Et ça risque de durer encore quelques temps parce que Postmortem n'est pas non plus un bon film.
Histoire :
Charlie Sheen (James McGregor) joue un rôle de composition dans le lequel il est alcoolique comme tout écossais qui se respecte. Mais avant la saine occupation qu'est la biture, Charlie était flic dans le pays de George Bush. Et un bon flic même, le genre que tout le monde aime, qui écrit un livre et qui passe à la télé... Pourquoi se revirement de carrière subite alors ? Le Showbiz ? Non, c'est que notre pauvre Charlie à été traumatisé par la découverte d'un corps d'enfant carbonisé dans une chaudière (sans doute un coup de ce bon vieux Freddy). Aie, c'est le drame, pétage de cable, je retourne chez mes ancêtres en Ecosse, je quitte ma femme et mon chien et je m'installe avec une bouteille de scotch. Le problème, c'est que star de bars médiatique lui colle à la peau. Du coup, un tueur s'amuse à lui faxer tous les jours l'avis de décés de sa prochaine victime (du style "Décés ce jour de XXX, fille de Bob et Toto, petite fille de Tata Ginette") ! La première fille est d'ailleurs retrouvée dans le jardin de Charlie qui s'est rendu compte de rien parce que, de toutes façons, il était trop bourré. Du coup, la police le soupçonne avant de se dire : "Non, en fait, c'est un brave gars, si on décidait plutôt de bosser avec lui vu que c'est lui le destinataire des faxes". Charlie est rétissant, il aime bien la compagnie de sa bouteille, il se fait un peu tirer l'oreille, mais au bout du compte, pour pas que le film dure trop longtemps, il accepte, arrête de faire sa chochotte et arrête la boisson dans la foulée. Et c'est parti ! Charlie fait plein de théorie, comprend le tueur, ses motivations, son mode de fonctionnement, il bondit par dessus des barrières et bien entendu, arrête le méchant et même que s'il y avait eu assez de pélicule, il aurait attrapé la jolie flic et aurait repris un chien.
Bref, on est en face d'un scénario très très très classique. Pas de surprise, seulement une petite originalité dans la manière d'annoncer les crimes mais rien qui fasse péter les coutures du jeans. Le déroulement de l'enquète est un peu lent, assez prévisible et les déductions des flics sont plutôt drôles de naïveté... Même Charlie Sheen est loin d'être au top de sa forme: Il parvient à ne pas être crédible dans le rôle de l'alcolo
et, a juste pour lui le fait de courir plus vite que tous les autres flics, ce qui lui permet d'être toujours là en premier et d'être bien cadré par la caméra. C'est peu. Alors que reste t'il a ce film ? Quel interet à part le fait qu'il est bien brave et qu'il fait de mal à personne ? Et bien visuellement d'abord, y'a quelques petits trucs. Le film est globalement très contrasté à tel point que sur certaines scènes, il n'y a plus que 2 couleurs (Rouge et noir, je vivrai ma peur, j'irai plus haut que ces montagnes de douleur etc... 
), ce qui donne un côté plutôt sympa. Par ailleurs, on a une assez belle photographie qui rend parfois justice aux paysages d'Ecosse. Donc sur ce point (et même si l'édition DVD proposée par Cdiscount est assez pourrie), le film s'en sort pas trop mal. La BO par ailleurs ravira sans doute les amateurs de zique Irlando-Ecossaise et ceci même si encore une fois, le DVD ne la met pas en valeur.Bref au final, on a un film honnête mais sans surprise sur le thème vu et revu du serialkiller traqué par un bon flic devenu alcolo. Mouaip. Un petit effort estétique fait que je fait lui coller 3/6 mais c'est limite...
(MadXav, tu l'as vu sur quel format, d'ailleurs?). j'ai le DVD suédois qui est à ma connaissance le seul qui respecte le format anamorphique (le Z1 est pan & scan, le Z2 UK aussi et en France, je sais po)