Sorti en 1978 en pleine vague teensploitation, Porci con le ali s'inscrit dans la vaste lignée des films à scandale italiens, mélant ss tabous et avec un réalisme déconcertant sexe et jeunesse.
Tiré du roman du même nom qui fut totalement interdit ds l'Italie puritaine d'alors, le film de Paolo Pietrangeli n'est que la triste peinture de tte une génération post soixante huitarde, ses illusions perdues, ses déceptions, une génération coincée entre ses rêves et la réalité, ses contradictions, une génération impuissante face à ce monde ds lequel elle rentre.
Ces porcs se sont ces jeunes italiens, ces lyceens qui vivent à travers le sexe, les ailes ce qui les menent vers leurs reves et espoirs, ce monde révé.
Et l'impuissance, ces contradictions, ces désirs, le réalisateur chosit de les symboliser par le sexe ds une succession de scénes plus osées les unes que les autres, enveloppant son film de dialogues crus et obcènes qui choquera le pauvre cul béni.
Si les porcs.. s'ouvre sur les mots prononcés ds l'obscutité totale par Antonia, une lyceenne, qui se masturbe mais n'arrive pas à se satisfaire. La decence et la censure m'interdit de les retranscrire ici mais en privé...
On suit alors les aventures de la jeune fille qui drague ds la rue les hommes les + insolites, assiste à des reunions avec des amies où elles évoquent à coups d'obscenités et jurons leurs pbs sexuels.
Rocco, lyceen lui aussi, a les mêmes pbs. Il est obsédé par la masturbation qu'il aime pratiquer aprés des discours politiques communistes avt d'enregistrer sur bandes ses confessions intimes et frustrations sexuelles.
Si le sex est l'essence même du film, Si les porcs.. est également un long discours politique, pronant le gauchisme. Tous ces lyceens sont militants et la politique se mélange au sex symbolisant alors tous les travers d'une Italie pourrissante.
Rocco et Antonia vont s'aimer et leur amour est fait de jeux érotiques où chacun se perd ds ses désirs et refus, se cherchant.
Ils cherchent la liberté sexuelle absolue et les plaisrs les + interdits symbolisés ici par la sodomie mais antonia et Rocco à l'image de leur generation sont concés entre cette liberté et le fait de vouloir suivre le modéle du couple traditionnel.
C'est l'explosion et le choc de ces valeurs opposés qui va les mener à se hair et à la chute libre ds leur recherche d'identité.
Antonia se laisse aller à des raports homosexuels avec une vieille amie alors que Rocco se perd ds une relation ambigue avec Marcello, un intello plus vieux que lui en qui il cherche un père, un ami, un confident.. un amant. Rocco souffre, s'égare, tout devient faux à l'image de la Sté.
Antonia et Rocco s'auto-détruisent, se tuent ds la haine réciproque et la culpabilité.
Antonia va alors se donner a Marcello par terre devant toute une foule qui scande des propos philosophico-obscenes alors qu'ils copulent, scéne étrange et lyrique.
Rocco lui se donne en aparté avec un camarade, allongé sur un lit, il lui ouvre la braguette et lui embrasse le sexe avt de se resaisir et retrouver une amie ds la salle de bain.
La jeune fille va tout simplement et le + naturellement du monde le debraguetter, le masturbe tout en déblatant un long discours sur l'impuissance, le film se cloturant sur le sexe mou de Rocco, symbole cru et terrible, resumant tout le propos du film et la detresse de cette jeunesse.
Terriblement bavard, Si les porcs.. qui vaut surtout pour son contexte socio-politique est pourtant un film authentique même si on trouvera l'ideologie douteuse et vaine, le réalisateur aneantissant toutes les valeurs familiales, crucifiant le communisme.
Film constat impitoyable, désabusé, pessimiste sur la jeunesse italienne égarée, Si les porcs.. est une oeuvre peut être chiante et trés en dessous du roman mais un film terriblement cru, obscene, choquant qui revoltera les oreilles prudes et les esprits moralisateurs.
Même si niveau sex, on reste sage et n'atteint pas les débordements du teensploitation habituel, Pietrangeli nous offre quelques belles scénes de nudité frontale adolescente, kikis et founes réunis.
Les scenes de masturbations sont suggérées mais explicites hormis l'image finale, tres beau, presque poétique et deconcertant où un gros plan nous montre la jeune fille masturber vainement Rocco, son sexe restant desesperemment sans réaction.
Les jeunes acteurs sont tous excellents, Franco Bianchi et son slip bleu ds le rôle de Marco a tout du jeune acteur typiquement pasolinien.
La sublime Cristiania Mancinelli, fille d'Elsa martinelli, est une Antonia sublime de beauté et de sensuallité sauvageonne. .
On retrouvera aussi, attention MrKlaus, retenez vos elans
, Lou Castel ds le rôle de l'intello. Un lou Castel bouffi qui n'a plus rien à voir avec l'elegant et si bel ephebe blond decouvert ds El chuncho, le pauvre Lou 11 ans plus tard étant devenu gros et gras, sans aucune grace 
.. Lou qui n'a evidemment aucune scene de nu.
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