Paganini Horror - Luigi Cozzi 1989
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- Bloodline375
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Pour en revenir viteuf à la carrière de Cozzi, je vois quand même deux chef-d'oeuvre: "Contammination" (un "Alien" bis) et "The killer must strike again" - un giallo avec le glacant Antoine St John ("L'au-delà", "Il était une fois la révolution").
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=615
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... ilmID=1047
Ceci dit, il a quand même beaucoup écrit et travaillé en général pour Dario Argento, ce qui n'est pas rien ("4 mouches de velours gris", "Le syndrome de Stendhal", "Phenomena")
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Ceci dit, il a quand même beaucoup écrit et travaillé en général pour Dario Argento, ce qui n'est pas rien ("4 mouches de velours gris", "Le syndrome de Stendhal", "Phenomena")
- trepanator
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Contamination est quand meme très surestimé ! à part de belles explosions ventrales (mais répétitives et lassantes.) et un Freak rigolo et plutot bien foutu le reste est quand meme très bof bof...Bloodline375 a écrit :Pour en revenir viteuf à la carrière de Cozzi, je vois quand même deux chef-d'oeuvre: "Contammination"
non, son chef d'oeuvre ultime restera Starcrash !

- eric draven
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- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Je ne dirais guère mieux que Trepanator pour Contamination.. Quant à L'assassino è costretto ad uccidere ancora, c'est peut être le seul vrai bon film qu'ait fait Cozzi, un sympathique giallo au ton plutôt étrange.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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Il n'y a pas grand chose qui tient la route dans ce bis italien de la dernière heure. Le scénario, partant d'une idée pas plus mauvaise qu'une autre - en gros une histoire de pacte avec le diable dans l'univers de la musique hard (enfin ... de la musique hard FM italienne à la sauce Vince Tempera
... que les fans de hard me pardonnent l'emprunt de ce terme) - s'enlise vite fait dans le slasher le plus routinier, avec pour seule originalité des rebondissements un peu plus idiots que la moyenne. Il y a quelques lignes de dialogue particulièrement cocasses, l'interprétation est globalement calamiteuse (avec, parmi les chanteuses, un sosie de Laure Manaudou
), la réalisation fait ce qu'elle peut pour paraitre dynamique et stylée mais l'inspiration n'arrive pas et, comme précisé plus haut par ceux qui l'ont vu, l'ensemble fait ultra fauché. Enfin, fans de gore décérébrés ou non, passez votre chemin, il n'y a pas la moindre goutte de simili sang là dedans.
Effectivement, derrière l'affiche superbe, il n'y a pas grand chose.
Pourtant, les idées fantastiques/SF derrière ce métrage sont assez riches et auraient pu donner lieu à une réussite ésotérique dans le style de "Zeder". Las, tout baigne ici dans l'infantilisme et l'amateurisme, les nombreux hommages à Bava père (en particulier "Baron Vampire") font pitié, le gore est discret, Donald Pleasance passe chercher son chèque. Que dire des actrices hurlants des dialogues ineptes et ne reculant devant aucune redondance ? Si ce n'est que je ne crois pas avoir vu d'interprétation aussi mauvaise dans un film d'horreur italien ; c'est dire ! Grands moments de rire à prévoir aussi, quand elles s'électrocutent sur le mur invisible. Enfin, bref, il est urgent de passer son chemin...
Pourtant, les idées fantastiques/SF derrière ce métrage sont assez riches et auraient pu donner lieu à une réussite ésotérique dans le style de "Zeder". Las, tout baigne ici dans l'infantilisme et l'amateurisme, les nombreux hommages à Bava père (en particulier "Baron Vampire") font pitié, le gore est discret, Donald Pleasance passe chercher son chèque. Que dire des actrices hurlants des dialogues ineptes et ne reculant devant aucune redondance ? Si ce n'est que je ne crois pas avoir vu d'interprétation aussi mauvaise dans un film d'horreur italien ; c'est dire ! Grands moments de rire à prévoir aussi, quand elles s'électrocutent sur le mur invisible. Enfin, bref, il est urgent de passer son chemin...
"Paganini Horror", le film qui peine à trouver ses fans.
Aberration retardataire d'un cinéma à l'agonie... mais pas inintéressant dans sa tentative d'allier hautes références culturelles au pire de l'euro trash. D'autant qu'au fond, la nostalgie fonctionne à plein régime tant il porte les stigmates d'un temps révolu.
Bon c'est pas très bon hein... et je suis en-dessous de la vérité... mais le spectacle vaut le détour pour ses acteurs improbables, sa réalisation flashouille, ses actrices trop laides (et effectivement ce mur invinsible...), Nicolodi bien entamée -pour pas dire ravagée- ainsi que le pauvre Donald Pleasance qui ne sait pas ce qu'il fait là (Chercher son chèque oui.. mais quand on a un pied au cimetière, l'acte devient émouvant).
La discrétion du film qui n'a même pas eu les honneurs d'une distribution quelconque en France constitue la seule motivation réellement valable à sa découverte... un film qui en dit long sur son époque l'air de rien!
Aberration retardataire d'un cinéma à l'agonie... mais pas inintéressant dans sa tentative d'allier hautes références culturelles au pire de l'euro trash. D'autant qu'au fond, la nostalgie fonctionne à plein régime tant il porte les stigmates d'un temps révolu.
Bon c'est pas très bon hein... et je suis en-dessous de la vérité... mais le spectacle vaut le détour pour ses acteurs improbables, sa réalisation flashouille, ses actrices trop laides (et effectivement ce mur invinsible...), Nicolodi bien entamée -pour pas dire ravagée- ainsi que le pauvre Donald Pleasance qui ne sait pas ce qu'il fait là (Chercher son chèque oui.. mais quand on a un pied au cimetière, l'acte devient émouvant).
La discrétion du film qui n'a même pas eu les honneurs d'une distribution quelconque en France constitue la seule motivation réellement valable à sa découverte... un film qui en dit long sur son époque l'air de rien!
- Superwonderscope
- DeVilDead Team
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Re: Paganini Horror - Luigi Cozzi 1989
30 ans après, le film est-il toujours aussi mauvais?
Rendez-vous cet été pour le savoir:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10709
Rendez-vous cet été pour le savoir:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10709
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
- antropophagus
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- Enregistré le : lun. mai 03, 2004 2:16 pm
- Localisation : "There's evil on this island."
Re: Paganini Horror - Luigi Cozzi 1989
Les plus :
- Le film s’ouvre sur un début rigolo et un brin surréaliste (une fille tue sa mère avec un sèche-cheveux dans la baignoire), qui laisse espérer un bon délire.
- Les maquillages et effets sont potables, dont un corps multicolore façon Street Trash ou une victime écrasée par un champ d’énergie (une plaque de verre, en fait).
- Ambiance vaguement giallo avec ce tueur masqué (un fantôme de l’opéra du pauvre), la lame sortant du violon et quelques coups bien sentis dans la chair.
- Le charme désuet des actrices italiennes des années 80, dont Daria Nicolodi, qui produit aussi le bousin.
Les moins :
- Paganini Horror oscille entre un film de maison hantée tourné dans trois décors et un clip de rock au rabais, avec des effets électriques particulièrement ratés et un filtre bleu censé faire croire qu’il fait nuit.
- Actrices hystériques en surjeu permanent ; il faut dire qu’elles ne sont pas aidées par des dialogues d’une débilité rare. Exemple : "Je brûle !" hurle une victime en train de brûler
, au cas où on n’aurait pas compris. Tout est comme ça pendant 1h20.
- Scénario absurde, qui semble avoir été écrit au fur et à mesure du tournage, sans aucune logique.
- Pire rôle de Donald Pleasence, présent dans trois scènes juste pour mettre son nom sur l’affiche ; on dirait qu’il a pris de la drogue avant de tourner. Triste !
- Filmage caméra à l’épaule qui respire l’amateurisme, photo digne d’un téléfilm (ce qu’il est), et un doublage italien atroce qui rajoute une couche de ridicule involontaire.
Je n’aime pas le terme nanar, qui englobe souvent tout et n’importe quoi, mais je ferai une exception ici : c’en est le parfait exemple. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu une telle purge ! Et dire que l’affiche sublime me faisait rêver à l’époque... J’avoue que c’est parfois tellement nul que ça en devient drôle, mais malgré la courte durée le temps m’a paru bien long.
- Le film s’ouvre sur un début rigolo et un brin surréaliste (une fille tue sa mère avec un sèche-cheveux dans la baignoire), qui laisse espérer un bon délire.
- Les maquillages et effets sont potables, dont un corps multicolore façon Street Trash ou une victime écrasée par un champ d’énergie (une plaque de verre, en fait).
- Ambiance vaguement giallo avec ce tueur masqué (un fantôme de l’opéra du pauvre), la lame sortant du violon et quelques coups bien sentis dans la chair.
- Le charme désuet des actrices italiennes des années 80, dont Daria Nicolodi, qui produit aussi le bousin.
Les moins :
- Paganini Horror oscille entre un film de maison hantée tourné dans trois décors et un clip de rock au rabais, avec des effets électriques particulièrement ratés et un filtre bleu censé faire croire qu’il fait nuit.
- Actrices hystériques en surjeu permanent ; il faut dire qu’elles ne sont pas aidées par des dialogues d’une débilité rare. Exemple : "Je brûle !" hurle une victime en train de brûler
- Scénario absurde, qui semble avoir été écrit au fur et à mesure du tournage, sans aucune logique.
- Pire rôle de Donald Pleasence, présent dans trois scènes juste pour mettre son nom sur l’affiche ; on dirait qu’il a pris de la drogue avant de tourner. Triste !
- Filmage caméra à l’épaule qui respire l’amateurisme, photo digne d’un téléfilm (ce qu’il est), et un doublage italien atroce qui rajoute une couche de ridicule involontaire.
Je n’aime pas le terme nanar, qui englobe souvent tout et n’importe quoi, mais je ferai une exception ici : c’en est le parfait exemple. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu une telle purge ! Et dire que l’affiche sublime me faisait rêver à l’époque... J’avoue que c’est parfois tellement nul que ça en devient drôle, mais malgré la courte durée le temps m’a paru bien long.
Man-eater




