[Poliziesco] La Banda del Gobbo / Echec au gang - Umberto Lenzi (1978)

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Superfly
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[Poliziesco] La Banda del Gobbo / Echec au gang - Umberto Lenzi (1978)

Message par Superfly »

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Aka Echec au Gang aka Roderick m'a supplié des jours pour avoir ma vhs.

Un bon petit polar avec 2 milian qui cabotinent comme des dingues et une belle fin. Il passe ce soir sur Action à 00h30. Dvdr obligé !!!

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MrKlaus
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Message par MrKlaus »

C'est le meilleur polar de Lenzi avec "La Rançon de la peur", c'est tout...



Le premier polar rital que j'avais découvert j'en ai revu des bouts recemment c'est toujours aussi bon (surtout la fin assez emouvante)
Teurk le Sicaire
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Re: [Poliziesco] La Banda del Gobbo / Echec au gang - Umberto Lenzi (1978)

Message par Teurk le Sicaire »

Troisième film avec Monnezza, dit La Poubelle, en tête d'affiche, mais rapidement relégué au second plan par son frère jumeau, le Bossu. Une double prestation de belle volée par Tomas Milian, bien servie par la mise en scène fluide dans leurs moments de confrontation, y compris avec l'emploi efficace de raccords de pellicule pour les mettre tous deux sur un même plan. Echec au gang est donc un film de mafieux vantant la roublardise de Il Gobbo, celui-ci échappant, avec une agilité que son physique ne semblerait pas lui permettre, tant à la traque policière qu'à la trahison par ses complices. Symbole des laissés pour compte de par sa difformité et ses origines sociales, son banditisme prend parfois des tournures de cris de révolte : la scène dans le dancing est la plus probante, avec son discours sur l'avidité des malfrats qui prendrait source dans le mauvais exemple donné par les plus riches. Un vrai anti-héros, que sa pleine conscience de ses travers contradictoires rend vraiment intéressant.

Monnezza offre un contre-point plus naïf, faussement idiot, et dont la qualité principale est à trouver du côté d'un cœur moins asséché que celui de son frère. C'est vraiment le prolo des basses couches sociales, crasseux, vulgaire et fainéant comme le cinéma italien aime à le catégoriser, mais dans une palette de complexité qui éloigne tout manichéisme. À noter sa petite balade à l'HP, pour qui aime les représentations flinguées de la maladie mentale. Un casting solide, Milian en tête, mais aussi plein d'autres seconds couteaux (Salvatore Borgese, Luciano Catenacci), qu'accompagne la solide réalisation Lenzi, un ton tantôt léger tantôt sérieux, et voici un film fort sympathique.

Les interviews en bonus du BR du Chat tapent large, avec réalisateur, monteur, compositeur et même le chanteur Antonello Venditti dont plusieurs succès parsèment le film. On y aborde pas mal de chose, dont l'écriture de ses textes en argot cubano-romain par Tomas Milian, le rôle de son doubleur dans son succès, la réhabilitation tardive des poliziottesci et l'âme romaine.

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