Chien 51 (Cédric Jimenez _ 2025)
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Chien 51 (Cédric Jimenez _ 2025)
"Dans un futur proche, Paris a été divisé en trois zones qui séparent les classes sociales et où l'intelligence artificielle ALMA a révolutionné le travail de la police. Jusqu'à ce que son inventeur soit assassiné et que Salia et Zem, deux policiers que tout oppose, soient forcés à collaborer pour mener l'enquête."
sort le 15 octobre, transposé à Paname, mais basé sur un roman de l'histoire... grecque ..si... le pays avait été ruiné volontairement,
https://www.babelio.com/livres/Gaude-Chien-51/1425651
pas évident de mesurer où le film voudra aller, vers "Ghost in the shell" ? ou autre dystopie à la sauce : Ares, Section zero, ... ou prémice d'un futur plausible..
sort le 15 octobre, transposé à Paname, mais basé sur un roman de l'histoire... grecque ..si... le pays avait été ruiné volontairement,
https://www.babelio.com/livres/Gaude-Chien-51/1425651
pas évident de mesurer où le film voudra aller, vers "Ghost in the shell" ? ou autre dystopie à la sauce : Ares, Section zero, ... ou prémice d'un futur plausible..
Modifié en dernier par fiend41 le jeu. sept. 25, 2025 8:38 pm, modifié 2 fois.
Re: Chien 51 (Cédric Jimenez _ 2025)
Un polar/SF français, j'espère qu'il va bien fonctionner et surtout qu'il sera bon, Jimenez est réalisateur intéressant.
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Re: Chien 51 (Cédric Jimenez _ 2025)
J'en suis ressorti sur les rotules...je précise que j'avais trouvé le précédent BAC NORD du réalisateur plutôt prenant malgré certains aspects discutables mais là j'ai trouvé ce CHIEN 51 vraiment pas bon. C'est plat, c'est mou, l'enquête policière les personnages et les enjeux peu impliquants, les acteurs 'bankable" livrés à eux-mêmes et le film malgré son budget énorme ne se rattrape pas au niveau du spectaculaire, il y a un peu de figuration par moments mais pas de morceau de bravoure question action, l'esthétique futuriste on l'a déjà vue ailleurs et en mieux depuis "Blade runner" en 1982, au moins! Pour un thriller ça manque singulièrement de tension, de suspens, d'enjeux et je parle même pas du final sur fond de Pink Floyd censé nous faire pleurer sur cette "tragédie" policière dystopique. Après DALLOWAY je me dis que pour les éventuelles futures tentatives de SF à la française pointant le présent/futur pourri qui nous attend avec l'IA il faudrait tout de même des scénarii plus originaux incarnés et simplement mieux écrits...
Modifié en dernier par dario carpenter le sam. oct. 18, 2025 1:09 pm, modifié 5 fois.
Re: Chien 51 (Cédric Jimenez _ 2025)
Faudrait comparer avec le roman dont le film est tiré, à savoir Chien 51 de Laurent Gaudé dont la 4e de couv' est celle-ci :
Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant, malgré l’insurrection. Et dans le sang de la répression massive qui s’est abattue sur le peuple révolté, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d’un adieu à sa nation, il s’est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est “chien” – c’est-à-dire flic – et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette Cité régie par GoldTex, fleuron d’un post–libéralisme hyperconnecté et coercitif. Mais au détour d’une enquête le passé va venir à sa rencontre.
C’est dans une salle sombre, au troisième étage d’une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ, que Zem Sparak passe la plupart de ses nuits. Là, grâce aux visions que lui procure la technologie Okios, aussi addictive que l’opium, il peut enfin retrouver l’Athènes de sa jeunesse. Mais il y a bien longtemps que son pays n’existe plus. Désormais expatrié, Zem n’est plus qu’un vulgaire "chien", un policier déclassé fouillant la zone 3 de Magnapole sous les pluies acides et la chaleur écrasante.
Un matin, dans ce quartier abandonné à sa misère, un corps retrouvé ouvert le long du sternum va rompre le renoncement dans lequel Zem s’est depuis longtemps retranché. Placé sous la tutelle d’une ambitieuse inspectrice de la zone 2, il se lance dans une longue investigation. Quelque part, il le sait, une vérité subsiste. Mais partout, chez GoldTex, puissant consortium qui assujettit les pays en faillite, règnent le cynisme et la violence. Pourtant, bien avant que tout ne meure, Zem a connu en Grèce l’urgence de la révolte et l’espérance d’un avenir sans compromis. Il a aimé. Et trahi.
Sous les ciels en furie d’une mégalopole privatisée, "Chien 51" se fait l’écho de notre monde inquiétant, à la fois menaçant et menacé. Mais ce roman abrite aussi le souvenir ardent de ce qui fut, à transmettre pour demain, comme un dernier rempart à notre postmodernité.
Apparemment, la suite est sortie en août de cette année : Zem :
De retour dans les rues de Magnapole, Zem Sparak, l’ancien flic déclassé de la zone 3 – le "chien" au matricule 51 – assure désormais la sécurité rapprochée de Barsok, l’homme qui a promis d’abolir les différences de classe et de réunifier la ville.
À l’approche du jour censé célébrer l’avancée des Grands Travaux, et alors que toutes les caméras sont tournées vers le port où arrive un cargo chasseur d’icebergs, un container livre une funeste découverte : assis côte à côte, cinq cadavres anonymes portent les traces d’atroces souffrances. L’occasion pour Zem de retrouver l’inspectrice chargée de l’enquête, Salia Malberg. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce que cache le consortium GoldTex : à Magnapole, comme ailleurs, le confort des uns semble bâti sur la vie de milliers d’autres…
Ce nouveau roman de Laurent Gaudé est un miroir tendu à nos sociétés consuméristes en proie à l’effondrement. Mais il abrite aussi l’idée d’un ailleurs, d’un refuge face au désastre, nommé résistance.
Les deux dispo chez Actes Sud.
Mais l'auteur, qui n’a pas voulu mettre son nez dans le processus de création du long-métrage de Cédric Jimenez a laissé entendre : "Je n’attends pas du film qu’il corresponde au livre."
Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant, malgré l’insurrection. Et dans le sang de la répression massive qui s’est abattue sur le peuple révolté, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d’un adieu à sa nation, il s’est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est “chien” – c’est-à-dire flic – et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette Cité régie par GoldTex, fleuron d’un post–libéralisme hyperconnecté et coercitif. Mais au détour d’une enquête le passé va venir à sa rencontre.
C’est dans une salle sombre, au troisième étage d’une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ, que Zem Sparak passe la plupart de ses nuits. Là, grâce aux visions que lui procure la technologie Okios, aussi addictive que l’opium, il peut enfin retrouver l’Athènes de sa jeunesse. Mais il y a bien longtemps que son pays n’existe plus. Désormais expatrié, Zem n’est plus qu’un vulgaire "chien", un policier déclassé fouillant la zone 3 de Magnapole sous les pluies acides et la chaleur écrasante.
Un matin, dans ce quartier abandonné à sa misère, un corps retrouvé ouvert le long du sternum va rompre le renoncement dans lequel Zem s’est depuis longtemps retranché. Placé sous la tutelle d’une ambitieuse inspectrice de la zone 2, il se lance dans une longue investigation. Quelque part, il le sait, une vérité subsiste. Mais partout, chez GoldTex, puissant consortium qui assujettit les pays en faillite, règnent le cynisme et la violence. Pourtant, bien avant que tout ne meure, Zem a connu en Grèce l’urgence de la révolte et l’espérance d’un avenir sans compromis. Il a aimé. Et trahi.
Sous les ciels en furie d’une mégalopole privatisée, "Chien 51" se fait l’écho de notre monde inquiétant, à la fois menaçant et menacé. Mais ce roman abrite aussi le souvenir ardent de ce qui fut, à transmettre pour demain, comme un dernier rempart à notre postmodernité.
Apparemment, la suite est sortie en août de cette année : Zem :
De retour dans les rues de Magnapole, Zem Sparak, l’ancien flic déclassé de la zone 3 – le "chien" au matricule 51 – assure désormais la sécurité rapprochée de Barsok, l’homme qui a promis d’abolir les différences de classe et de réunifier la ville.
À l’approche du jour censé célébrer l’avancée des Grands Travaux, et alors que toutes les caméras sont tournées vers le port où arrive un cargo chasseur d’icebergs, un container livre une funeste découverte : assis côte à côte, cinq cadavres anonymes portent les traces d’atroces souffrances. L’occasion pour Zem de retrouver l’inspectrice chargée de l’enquête, Salia Malberg. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce que cache le consortium GoldTex : à Magnapole, comme ailleurs, le confort des uns semble bâti sur la vie de milliers d’autres…
Ce nouveau roman de Laurent Gaudé est un miroir tendu à nos sociétés consuméristes en proie à l’effondrement. Mais il abrite aussi l’idée d’un ailleurs, d’un refuge face au désastre, nommé résistance.
Les deux dispo chez Actes Sud.
Mais l'auteur, qui n’a pas voulu mettre son nez dans le processus de création du long-métrage de Cédric Jimenez a laissé entendre : "Je n’attends pas du film qu’il corresponde au livre."
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Re: Chien 51 (Cédric Jimenez _ 2025)
D'après quelques chroniques de Sens Critique le film serait assez éloigné du roman:Stilleben a écrit : ven. oct. 17, 2025 11:54 pmFaudrait comparer avec le roman dont le film est tiré
https://www.senscritique.com/film/chien ... /330933728
https://www.senscritique.com/film/chien ... /310491321
https://www.senscritique.com/film/chien ... /330595532
Le film devrait faire 350 000-400 000 entrées en première semaine), en cas de succès j'imagine qu'il y aura probablement une ou des suites. Mais il faut voir aussi avec le budget investi (40/50 millions d'euros?)..
Re: Chien 51 (Cédric Jimenez _ 2025)
Le film n'est pas à la hauteur des attentes, mais je n'ai pas passé un mauvais moment, l'histoire est simple et déjà vue, mais c'est plutôt bien fait et je ne me suis pas ennuyé.
Re: Chien 51 (Cédric Jimenez _ 2025)
L'erreur typique du cinéma français de genre, quoi : des scénarios pas assez bétonnés et dont on voit vite les failles...dario carpenter a écrit : sam. oct. 18, 2025 10:43 amD'après quelques chroniques de Sens Critique le film serait assez éloigné du romanStilleben a écrit : ven. oct. 17, 2025 11:54 pmFaudrait comparer avec le roman dont le film est tiré
L'une des rares exceptions qui m'a vraiment marqué ces dernières années, c'est Le Règne animal pour lequel je crie au chef-d'œuvre. Et dont je rêverais de voir une préquelle nous expliquant comment tout ça a débuté.
Re: Chien 51 (Cédric Jimenez _ 2025)
j'aurais bien voulu défendre le film mais va falloir descendre..., si c'était de rien ok à la marge... mais il souffre bien de la comparaison avec le roman (je n'ai lu que des brèves mais c'est bien moins oppressant vu le niveau climatique suffocant...)
visuellement c'est plein de détails à revoir à l'image près, mais là, sérieux, on se fout des zones quoi car on ne sent aucun enjeu de survie... et on ne nous explique RIEN sur ça en plus ! pas de chaleur, pas de pluie acide (on aurait pu croire mais non), bref ... pourquoi vouloir rejoindre une Z2 embellie mais stressante, surtout que la Z1 on s'en fiche sauf si tu veux vivre dans un vieux Paname... la zone3 c'est nawak en périph, et ça peut y ressembler sur certains spots déjà, mais t'es pas bloqué tu peux te barrer à la plage
et bon pour un flic désabusé en Z3.. son appart est classe et avec une belle vue
autant la fin est correcte, autant l'enjeu est débile, et présage bien ce qu'on nous prépare ! des IA débiles (déjà que celle du film est assez light SI les humains ne complètent pas bien les infos
) alors qu'il ne faut pas pointer la police et les pauvres et la sécurité, mais tout le système ! et le ministre paniqué.. pathétique
... (entre autres tarés, le vrai mégalo : Larry Ellison, nous prépare un beau futur bien dangereux à ces niveaux de drônes !!)
y'a un moment marrant.. j'ai failli penser à une suite du 5eme élément, quand il surgit de la Seine (clean, pas la Seynoise d'oligo excréments façon Les inconnus), on croirait un vieux Korben du 5eme élément
, et je passe sur l'absence de surveillance maritime genre barrière laser détecteurs etccc entre Z2 et Z1, naze...
mais la blague surtout , là où ça déconne complet, déjà les acteurs devraient se dire.. mais hé pourquoi je fais ça ou ne réfléchis pas là sur ce manque de logique et réalisme ?!, avec La blessure
visuellement c'est plein de détails à revoir à l'image près, mais là, sérieux, on se fout des zones quoi car on ne sent aucun enjeu de survie... et on ne nous explique RIEN sur ça en plus ! pas de chaleur, pas de pluie acide (on aurait pu croire mais non), bref ... pourquoi vouloir rejoindre une Z2 embellie mais stressante, surtout que la Z1 on s'en fiche sauf si tu veux vivre dans un vieux Paname... la zone3 c'est nawak en périph, et ça peut y ressembler sur certains spots déjà, mais t'es pas bloqué tu peux te barrer à la plage


autant la fin est correcte, autant l'enjeu est débile, et présage bien ce qu'on nous prépare ! des IA débiles (déjà que celle du film est assez light SI les humains ne complètent pas bien les infos


y'a un moment marrant.. j'ai failli penser à une suite du 5eme élément, quand il surgit de la Seine (clean, pas la Seynoise d'oligo excréments façon Les inconnus), on croirait un vieux Korben du 5eme élément

mais la blague surtout , là où ça déconne complet, déjà les acteurs devraient se dire.. mais hé pourquoi je fais ça ou ne réfléchis pas là sur ce manque de logique et réalisme ?!, avec La blessure
Spoiler : :
Modifié en dernier par fiend41 le mar. oct. 21, 2025 11:44 am, modifié 3 fois.
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Re: Chien 51 (Cédric Jimenez _ 2025)
Plutôt bien aimé pour ma part. Sur le fond, ça reste relativement classique... On pense à plein d'influences SF connues de tous (Minority report, Robocop, Blade Runner, Soleil vert ...) mais les voir intégrées dans un univers français apporte un intérêt supplémentaire, ou du moins une pointe d'originalité, ne serait-ce que visuellement. Certains trucs sont un peu tirés par les cheveux, d'autres finalement assez proches de ce qu'on connait déjà au quotidien à Paris. (le périph' n'est il pas déjà une sorte de "frontière" sociale implicite ?) Niveau mise en scène, on retrouve le sens de l'efficacité de Jimenez, une chouette utilisation immersive de la musique (même si parfois un peu lourdingue). Mais comme sur d'autres de ses films, ce qu'il gagne en sens visuel et punch, on le perd un peu en profondeur et en émotion. Le film lance quelques pistes de réflexion, mais n'a pas forcément le temps (ou les moyens ?) de tout développer en profondeur, on reste souvent à la surface. Voilà, on ne tient pas un nouveau chef d'œuvre de la SF, mais tout de même un essai ambitieux de polar d'anticipation hexagonal, plutôt bien torché et mené tambour battant. C'est déjà pas mal !
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "