"Les deux orphelines vampires" (1997) Jean Rollin
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"Les deux orphelines vampires" (1997) Jean Rollin
Un film de Jean Rollin
Dans un orphelinat catholique, deux orphelines aveugles rencontrent un médecin philanthrope qui décide de les adopter. Il ignore que, la nuit tombée, les deux jeunes filles retrouvent la vue et deviennent des vampires...
Come back au cinéma fantastique de Rollin en 1997, voilà un film qui me laisse assez partagé. D'une part, on apprécie la diversité et le choix des décors, la qualité de l'interprétation, des dialogues ciselés, la musique réussie et plusieurs scènes magnifiques (les orphelines décrivant le livre sur la magie à la petite fermière, par exemple). D'autre, part, c'est lent, la première moitié est laborieuse : il est recommandé de s'être préparé un café bien serré avant la projection. Mais, bon, un Rollin vraiment intéressant, particulièrement dans la façon dont il exprime un amour sincère et une vraie compréhension (si rare...) des arts populaires (prestidigitation, cirique, roman-feuilleton, mélodrame, art funéraire...).
Un petit apparté pour remarquer, dans le rôle du docteur qui adopte les orphelines, la présence de Bernard Charnacé, comédien ayant aussi écrit dans des revues de cinéma fantastique avec, notamment, ce que je considère comme le plus beau texte qu'il m'ait été donné de lire sur le cinéma : le long dossier hommage dédié à Peter Cushing dans le "Fantastyka" numéro 9.
Vu sur la VHS Film Office, présentant le film en mono d'origine (sur pistes hifi-stéréo) dans un format panoramique original d'environ 1.66. Très bonne duplication.
Dans un orphelinat catholique, deux orphelines aveugles rencontrent un médecin philanthrope qui décide de les adopter. Il ignore que, la nuit tombée, les deux jeunes filles retrouvent la vue et deviennent des vampires...
Come back au cinéma fantastique de Rollin en 1997, voilà un film qui me laisse assez partagé. D'une part, on apprécie la diversité et le choix des décors, la qualité de l'interprétation, des dialogues ciselés, la musique réussie et plusieurs scènes magnifiques (les orphelines décrivant le livre sur la magie à la petite fermière, par exemple). D'autre, part, c'est lent, la première moitié est laborieuse : il est recommandé de s'être préparé un café bien serré avant la projection. Mais, bon, un Rollin vraiment intéressant, particulièrement dans la façon dont il exprime un amour sincère et une vraie compréhension (si rare...) des arts populaires (prestidigitation, cirique, roman-feuilleton, mélodrame, art funéraire...).
Un petit apparté pour remarquer, dans le rôle du docteur qui adopte les orphelines, la présence de Bernard Charnacé, comédien ayant aussi écrit dans des revues de cinéma fantastique avec, notamment, ce que je considère comme le plus beau texte qu'il m'ait été donné de lire sur le cinéma : le long dossier hommage dédié à Peter Cushing dans le "Fantastyka" numéro 9.
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Tu parles bien de son incroyable rencontre avec Peter Cushing? Si oui, il est vrai que la lecture de ce texte m'a beaucoup ému...Un petit apparté pour remarquer, dans le rôle du docteur qui adopte les orphelines, la présence de Bernard Charnacé, comédien ayant aussi écrit dans des revues de cinéma fantastique avec, notamment, ce que je considère comme le plus beau texte qu'il m'ait été donné de lire sur le cinéma : le long dossier hommage dédié à Peter Cushing dans le "Fantastyka" numéro 9.
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Un sommet dans l'absurde. La scène du Père Lachaise m'a valu l'un de mes plus gros éclats de rire cinéma! Du n'importe quoi filmé avec un tel sérieux. Ah ces deux fausses aveugles, ces suppots de Satan qu'il faut détruire... Et puis qu'elle galerie de personages, la louve, la hyène... Les parias sont à la fois loufoques et attachants. Bonne photo, jolie musique... Le Rollin que j'ai le plus vu (dont deux fois en salle).
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Petite tendresse pour ce film totalement raté mais totalement sincère et honnête dans sa démarche. Vu au Brady, obligatoire à l'époque pour un film de cette trempe.
Curieusement déclamé, un film d'un autre age, comme d'un autre monde (d'outretombe?
) avec ses décors nimbés d'une curieuse lumière. Meme si j'admet m'etre un peu ennuyé pendant la projection, je me suis laissé porter dans son univers.
Je crois en effet qu'il faut savoir abandonner tout repère cinématographique ou toute règle que l'on considère comme absolue en matière de mise en scène, de découpage, de moyens, de directions d'acteur si on souhaite apprécier le film. Après tout, le cinéma c'est aussi la remise en question de ce qu'on croit être comme sa vérité.
Curieusement déclamé, un film d'un autre age, comme d'un autre monde (d'outretombe?

Je crois en effet qu'il faut savoir abandonner tout repère cinématographique ou toute règle que l'on considère comme absolue en matière de mise en scène, de découpage, de moyens, de directions d'acteur si on souhaite apprécier le film. Après tout, le cinéma c'est aussi la remise en question de ce qu'on croit être comme sa vérité.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
2) Correctement nommer le titre de votre sujet, ce dernier devant comporter absolument le titre francais ou, s'il n'existe pas, le titre original de l'oeuvre (dans le cas de titre asiatique, le titre occidental est préférable), le nom du réalisateur et l'année originale de sa sortie

copié/collé de mon topic looze:
agreable surprise pour ce Rollin de 1997 qui semble avoir plutot mauvaise reputation.
ce metrage se raproche assez de La fiancée de dracula ; dialogues et interpretation théatrale, sequences oniriques, érotisme leger. le tout sur un theme vampirique cher à Rollin.
l'histoire assez mince et obscure laisse libre cour aux déambulations nocturnes de 2 orphelines vampires. ces dernieres sont en quete de sang bien sure mais aussi de decouvertes sur leurs anciennes vies.
les points fort du film sont indeniablement les superbes sequences nocturnes bleutées accompagnée d'une B.O. envoutante. les images et cadrages sont tres soignées sans etre pompeux.
en bref un Rollin tres esthetique et envoutant (les heroines y etant pour beaucoup)
Vu a 4 ou 5 heures du mat' apres LE VIOL DU VAMPIRE et LES RAISINS DE LA MORT. A cette heure la, le cineaste s'etait eclipse mais nous avait dit a propos de ses orphelines "On me dit souvent que c'est mon meilleur film... et je ne suis pas loin de le penser !".
Reste que je me suis fait vraiment chier devant ce film plus littéraire que cinématographique et bien moins intéressant que d'autres films du Monsieur. Reste la petite Pic qui présentait aussi un bout d'emission avec Carrazé, dans le temps, et qui est fort mimi !
Reste que je me suis fait vraiment chier devant ce film plus littéraire que cinématographique et bien moins intéressant que d'autres films du Monsieur. Reste la petite Pic qui présentait aussi un bout d'emission avec Carrazé, dans le temps, et qui est fort mimi !