sur le fameux homme à l'origine du rapport sur la sexualité des américains.
récrit et éalisé par Bill Condon (Candyman 2, Gods and Monsters) avec unebelle distrib : Liam Neeson, Laura Linney (une des meilleures actrices du monde!), Chris O'Donnel, Timothy Hutton, Peter Sasgaard...
Je l'attend de pied ferme
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
kill bill a écrit :Il était aussi le scénariste de Chicago, film que je n'ai pas vu et que je n'ai pas envie de voir, mais bon, c'était juste pour l'info...
C'est aussi le scénariste de "les envahisseurs sont parmis nous" une toute pitite série B sympatoche des 80's et le réalisateur de l'excellent téléfilm "Murder 101" avec Pierce Brosnan... Un garçon tout à fait fréquenctable donc.
Kinsey est sous le feu croisé de plusieurs groupes ultra-conservateurs religieux US qui veulent battre en brèche la politique de distribution mise en place par Fox Searchlight. En l'occurence c'est aussi la personnalité de Kinsey qui est accusé de promouvoir " le sida, les maladies sexuellement transmissibles, les abus sexuels sur enfants, l'inceste et la pornographie"
Le plus drole dans l'affaire, c'est que le film est distribué par Fox searchlight, qui est dans le giron de Rupert Murdoch, le conservateur proche de Bush, patron également de Fox News, la chaine de télé pro-Bush. Le responsable de l'institut Culture et Famille (conservateur) a indiqué au Washington Post que les spectateurs conservateurs américians aiment Fox News pour apporter "un sens de l'équilibre" mais que Fox Network d'un autre côté "mène la télé à l'égout par son emphase permanente sur le sexualité".
Ceci dit, une chaine cablée New yorkaise vient de refuser un sport TV de pub pour Kinsey, le trouvant "trop provocateur et trop commercial"
Le film est un succès critique et sa sortie limitée est actuellement bien sentie, avec le meilleur score nombre spectateurs/nombre d'écrans aux USA. Liam Neeson, Laura Linney, Lynn Redgrave et Bill Condon sont pressentis comme des candidats sérieux aux Oscars.
Source :imdb + Washington Post
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C'est plutôt pas mal ce Kinsey.
On suit donc l'histoire de scientifique collectionnant les témoignages des concitoyens américains sur leur sexualité.
Liam Neeson est fidèle a lui même, c'est à dire impeccable.
Laura Linney est tjs aussi belle en plus d'être touchante.
Le film dure presque 2h et passe comme une lettre à la poste, le peu de manichéisme du scénario provienne de fait réel, donc pas de reproche.
Le film se paye même le luxe d'être touchant sur la toute fin du film.
Au passage score discret mais sympathique du trop rare Carter Burwell.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Cà commence un peu comme du Le cercle des poètes disparus et çà fait un peu peur (enfin personnellement), puis finalement le film devient un peu plus percutant, en essayant de coller au plus proche de la réalité, sans choquer, tomber dans l'excès ou la provoque, un peu comme son personnage d'ailleurs...
Mais il reste toujours ce côté hollywoodien, qui fonctionne parce que le scénario est fort bien écrit explorant de plus en plus profondément son sujet n'omettant pas de parler de la part sombre de ce theme, de sa complexité et de tous les problèmes qu'il pose.
Encore une histoire de scientifique farfelu et obstiné qui frôle la folie (A perfect mind...) et qui est un peu le pendant négatif de la louffoquerie du docteur Kelogs par exemple, mais gràce à Bill Condon le film sort un peu des sentiers battus et réussi à être convaincant.
Et comme l'a dit Allan la fin est assez poignante...
En effet, le début fait penser à une nième biopic hollywoodienne (et Tim Curry qui en rajoute sur le cote universitaire coincé), avant d'enfoncer le clou de la sexualité pour tous dans les cours, photos à l'appui. C'est à ce moment que le film prend tout son sens. Pas étonnant que même lors de sa sortie, les hordes de bien pensants US aient fondu sur le film arguant sa pornographie rampante.
Le même genre de personnages et de lobbyistes que Kinsey tenta de contrer toute sa vie.
J'y ai appris plein de choses en voyant ce film, non seulement sur la vie du-dit Kinsey mais également sur Bill Condon. Ecartelé entre une major et sa volonté de disposer du matériau Kinsey et de le rendre plus personnel. Un exercice de grand écart permanent.
Le grand défaut du film est d'avoir voulou couvrir trop d'éléments. Entre le combat mené par Kinsey, sa vie privée et la fine ligne entre son oeuvre et sa vie. Celles de ses collaborateurs. Sa relation avec la fondation Rockfeller. le maccarthysme. Meme si tout cela était (forcément) lié, cela fait beaucoup de choses, ce qui, à mon gout, le rend moins percutant sur son propos.
Neeson déborde d'énergie, mais c'est du cote de Laura Linney (toujours extraodinaire, notamment dans la scène où son mari lui explique avoir eu une liaison). Peter Sasgaard étonne de par sa maturité d'acteur, jouant sur sa fragilité.
A noter un William Sadler étonnant, dans le role d'un incroyable pédophile racontant son histoire, dpeuis le viol de son père jusqu'à sa sexualité hyperactive, dans un discours brut écouté avec un détachement incroyable par Kinsey, fidèle à ses règles de départ (écouter sans juger, même dans les cas extremes, et noter, noter noter). ce qui a pu en choquer plus d'un, à l'époque, tout comme les spectateurs actuels.
La fin, en effet, est magnifique. Et on évite les sempiternels tableaux à lire expliquant le pourquoi du comment, ce qu'ils sont devenus, etc. L'image se suffit à elle-même, la fonction du cinéma.
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