Sequence de rattrapage avec ce MT interprète par Snipes et Harrelson, because encore un film que j’avais (soigneusement) évite ou pour lequel je n’avais jamais développé qu’un intérêt treeeeees relatif. Bilan, impasse sur la sortie cine et les diffusions teles.
Pourquoi? Pas sur en fait. Jamais été un grand fan de Snipes (vu Rising Sun (1993)—pas aime



Pas vraiment un fan de Harrelson non plus (essaye de voir Natural Born Killers (1994)—deteste(!)



Par contre, Snipes et Harrelson semblent bien s’apprecier, vu qu’il s’agit de leur troisième collaboration après Wildcats (1986), White Men can’t jump (1992) et le duo réussit a se montrer très complice dans cette nouvelle aventure.
Il y a un cote très Pat Garrett & Billy the Kid, voire Brett Sinclair & Danny Wilde dans leur interpretation

Face a eux, Robert Blake (Baretta TV (1975) ) est nickel dans le role du "boss" du reseau de metro new-yorkais, "boss" qu'on ne parvient pas vraiment a detester, tant Harrelson (et aussi un peu Snipes) l'enervent.

A la realisation, Joseph Ruben (Dreamscape (1984) ) offre une réalisation essentiellement “technique” (pour ne pas dire impersonnelle), et préfère laisser le champ libre a ses deux vedettes principales. Au fond, pas un mauvais choix, car le pitch de deux flics qui braque une rame de metro blindée, euh, essentiellement juste pour les “dollars et le fun(??)” est treeeeees light et ne mérite pas qu’on se pose beaucoup de questions sur le sujet.
Pour l'anecdote, Tony Scott etait attache a un moment au projet et certain plans du film final ressemble assez a...du sous-Tony Scott (desole, Joseph!)
Si l’alchimie du duo-vedette remporte (sans problème) l’adhesion, et en plus de la realisation, le scenario laisse a desirer, se bornant a aligner des sortes de “vignettes” consacrées a nos deux (anti-)heros: on pourchasse un voleur a la tire, pense a braquer le train, course un pyromane/tueur des plateformes qui pourrait prendre de l’importance dans le recit mais qui quittera assez largement le film pour ne plus reapparaitre qu'une deuxieme et derniere fois(!), on pense (de nouveau) a braquer le train, drague un peu (la meme nana), re-re-pense a braquer le train, s’inquiète de devoir payer des dettes de jeu (histoire qui disparait en grande partie du récit par la suite et au final ne lie que mollement la 2eme partie du film a l'intrigue du braquage…), euh, bref, un peu de tout, beaucoup de rien...
Pour l’anecdote, le pitch d’un braquage d’un transport de rame de metro avec les recettes du réseau a deja été exploite par…un film français(!)…de 1965(!) avec…Bourvil(!): La grosse Caisse (1965), comme quoi, les idées “neuves”, hein…
Pour l’histoire, le film…se plantera méchamment a la critique…et au box-office…Faut aussi dire que le final de MT ressemble beaucoup a celui de...Speed (1994), donnant l'impression qu'on a pris ce qui fesait office de "gras" dans le film de de Bont pour en faire le pivot de l'intrigue du fiml de Ruben

Un film avec un duo TRES sympa (qui emballe plus vite le spectateur que la nana!), très superficiel au final, mais bon, un moment sympa c’est parfois ca, juste une peloche qui vise pas très tres haut.
Money Train: 3.75 / 5 (un moment sympa pour samedi-soiristes qui ont envie de passer une soiree avec le cerveau en mode “OFF”, deja ca de pris)