La Grande Menace (The Medusa Touch) - Jack Gold (1978)
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Bon, j'ai craqué, je l'ai quand même acheté : quel bonheur!
La copie est vraiment chouette : c'est une franche amélioration par rapport au pressage anglais qui manquait singulièrement de relief, de couleurs -copie un peu passée-. (et au passage sans 16/9, sans notes, sans rien).
La musique : inquiétante par moments, envolées à couper le souffle dans les scènes de catastrophe.
Lee Remick : extraordinaire actrice hélas un peu oubliée. Dr Zonfeld forever.
Richard Burton : monstrueux de colère retenue
Lino Ventura : grand, simplement.
Ce film fait partie des 10 meilleurs films que j'aie jamais vu. Il suffit que je mette en route le film pour que je ne puisse me décoller de l'écran. Il pose des questions essentielles à mes yeux. Il est exceptionnel. Voilà.
La copie est vraiment chouette : c'est une franche amélioration par rapport au pressage anglais qui manquait singulièrement de relief, de couleurs -copie un peu passée-. (et au passage sans 16/9, sans notes, sans rien).
La musique : inquiétante par moments, envolées à couper le souffle dans les scènes de catastrophe.
Lee Remick : extraordinaire actrice hélas un peu oubliée. Dr Zonfeld forever.
Richard Burton : monstrueux de colère retenue
Lino Ventura : grand, simplement.
Ce film fait partie des 10 meilleurs films que j'aie jamais vu. Il suffit que je mette en route le film pour que je ne puisse me décoller de l'écran. Il pose des questions essentielles à mes yeux. Il est exceptionnel. Voilà.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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j'irais pas jusque là mais l'un des 10 meilleurs films sur lesquels j'ai aimé bossé pour les bonus. Ils ne sont pas extraordinaires mais j'avais très envie de bosser dessus. Je l'aurais même fait pour rien, mais faut pas le répéterSuperwonderscope a écrit : Ce film fait partie des 10 meilleurs films que j'aie jamais vu.


Effectivement question très pertinente et sur lequel je n'ai évidemment pas de réponse...John Morlar bavarde plusieurs heures avec un clochard. Qui est ce clochard, et pourquoi dit-il "incroyable" en le voyant par la fenêtre?
Qq'un a t- il une idée ? Je me demande si ce n'est pas Lovelace, son ancien client qui a finit écrasé par un bus (aurait-il causé un tort à Morlar?)...
Oui même si on s'attend à des bonus un peu plus "intératifs" les textes proposés sont très intéressants et plutôt complets. je salut en tout cas l'effort.j'irais pas jusque là mais l'un des 10 meilleurs films sur lesquels j'ai aimé bossé pour les bonus. Ils ne sont pas extraordinaires mais j'avais très envie de bosser dessus.
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SCANDALE! OUTRAGE! HONTE!
LA GRANDE MENACE EN DVD Z2 FRANCAIS EST CUT!
Je suis vert de rage! Il manque un peu plus de 5 mn entre le dvd z2 UK et le z2 français (qu'il s'agisse de la VO ou de la Vf).
attention,il y a des spoilers!
J'ai commencé à tiquer au milieu du film car il manquait des plans de coupe et bon, je n'y ai pas trop prete attention. mais la scène de la cathédrale est totalemen tronquée! il manque tous les plans sanglants et (c'est ce qui m'a frappé) la scène où Lino Ventura conduit jusqu'à l'hopital puis court dans les couloirs est raccucies de plusieurs plans. il manque un plan de pusieurs secondes de Gordon jackson, la mort du pretre, la mort d'Harry Andrews...il y a donc eu remontage (des scènes se trouvent avant ou après la course de Lino ventura) et quelques coupes ça et là de plans un peu trop "chocs" peut etre?
En réécoutant le Cd de la musique de MJ Lewis, c'est encore plus flagrant : des mesures entières ont été coupées et le rythme s'afaisse en cours de route. Au finish, on note à 1h35 '38 un changement dans la piste sonore qui devient comme étouffée (c'est la où la coupe est la plus visible)
Le générique final a été visiblement refait..même le générique final de la cope que j'ai enregistré en VF sur M6 il y a une douzaine d'années contenait le générique original en anglais et les dites scènes
C'est pas la fin du monde, certes mais je suis totalment dégouté. Elepahnt ne remportait pas mes suffrages aux vues des éditions pourraves des DeCoteau qu'ils ont sorti mais là c'est le pompon. Qui plus est, ces fumiers indiquent 104 mn sur la jaquette pour la durée du film alors qu'il arrive à peine à 99, VF comme VO.
remboursez, merde!!!!

LA GRANDE MENACE EN DVD Z2 FRANCAIS EST CUT!
Je suis vert de rage! Il manque un peu plus de 5 mn entre le dvd z2 UK et le z2 français (qu'il s'agisse de la VO ou de la Vf).
attention,il y a des spoilers!
J'ai commencé à tiquer au milieu du film car il manquait des plans de coupe et bon, je n'y ai pas trop prete attention. mais la scène de la cathédrale est totalemen tronquée! il manque tous les plans sanglants et (c'est ce qui m'a frappé) la scène où Lino Ventura conduit jusqu'à l'hopital puis court dans les couloirs est raccucies de plusieurs plans. il manque un plan de pusieurs secondes de Gordon jackson, la mort du pretre, la mort d'Harry Andrews...il y a donc eu remontage (des scènes se trouvent avant ou après la course de Lino ventura) et quelques coupes ça et là de plans un peu trop "chocs" peut etre?
En réécoutant le Cd de la musique de MJ Lewis, c'est encore plus flagrant : des mesures entières ont été coupées et le rythme s'afaisse en cours de route. Au finish, on note à 1h35 '38 un changement dans la piste sonore qui devient comme étouffée (c'est la où la coupe est la plus visible)
Le générique final a été visiblement refait..même le générique final de la cope que j'ai enregistré en VF sur M6 il y a une douzaine d'années contenait le générique original en anglais et les dites scènes
C'est pas la fin du monde, certes mais je suis totalment dégouté. Elepahnt ne remportait pas mes suffrages aux vues des éditions pourraves des DeCoteau qu'ils ont sorti mais là c'est le pompon. Qui plus est, ces fumiers indiquent 104 mn sur la jaquette pour la durée du film alors qu'il arrive à peine à 99, VF comme VO.
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Ben vi regardes bien. Mon enregistrement de M6 a longtemps tourné mais c très clair.
En tous cas ils vont se prendre un courrier de ma part et la publicité mensongère, faut pas me la faire non plus. Je veux bien dépenser de l'argent là où il faut mais J'ai horreur qu'on me prenne pour un gogo
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après renseignement, le master utilisé sur le DVD fr est le même que celui vu sur Ciné-cinémas.
En fait, et là c'est moi que cela engage, il y avait le choix entre un master 16/9 tout neuf tout beau mais visiblement censuré ou un vieux master 1.33 4/3 délavé et "peut-être" Uncut, ce qui n'est pas sûr.
AU final, c'est con d'avoir des plans manquants mais visiblement aussi des plans en +, mais surtout on est parvenu à éviter le nouveau doublage VF sans la voix de Lino Ventura, ce qui est déjà une grande victoire.
En fait, et là c'est moi que cela engage, il y avait le choix entre un master 16/9 tout neuf tout beau mais visiblement censuré ou un vieux master 1.33 4/3 délavé et "peut-être" Uncut, ce qui n'est pas sûr.
AU final, c'est con d'avoir des plans manquants mais visiblement aussi des plans en +, mais surtout on est parvenu à éviter le nouveau doublage VF sans la voix de Lino Ventura, ce qui est déjà une grande victoire.
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SPOILERJérôme a écrit :Je viens de vérifier une courte scène.
à 1h35'26'' sur le DVD, il y a un plan où du sang gicle sur un mur. Eh ben, cette scène n'est pas dans la copie passée sur FR3 voici près de dix ans, donc il a des différences selon les copies.
J'ai pas encore vérifié le reste.
Je n'ai pas encore vu le dvd, mais je me souviens d'avoir vu le film une fois sur la BBC en "vo" (je met des " " vu que ce terme est assez peu approprié pour ce genre de co-prod.) et que lors du final apocalyptique dans Westminster abbey, j'ai decouvert de grosses differences par rapport a la version française que j'avais en k7.
Plusieur plan de destructions avait inexplicablement été coupé de la version télé que j'avais; entre autres, la scene se terminait par un plan de la cathedrale rasée au niveau du sol, plan que je n'avais pas sur ma version télé.
Est-ce que ces differences se retrouve aussi sur le dvd?
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Revu hier ce film pour la 97eme fois, parce qu'il le vaut bien.
Loin des habituels Prism ou Dolph Lundgren, je me suis attardé sur ce qui se cache derrière ce film qui, tout comme "la grande bouffe" (qui sous couvert de la nourriture cache une réflexion sur la femme) ou "Delivrance" (qui relève plus de l'étude d'une micro-société), possède un second degré de lecture très intéressant...
Attention Spoilers
Le titre VF du film, plus abordable, est donc "la grande menace". Mais qui est réellement cette grande menace ? Fort logiquement, il s'agit de Richard Burton (Morlar dans le film), l'homme aux pouvoirs télékinésiques se qualifiant lui-même comme "l'homme qui a le pouvoir de détruire". Le film ce clôt du reste sur cette phrase, cette pensée horrible qui traverse l'esprit de Ventura lorsqu'il se rend compte de l'"immortalité" de Morlar.
Car dans cette phrase, il faut bien comprendre que Morlar est l'Homme avec un grand "H". Il représente l'humanité qui se détruit et court à sa perte. L'Homme qui, dans sa soif immuable de comprendre et de maîtriser son environnement, provoque des catastrophes. Ainsi, à l'image de "l'humain qui comprend le soleil et crée l'énergie atomique" (je cite le personnage de Burton dans le film), Morlar cherche à se comprendre (besoin d'une psy), à se maîtriser et à contrôler ce qui lui a été donné (son "don"). Une fois qu'il l'a compris et maîtrisé, il provoque des catastrophes en croyant sincèrement être dans le vrai (puis sa perte via son Psy qui va décider de le tuer).
Le personnage s'attaque donc sciemment à l'église, symbole à ses yeux de l'autodestruction, création de l'Homme qui engendra les guerres de religions au nom desquelles l'homme n'a cessé de détruire l'homme au fil des siècles. L'église sera du reste montrée comme cupide, refusant d'admettre sa fin proche (Ventura tente de les convaincre que la cathédrale va s'effondrer sur leurs têtes) et souhaitant/espérant jusqu'au bout construire et aller de l'avant en réunissant les fonds nécessaires à la rénovation du bâtiment. Encore une fois, l'Homme veut maîtriser mais l'Homme aveuglé court à sa perte.
Puis, Morlar s'attaquera à une centrale nucléaire, création humaine encore, tentative de maîtriser l'environnement, qui amènera sans doute la destruction de l'Homme.
La scène finale du film, montrant Ventura devant l'électro-encéphalogramme de Morlar, inaltérable, impossible à stopper, conclu merveilleusement "la grande menace". Car encore une fois, Morlar, à l'image de l'Homme et de sa folie dévastatrice ne peut être arrêté, ne peut être freiné. L'Homme continuera de détruire, au nom de ces idéaux, de sa volonté de comprendre, de tout maîtriser.
Enfin, le titre original. En VO, le film s'appelle "the Medusa touch" et le générique d'introduction se contente d'un plan fixe sur un tableau représentant la Méduse. Ventura rappellera durant le film que Méduse est un être maudit. Mais pas seulement. Méduse est l'une des 3 gorgones (la seule qui soit humaine et donc représentative de l'Homme), fille de Phorcys et de Céto, bannit, enlaidit (sa superbe chevelure est transformé en amas de serpents), elle a le pouvoir de détruire les hommes qui la regarde, tout comme Morlar à le pouvoir de destruction des hommes. Mais Méduse provoquera sa propre perte (elle s'autodétruit en regardant son reflet dans le bouclier de Persée) tout comme l'Homme ne cesse donc de provoquer la sienne...
A noter par ailleurs l'intensité du regard de Méduse (montré au générique donc) qui se doit d'être rapproché du regard (hallucinant) de Richard Burton dans le film.
Nous avons donc Morlar, incarnation de Méduse mais plus largement de l'humain, possédant le pouvoir de comprendre (Morlar est extrêmement clairvoyant dans le film et possède un sens critique très aigu), mais surtout de détruire et de se mener à sa propre perte...
Voilà, j'en ai fini maintenant avec cette vision du film qui personnellement m'a frappé hier (sans que j'ai rien fumé) et m'a permis de voir cet excellent film sous un jour nouveau.
Loin des habituels Prism ou Dolph Lundgren, je me suis attardé sur ce qui se cache derrière ce film qui, tout comme "la grande bouffe" (qui sous couvert de la nourriture cache une réflexion sur la femme) ou "Delivrance" (qui relève plus de l'étude d'une micro-société), possède un second degré de lecture très intéressant...
Attention Spoilers
Le titre VF du film, plus abordable, est donc "la grande menace". Mais qui est réellement cette grande menace ? Fort logiquement, il s'agit de Richard Burton (Morlar dans le film), l'homme aux pouvoirs télékinésiques se qualifiant lui-même comme "l'homme qui a le pouvoir de détruire". Le film ce clôt du reste sur cette phrase, cette pensée horrible qui traverse l'esprit de Ventura lorsqu'il se rend compte de l'"immortalité" de Morlar.
Car dans cette phrase, il faut bien comprendre que Morlar est l'Homme avec un grand "H". Il représente l'humanité qui se détruit et court à sa perte. L'Homme qui, dans sa soif immuable de comprendre et de maîtriser son environnement, provoque des catastrophes. Ainsi, à l'image de "l'humain qui comprend le soleil et crée l'énergie atomique" (je cite le personnage de Burton dans le film), Morlar cherche à se comprendre (besoin d'une psy), à se maîtriser et à contrôler ce qui lui a été donné (son "don"). Une fois qu'il l'a compris et maîtrisé, il provoque des catastrophes en croyant sincèrement être dans le vrai (puis sa perte via son Psy qui va décider de le tuer).
Le personnage s'attaque donc sciemment à l'église, symbole à ses yeux de l'autodestruction, création de l'Homme qui engendra les guerres de religions au nom desquelles l'homme n'a cessé de détruire l'homme au fil des siècles. L'église sera du reste montrée comme cupide, refusant d'admettre sa fin proche (Ventura tente de les convaincre que la cathédrale va s'effondrer sur leurs têtes) et souhaitant/espérant jusqu'au bout construire et aller de l'avant en réunissant les fonds nécessaires à la rénovation du bâtiment. Encore une fois, l'Homme veut maîtriser mais l'Homme aveuglé court à sa perte.
Puis, Morlar s'attaquera à une centrale nucléaire, création humaine encore, tentative de maîtriser l'environnement, qui amènera sans doute la destruction de l'Homme.
La scène finale du film, montrant Ventura devant l'électro-encéphalogramme de Morlar, inaltérable, impossible à stopper, conclu merveilleusement "la grande menace". Car encore une fois, Morlar, à l'image de l'Homme et de sa folie dévastatrice ne peut être arrêté, ne peut être freiné. L'Homme continuera de détruire, au nom de ces idéaux, de sa volonté de comprendre, de tout maîtriser.
Enfin, le titre original. En VO, le film s'appelle "the Medusa touch" et le générique d'introduction se contente d'un plan fixe sur un tableau représentant la Méduse. Ventura rappellera durant le film que Méduse est un être maudit. Mais pas seulement. Méduse est l'une des 3 gorgones (la seule qui soit humaine et donc représentative de l'Homme), fille de Phorcys et de Céto, bannit, enlaidit (sa superbe chevelure est transformé en amas de serpents), elle a le pouvoir de détruire les hommes qui la regarde, tout comme Morlar à le pouvoir de destruction des hommes. Mais Méduse provoquera sa propre perte (elle s'autodétruit en regardant son reflet dans le bouclier de Persée) tout comme l'Homme ne cesse donc de provoquer la sienne...
A noter par ailleurs l'intensité du regard de Méduse (montré au générique donc) qui se doit d'être rapproché du regard (hallucinant) de Richard Burton dans le film.
Nous avons donc Morlar, incarnation de Méduse mais plus largement de l'humain, possédant le pouvoir de comprendre (Morlar est extrêmement clairvoyant dans le film et possède un sens critique très aigu), mais surtout de détruire et de se mener à sa propre perte...
Voilà, j'en ai fini maintenant avec cette vision du film qui personnellement m'a frappé hier (sans que j'ai rien fumé) et m'a permis de voir cet excellent film sous un jour nouveau.