- Chuck Norris toujours impérial en James Braddock, entre machine de guerre et figure paternelle inattendue.
- Une réalisation solide et efficace signée, qui sait comment monter des scènes d’action nerveuses et lisibles.
- Un body count élevé et une violence frontale typique de la Cannon.
- Une scène culte où Braddock utilise un lance-grenades modifié équipé d'une baïonnette à ressort, pour infliger l’un des meurtres les plus brutaux et mémorables de la franchise.
- Le bad guy est excellent, ultra haineux et involontairement drôle à force de répéter "Braddock !!!"
Les moins :
- En comparaison, les Rambo sont des documentaires de guerre tellement le film est surréaliste : il faut voir Chuck au milieu d'un camp qui reste sans bouger et massacre tout sans se prendre une égratignure, ou la longue fuite du camion rempli d'enfants bombardé par des dizaines de missiles qui explosent à côté.
- D'après les deux premiers films, Braddock est censé être MIA de 1972 à 1982, mais ici il est à Saigon en 1975... Bon, ok.
Contre toute attente, il s'agit pour moi du meilleur épisode de la trilogie M.I.A. C’est du pur cinéma d’action 80’s Cannon, cheesy, bourrin, mais très généreux en bastons, explosions et moments de bravoure. Le 3e acte rappelle beaucoup Rambo III sorti la même année (l'infiltration dans le camp de prisonniers, le gamin, l'hélico, etc.). Chuck Norris livre exactement ce qu’on attend de lui : du charisme monolithique, de la violence cathartique et du héros invincible. En regardant le film, je me revoyais à jouer à la guerre avec mes Playmobil, et c'est exactement ce que j'imaginais !
A noter la présence de Keith David (The Thing) dans un petit rôle au début du film !