Venus in fur
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Venus in fur
Vu à la Cinémathèque, hier soir. Pendant tout le film je me suis dit que je donnerais tout Orson Welles pour cela.
Mais où étiez-vous ?
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"J'ai un plan, le meilleur des plans. Celui qui consiste à ne pas en avoir"
Le Caporal épinglé.
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non mais vous etes dinguos tous.
Il se passe rien dans ce film. Le mec court sur du saxo et basta. y'a pas de cul, pas de sang rien... ou alors la cinémathèque a trouvé une copie intégrale avec des scènes hard en plus
Je crois que Roderick l'avait vu le jour où il est passé. Faut que je lui pose la question ...mais bon pour moi c'estle néant absolu et la salle ronflait plutôt


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C'est très exactement pour cela que c'est bien.Superfly a écrit :Il se passe rien dans ce film. Le mec court sur du saxo et basta.

Par ailleurs, il me semble quand même que c'est une histoire d'amour fou et de vengeance.
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j'ai cru que Jess allait s'écrouler devant moi tellement il tremblait. Il arrivait à peine à tenir le stylo. J'ai du lui mettre des coups de lattes pour qu'il finisse son autographe.
Mais sinonils sont sympas effectivement. Klaus était là aussi je crois .... Je me souviens de la queue dehors. Hallucinante. Libé en avait parlé dans son édition du jour. Cqfd. Les bobos étaient venus en masse.


Mais sinonils sont sympas effectivement. Klaus était là aussi je crois .... Je me souviens de la queue dehors. Hallucinante. Libé en avait parlé dans son édition du jour. Cqfd. Les bobos étaient venus en masse.
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Parce que c'est bouleversant de beauté.Superfly a écrit : La personne n'a rigolé ... c'était impossible

Cela dit, cela arrive malheuresement souvent que les gens rient dans les salles. Parfois c'est justifié (il y a des films ridicules, autant en prendre son parti et rire) et parfois c'est de l'ironie stupide. Les temps sont comme cela. J'ai toujours préféré les cinéastes sincères et parfois candides à ceux qui recherchent la connivence rigolarde du public. Il y en a beaucoup aujourd'hui et celà encourage les comportements imbéciles des ricaneurs face à des films qui ne le méritent pas. Cela dit, on ne sait jamais dans une bande de dix spectateurs qui ricanent il y en a peut-être un qui peut être touché secrètement. Et bien dans ce cas c'est gagné, cela valait le coup d'être dans la salle avec les neuf autres connards. Les séances bis de la cinémathèque ont évolué de ce point de vue là. Ceux qui y allaient au début comme au cirque, soit ont cessé d'y aller au bout d'un moment, soit ont petit à petit été convaincus que ce qu'ils voyaient pouvait avoir de la valeur et ne méritait pas le mépris. Il ya aujourd'hui très peu de gens qui rigolent bêtement à ces séances, sauf quand ils sont face à un nanar qui engendre la bonne humeur. Mais ça, c'est normal.
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