Shinkansen Daibakuha - Bullet Train Explosion - Shinji HIguchi (2025)

[Superwonderscope]

Un groupe de terroristes collent des bombes a de strains a grande vitesse afin d'extorquer de l'argent.

Suite du Bullet train / Super express 109, mais uniquement en mode petit écran. Par le réalisateur de Shin Godzilla.

Le sujet pour Super express 109 (NB: la version française était Cut de 62mn lors de sa sortie en 1975):
viewtopic.php?f=3&t=26101&p=341272&hili ... in#p341272

[Atomu]

Carré, efficace, sans grande surprise. Divertissant. Du travail bien fait.

La bonne idée :

Spoiler : :

éjecter tous les passagers sauf 9 à la moitié du film. On évite les bêtises de youtubeurs à cheveux roses

[Superwonderscope]

Un poil trop long, avec des effets numériques qui oscillent entre le pas mal et le repoussant. Pour ma part, la bonne idée est de se concentrer sur les héros quotidiens du train, pas franchement sur le concentre de personnages stereotypes (la femme politique, les youtubers, etc. ) qui remplissent plus ou moins gratuitement la narration. J'aurais probablement du revoir l'original pour saisir toutes les subtilités, mais cette suite remplit le cahier des charges du film catastrophe. En y ajoutant une louche d'humanisme.

[Teurk le Sicaire]

Suite directe du film Super Express 109 dont il a initialement tous les atours d'un remake, avant que le récit n'explique ces ressemblances, Bullet Train Explosion m'a agréablement surpris. Shinji Higuchi se recentre sur la dimension catastrophe de ce train piégé lancé à pleine balle sur les voies ferroviaires de la JR East (qui semble cette fois avoir participé de son plein gré au tournage), en conservant ce traitement fétichiste des chaines de commandement qui accompagnait déjà Shin Godzilla. Et ça fonctionne, la tension tient en haleine malgré le rythme assez tranquille et le flegme nippon, en vrai bien vite écorné par l'irruption des violences sociales refoulées ; c'est d'ailleurs le sujet profond du film, pointant cet échec collectif à regarder la violence et les victimes, sommées de se taire. Le ton est assez sombre, bien que contrebalancé par la résilience du collectif face à l'adversité, et surtout par l'honorable voie du contrôleur de train, à la rigueur morale proche du bushido.

Bullet Train Explosion fait également la part belle à tous les autres fétichismes, des ferrivopathes du shinkasen aux amateurs d'uniformes professionnels divers et de matos-porn. Les codes du film catastrophe sont par ailleurs respectés, avec le huis clos de personnages archétypaux bien portés par leurs acteurs. Les FX sont sympas, je me suis même demandé s'il y avait un peu de maquettes en référence à l'original. Une modernisation qui tire son épingle du jeu.