Windtalkers - Les messagers du vent de John Woo (2002)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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J'ai beau être fan de John Woo (voir mon avatar) ce Windtalker m'a laissé totalement indifférent et ce que ce soit dans la version ciné ou director's cut. Il y a bien quelques belles choses (le magnifique premier plan sur l'eau et le papillon) mais Nicolas Cage en fait des tonnes, les combats sont banals (Woo hésite sans cesse entre classicisme et Saving Private Ryan-like et ça se sent) et il se dégage du film un espèce de mièvrerie (passant par le personnage de l'indien con comme c'est pas permis) inhabituel chez John Woo (pourtant ces films sont pétris de thèmes extrêmement proches).
Ce n'est pas non plus un film horrible. C'est juste décevant de la part du grand John.
Ce n'est pas non plus un film horrible. C'est juste décevant de la part du grand John.

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Bah moi j'ai bien aimé ce film de John Woo (non pas taper svp) même si ce n'est pas son meilleur film loin de là ! De belle scène de bataille et une forte histoire d'amitié avec un bon Nicolas Cage !
Un bon film de soldat pour moi !
Un bon film de soldat pour moi !
"Je garde toujours une balle pour moi ou pour mon ennemi !"
Gamertag Xbox live : jakoda
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C'est un nouveau montage? car il y a déjà un director's cut qui est sorti en zone 1.
http://www.coindudvd.com/review/guerre/ ... rs_de.html
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Re: WINDTALKER de john Woo
Enfin vu en loc’ (physique) ce John Woo guerrier ricin. Plus trop sur de pourquoi je ne l’ai pas vu au cinema? Les TRES mauvaises critiques peut-être…? M’enfin, passons.
D’abord, un sujet intéressant et pointu et une superbe introduction des indiens Navajos pour lesquels Woo a visiblement beaucoup d’affection. Immédiatement contrebalancee (et coulee!) par une entree en scene de Cage dans un combat contre les “japs” qui fait limite Z (p.ree, tous ces japonais qui attaquent de l’hors-champ—incroyable de c.nnerie!
).
M’enfin, Woo trouve ses marques avec le débarquement a Saipan qui oscille entre chaos de la situation et parfaite orchestration, le tout ponctue de petits moments d’emotions.
Si le cote guerrier de l’aventure est vraiment bien rendu, le cote “transculturel” passe malheureusement…un chouillat a la trappe, ce qui est un peu le comble dans cette entreprise…
Certes, on a la camaraderie de l’armee qui triomphera petit a petit du racisme originel, mais ca reste léger, très léger (et hyper-balise!), sans compter que le personnage de Cage (soldat US) est trop mis en avance par rapport a celui du soldat Navajo qui aurait du être mis plus au centre du récit avec ses “compatriotes”
.
Le film me parait assez “decale” entre son sujet—plutot “revisioniste”—et sa forme—TRES classique. En fait c’est simple, a un moment, les relations entre les soldats, ou alors, la mise en scene(?) m’a littéralement fait penser a From here to Eternity (1953). Bref, plus “classique”, tu meurs.
Bon, ca reste John Woo et les combats/fusillades sont sanglantes, mais comme d’un autre cote, il joue (comme a son habitude) la carte de l’armitie (ensanglantee), on en revient a un film “heroique”, bref on revient a la case depart avec un film de guerre "heroique" un peu lambda, voire "vieillot"...(Pas que j'aime pas les vieux classiques, mais un film recent qui se la joue "vieux" film, euh...
)
A vrai dire, A Bullet in the Head (vu dans les années 90s, je crois en VHS et, je crois, et en VF si je me rappelle), l’autre film de guerre de Woo, ne m’avait deja pas convaincu a l’époque
.
D’ou, un peu l’impression que la guerre, pour Woo, c’est une question de mettre en evidence ses elements favoris—amitie, sacrifice, ici sans doute matinees d’un désir “d’integration” de Woo lui-meme (a Hollywood et par ricochet, aux USA), mais quelque part, la guerre en elle-même, ca ne me parait pas vraiment la tasse de the du réalisateur, pour ne pas dire qu’il n’était pas forcément le meilleur choix pour le siege de realisateur.
Au final, cote cascades et grand spectacle (et petites emotions), le public est servi, mais cote grandes emotions, c’est pas trop ca…
Bon, compare d’autres films de la période US de Woo (Hard Target (1993) ) c’est plus ambitieux, (Face/Off (1997) ), c’est plus profond, (Paycheck(2003) c’est, euh...“bon”
, mais pour le reste, ca reste en-dessous de la carrière hong-kongeaise de Woo.
Un film de guerre sympa et souvent impressionnant, mais qui (a mon sens) rate un peu son sujet (i.e. gommez les Navajos et ca reste “bon”, alors que le film devrait s’effondrer…)
Bien sur, je ne dirais pas que c’est le Heaven’s Gate de Woo, mais un film qui, malheureusement, et malgre son sujet (et ses moyens), est plutôt…anecdotique au final, limite telefilmesque dans certaines scenes qui se veulent plus “intimistes”, n’est donc pas Zinnemann qui veut.
Windtalkers: 3.5 / 5 (sympa mais bancal, efficace par moment (euh…vive la guerre?), et assez longuet dans d’autres (euh…c’est nul l’amitie?). Bref, un film d’après-midi pluvieux pour euh...samedi-apremistes hydrophobes?)
D’abord, un sujet intéressant et pointu et une superbe introduction des indiens Navajos pour lesquels Woo a visiblement beaucoup d’affection. Immédiatement contrebalancee (et coulee!) par une entree en scene de Cage dans un combat contre les “japs” qui fait limite Z (p.ree, tous ces japonais qui attaquent de l’hors-champ—incroyable de c.nnerie!


M’enfin, Woo trouve ses marques avec le débarquement a Saipan qui oscille entre chaos de la situation et parfaite orchestration, le tout ponctue de petits moments d’emotions.
Si le cote guerrier de l’aventure est vraiment bien rendu, le cote “transculturel” passe malheureusement…un chouillat a la trappe, ce qui est un peu le comble dans cette entreprise…
Certes, on a la camaraderie de l’armee qui triomphera petit a petit du racisme originel, mais ca reste léger, très léger (et hyper-balise!), sans compter que le personnage de Cage (soldat US) est trop mis en avance par rapport a celui du soldat Navajo qui aurait du être mis plus au centre du récit avec ses “compatriotes”

Le film me parait assez “decale” entre son sujet—plutot “revisioniste”—et sa forme—TRES classique. En fait c’est simple, a un moment, les relations entre les soldats, ou alors, la mise en scene(?) m’a littéralement fait penser a From here to Eternity (1953). Bref, plus “classique”, tu meurs.
Bon, ca reste John Woo et les combats/fusillades sont sanglantes, mais comme d’un autre cote, il joue (comme a son habitude) la carte de l’armitie (ensanglantee), on en revient a un film “heroique”, bref on revient a la case depart avec un film de guerre "heroique" un peu lambda, voire "vieillot"...(Pas que j'aime pas les vieux classiques, mais un film recent qui se la joue "vieux" film, euh...

A vrai dire, A Bullet in the Head (vu dans les années 90s, je crois en VHS et, je crois, et en VF si je me rappelle), l’autre film de guerre de Woo, ne m’avait deja pas convaincu a l’époque

D’ou, un peu l’impression que la guerre, pour Woo, c’est une question de mettre en evidence ses elements favoris—amitie, sacrifice, ici sans doute matinees d’un désir “d’integration” de Woo lui-meme (a Hollywood et par ricochet, aux USA), mais quelque part, la guerre en elle-même, ca ne me parait pas vraiment la tasse de the du réalisateur, pour ne pas dire qu’il n’était pas forcément le meilleur choix pour le siege de realisateur.
Au final, cote cascades et grand spectacle (et petites emotions), le public est servi, mais cote grandes emotions, c’est pas trop ca…
Bon, compare d’autres films de la période US de Woo (Hard Target (1993) ) c’est plus ambitieux, (Face/Off (1997) ), c’est plus profond, (Paycheck(2003) c’est, euh...“bon”

Un film de guerre sympa et souvent impressionnant, mais qui (a mon sens) rate un peu son sujet (i.e. gommez les Navajos et ca reste “bon”, alors que le film devrait s’effondrer…)
Bien sur, je ne dirais pas que c’est le Heaven’s Gate de Woo, mais un film qui, malheureusement, et malgre son sujet (et ses moyens), est plutôt…anecdotique au final, limite telefilmesque dans certaines scenes qui se veulent plus “intimistes”, n’est donc pas Zinnemann qui veut.
Windtalkers: 3.5 / 5 (sympa mais bancal, efficace par moment (euh…vive la guerre?), et assez longuet dans d’autres (euh…c’est nul l’amitie?). Bref, un film d’après-midi pluvieux pour euh...samedi-apremistes hydrophobes?)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.