Moonstalker - Michael S. O’Rourke (1989)

[antropophagus]

Les plus :
- Le décor enneigé change un peu des sempiternels camps d’été.
- L’idée des corps attachés entre eux pour simuler un feu de camp et attirer d’autres victimes.
- Le tueur à la hache, complètement débile (digne de Billy dans Douce nuit, sanglante nuit), échappé d’un asile, qui se déguise en cow-boy dès le premier tiers du film. Fallait oser !
- La musique Bontempi minimaliste parvient presque à être efficace par moments.

Les moins :
- Hormis le couple principal, étonnamment bien joué, les autres acteurs sont vraiment nuls à chier, même si je crois que c’est fait exprès. La palme de la médiocrité revient au pseudo-flic alcoolo, débarqué de nulle part.
- Beaucoup trop bavard, alors qu’ils n’ont rien à raconter : ça plombe complètement le peu de rythme.
- Bodycount respectable, mais trop de morts hors champ. Les rares effets spéciaux oscillent entre le mauvais et le tout juste correct.
- Le rendu direct-to-video est immonde et les faux raccords sont assez hilarants, ce qui gâche le fait que ce n’est pas si mal filmé.
- Presque aucune nudité ni excès sanglants pour compenser. L’expérience aurait pu être bien meilleure s’ils s’étaient un peu lâchés...

La séance m’a paru interminable tant ce petit slasher est mollasson et respire l’amateurisme. Avec au moins trois fois trop de dialogues, Moonstalker devient vite une expérience laborieuse, malgré le fait que le dernier acte réserve quelques moments rigolos (le tueur dans les arbres, le lancer de couteau, la fin...). À moins d’être un peu maso ou très indulgent envers ce genre de films, j’aurais du mal à vous le conseiller.