pas ennuye pendant le film, et le cote pub de recrutement pour les SAS fait sans doute assez bien le taf, meme si au final ne convaincra sans doute que les plus influencables.
(Lewis Collins aurait pu faire influenceur pour les SAS sur TikTok, je dirais.
Dans le genre film de terroristes, je prefere, et de loin, Night Hawks (1981) avec son Wulfgar (Rutger Hauer) en terroriste free-lance qui essaye de se remettre dans le jeu et son idee des groupes terroristes qui essayent de degager des synergies entre leurs mouvements (et moyens) respectifs. Moins "recruteur", plutot bien vu dans son image de la geo-politique et plus tendu sur la duree, une duree nettement inferieure (99 minutes).
Du meme Euan Lloyd a la production, je prefere--et de loin-- The Wild Geese (1978), qui lui, tient encore superbement la route apres presque 50 ans! Respect!
Bref, pas un incunable, loin de la, mais sympa dans son cote rentre-dedans et mal-leche, je dirais.
"Sympa, mais..."
D'abord c'est long (125 minutes quand meme).
Le probleme c'est que sur la longueur ca dilue quand meme pas mal l'action, action pas mal ficellee au final.
Il faut aussi remettre pas mal le film dans son contexte et la aussi, ca coince un peu.
"Who dares wins" est le mot d'ordre des SAS britanniques et l'idee du film est venue au producteur, Euan Lloyd, en voyant la prise d'otages qui eu lieue dans l'ambassade iranienne a Londres, et a laquelle l'intervention des Special Air Service (SAS) mis fin, CQFD.
Bon, a part le pitch d'une prise d'otages dans une ambassade en Angleterre (l'ambassade US dans le film), le tout n'a plus grand' chose a voir avec la veritable histoire et represente plutot une reappropriation, au passage assez "reac'", du fait divers initial par le producteur qui visait (literalement) a contrer les films a messages anti-autorite (The China Syndrome, Missing ou...Ghandi). Ambiance.

Le film deroule ainsi le tapis rouge aux SAS nationaux avec moutles scenes d'entrainement (c'est simple, il y a au final plus d'entrainement que d'action "pour de vrai" dans le film et met en scene un SAS assez expeditif (Lewis Collins, comme d'hab' assez a l'aise dans le role du dur-a-cuire, role qui lui colle plutot bien depuis la serie TV The Professionals (TV) (1977). A vrai dire, de nos jours, ca facon de traiter ses recrues tient quand meme du brutal et se degage du personnage une "virilite" que l'on qualifierait plutot de "masculinite toxique" de nos jours, je dirais. Autres temps, autres moeurs comme dirait l'inspecteur Harry.

Pour se remettre dans le contexte de l'epoque, la Grande-Bretagne etait secouee par des manifs et une opposition virulente de la CND (Campaign for Nuclear Disarmament) au deploiement dans le pays de missiles balistiques dont certains membres (dans le film) virent resolument plus radicaux et essaient de denucleariser le pays...en fesant exploser une base militaire avec...un missile. Pas sur de la logique de l'idee, mais bon, la logique n'est pas vraiment un point fort du film.


Ajoutons que Collins se fait...recruter par les radicaux pour...des raisons assez vaseues


Ajoutons, cerise sur le gateau, la presence de Richard Widmark en otage qui se livre a une joute philosophique avec les terroristes, question de justifier son cachet qui parait quand meme mechamment a cote de la plaque. Film a message (reac), on vous dit.

Bref, il vaut mieux ne pas trop trop reflechir et attendre (sans perdre patience) que ca commence a s'agiter a l'ecran. En toute honnetete, je ne me suis pas ennuye pendant le film, et le cote pub de recrutement pour les SAS fait sans doute assez bien le taf, meme si au final ne convaincra sans doute que les plus influencables.


Dans le genre film de terroristes, je prefere, et de loin, Night Hawks (1981) avec son Wulfgar (Rutger Hauer) en terroriste free-lance qui essaye de se remettre dans le jeu et son idee des groupes terroristes qui essayent de degager des synergies entre leurs mouvements (et moyens) respectifs. Moins "recruteur", plutot bien vu dans son image de la geo-politique et plus tendu sur la duree, une duree nettement inferieure (99 minutes).
Du meme Euan Lloyd a la production, je prefere--et de loin-- The Wild Geese (1978), qui lui, tient encore superbement la route apres presque 50 ans! Respect!

Bref, pas un incunable, loin de la, mais sympa dans son cote rentre-dedans et mal-leche, je dirais.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.