aka Charlie Sheen - Andrew Renzi (2025)

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Superwonderscope
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aka Charlie Sheen - Andrew Renzi (2025)

Message par Superwonderscope »

3 heures de documentaires divisées en deux parties de 90 mn (Part One et Part Deux pour le clin d'oeil a Hot Shots) sur la vie et la carrière de Charles Sheen jusqu'aujourd'hui.

généralement on a droit a une voix off qui fait la narration. ici, c'est assez unique d'entendre et voir le sujet du documentaire parler en direct au gré des images et pendant.

la premiere partie raconte la vie familiale et comment sa carrière a démarré, a base de films en super 8 des enfants Estevez qui n'arrêtent pas de se tuer a l'écran 'comme papa au cinema', mais aussi - une habitude chez Netflix- de recréer des scenes avec des acteurs floutes ou dont on ne voit pas le visage.

la seconde enfonce le clou de ses explosions en plein vol, son parcours d'addict jusqu'aux tréfonds de l'imagination. je n'avais honnêtement aucune idée a quel point il s'est défoncé et enfonce. Jusqu'a des revelations a la toute fin.

Passe le cote people des revelations ca et la - c'est comme pour les accidents sur les autoroutes, il y aura toujours des curieux - c'est le ton qui est surprenant. Sheen aborde le documentaire avec franchise, dévoilant des informations personnelles et sensibles. N'ayant pas peur de la controverse, il se plonge dans son ascension vers la gloire, ses effondrements publics, ses luttes contre l'addiction et ses tentatives plus récentes pour trouver la stabilité dans la sobriété. Pour la énième fois, bien qu'il semble visiblement (mais bon c'est un acteur et j'en connais quelques uns qui sont champions pour masquer l'honnêteté) posé et calmé.

l'autre aspect, hormis la candeur, c'est qu'il ne montre aucun remords. Des aspects de sa bataille contrer Chuck Lorre sont laisses de cote, alors que d'autres trainent en longueur de manière inutile, forçant la redite de certains images ad nauseam.

A noter qu'a la difference de son frere Ramon estevez, de Denise Richards (assez émouvante et a cran), de Brooke Mueller, de sa fille Lisa et son fils Ben, aucun autre membre de la famille estevez (martin Sheen, Emilio et Renee) n'a souhaite participer au documentaire.

En fait, le documentaire se révèle certes intéressant sur la forme (bien que suivant une formule deja bien usitée), mais sur le fond, c'est assez léger.
Confessions en public a la gloire de Charlie Sheen. Renzi l'interviewe calmement et ne s'attarde pas sur les détails de violence abusive sur ses femmes, de possession d'armes a feu, de menaces de mort, ses échecs répétés d'être un vrai père - il a % enfants, quand meme- Aucun acte de contrition. Sheen s'en sort propre et grandi. Curieux.
il n'y a guère que Jon Cryer et Heidi Fleiss qui égratignent l'armure d'un documentaire trop lisse.

Au bout du compte, on comprend le déraillement de la carrière cinema de Sheen dans les annees 90 qui le fit accepter n'importe quoi pour payer la drogue. Tous les trucs comme A toute allure, Free Money, Arrival ou Postmortem étaient des films montes sur son nom ou il recevait juste l'argent pour son crack.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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