Superwonderscope a écrit :
Autre plus du film : la musique d'Alan Silvestri. d'habitude, j'accroche pas du tout ce compositeur (No Mercy ) mais ici, le bourinnage musical a trouvé un espace confortable et des morceaux sont m&émorables.
Euh, le truc avec le flamenco tu trouvais ça normal toi ?
N'importe quoi oui.
Mon préféré est "Le voleur de bagdad", mais j'aime aussi énormément "Le pirate noir" et "Le masque de fer". J'aimerais beaucoup voir "Les trois mousquetaires". J'avais bien aimé "Robin des Bois" (vu à quatre ou cinq ans à la Cinémathèque de Chaillot (oui, j'ai des parents qui emmènent leurs enfant voir des films muets à la Cinémathèque ! Papa et Maman Rule !)). Un peu déçu par "Le signe de Zorro" par contre, même si il y a des choses merveilleuses.
L'homme qui a inventé le cinéma d'aventures, les films les plus optimistes et les plus éblouissants jamais faits !
"Je ne voudrais pas terminer ce chapitre sans dire quelques mots d'un des hommes les plus étonnants du cinéma, de celui, qui , cavalcadant, ferraillant, plongeant du haut des falaise, ou décimant des centaines de "méchants", gardait son humour et rendait les spectateurs complices de ses bonnes blagues : Douglas Fairbanks ! Son optimisme, ses acrobaties, et son sourire éclairent tout le cinéma d'une lumière que nous ne retrouverons plus. Les serials étaient empreints d'un humour cruel (souvent volontaire), que Swift n'aurait pas désavoué, l'humour de Doug était "bon enfant", aucun grincement de dents ne l'accompagnait. Si cet humour était sans grande portée, les films "bleus" de Fairbanks nous font pourtant rire et nous replongeons dans la béatitude des rêves enfantins. Le panache des Trois mousquetaires, de Sa majesté Douglas, du Pirate noir, etc., est l'équivalent des romans de Dumas père que nous relisons dans un esprit de purification, lorsque les avalanches du sérieux nous cachent les horizons.
Fait caractéristique, les meilleurs de films de Douglas sont ceux dans la fantaisie échevelée entraînent les personnages dans l'onirisme, dans le domaine des hommes-arbres et des légumes vivants. Là-aussi, l'aventure, à force de liberté, casse ses chaînes cartésiennes et rejoint les contrées éclatantes du rêve".
Superbe texte d'Ado Kyrou sur Fairbanks, in "Le surréalisme au cinéma".
Et bien, j'ose le dire, si j'aime le cinéma de Sommers, c'est parce qu'aujourd'hui, il est le seul à mêler trois des genres cinématographiques auxquels je suis le plus attachés : l'épouvante américaine classique ; l'aventure hollywoodienne de Fairbanks et Flynn ; et les films de monstre à la Harryahausen. Trois genres qu'il aime et respecte, et qu'il sert avec humilité (pas d'"obsession" et de "thèmes" à se mettre sous la dent pour les amateurs d'"auteurismes" : il se met au service du cinéma, et non l'inverse).
Superwonderscope a écrit :
Autre plus du film : la musique d'Alan Silvestri. d'habitude, j'accroche pas du tout ce compositeur (No Mercy ) mais ici, le bourinnage musical a trouvé un espace confortable et des morceaux sont m&émorables.
Euh, le truc avec le flamenco tu trouvais ça normal toi ?
N'importe quoi oui.
Ben en fait pas tant que ça, le film étant une bordée de nawak et, comme je l'ai dit plus haut, possède une tendance à l'auto-parodie qui s'ignore...bah...au finish cela ne décadre pas avec le reste.
En tous cas je vais m'acheter la BO cette semaine si j'ai le temps pour prolonger le plaisir (ou abréger la souffrance, au choix )
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Superwonderscope a écrit :En tous cas je vais m'acheter la BO cette semaine si j'ai le temps pour prolonger le plaisir (ou abréger la souffrance, au choix )
D'ailleurs, j'en profite pour vous dire que la BOF est une tuerie, ce qui n'est pas forcément évident à la vision de ce film bruyant.
juledup a écrit :
D'ailleurs, j'en profite pour vous dire que la BOF est une tuerie, ce qui n'est pas forcément évident à la vision de ce film bruyant.
C'est marrant, je me suis jeté dessus (j'avais vraiment aimé le travail de Silvestri sur le Retour de la momie) et j'ai été un peu deçu. Mais il faut que je la réecoute calmement.
juledup a écrit :
D'ailleurs, j'en profite pour vous dire que la BOF est une tuerie, ce qui n'est pas forcément évident à la vision de ce film bruyant.
C'est marrant, je me suis jeté dessus (j'avais vraiment aimé le travail de Silvestri sur le Retour de la momie) et j'ai été un peu deçu. Mais il faut que je la réecoute calmement.
Non non tu n'as pas rêvé, je me suis jeté dessus moi aussi (surtout pour le Flamenco ) et en fait elle un peu décevante dans une écoute hors contexte, bon ca ne m'a pas empêché d'écouter en boucle hier la track Transylvanian Horses, mais pas trop les autres !
(Faut dire qu'en ce moment je suis scotché sur la bo du dernier Argento qui est vraiment biennnnnnnnnnnnn)
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Allan Theo a écrit : Non non tu n'as pas rêvé, je me suis jeté dessus moi aussi (surtout pour le Flamenco ) et en fait elle un peu décevante dans une écoute hors contexte, bon ca ne m'a pas empêché d'écouter en boucle hier la track Transylvanian Horses, mais pas trop les autres !
(Faut dire qu'en ce moment je suis scotché sur la bo du dernier Argento qui est vraiment biennnnnnnnnnnnn)
En fait, ce qui m'a un peu deçu, c'est le côté très "media ventures" qui ressort de temps à autre dans la BO (et c'est en effet typiquement le genre de truc qui fonctionne assez mal en écoute seul). Mais encore une fois, il faut que je réecoute car mes premières impressions sont souvent les mauvaises.
Et pour faire un petit hors-sujet, il y a quelques morceaux terribles sur la partition de Beltrami pour Hellboy.