Peter Pan (2003)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Peter Pan (2003)
Là encore, retrouvailles avec le post que j'avais écrit à l'occasion de "Peter Pan" version 2003, film qui m'a enchanté, et qui sort ces jours-ci en Zone 1 et Zone 2 uk.
Précison d'abord que depuis longtemps, je suis un admirateur de cette oeuvre de JM Barrie, et que je cragnais vraiment que le film ne soit pas à la hauteur de ses ambitions. Ces ambitions, pour moi, c’était non seulement d’être l’oeuvre la plus proche du roman et/ou de la pièce, mais aussi d’en faire ressortir toute la substance sans l’édulcorer. En tant que film live, il avait déjà plus de chance de s’en sortir que l’adaptation de Disney, mais entre temps, il y a eu le cas “Hook” qui s’arrêtait à une seule vision de l’histoire et qui fut un succès auprès du public familial. Une raison qui pouvait pousser Universal à mettre en chantier cette nouvelle adaptation à grand renfort de dollars, dans le seul but de faire le carton de l’année auprès des gosses.
Je sais pas s’ils seront fiers du résultat financier de l’entreprise, ni si le résultat correspond à l’idée que s’en faisait les responsables du studio, mais Peter Pan 2003 est une idéniable réussite artistique !
Revenons un peu aux cas précédents : Peter Pan a déjà adapté pour le cinéma en 1923 avant la version de Disney, je n’ai pas vu cette version mais je sais qu’elle est dispo sur l’édition collector de Peter Pan version Disney. Les deux seules versions de l’histoire que j’ai vu, c’est donc le dessin animé, et la version de Spielberg. Si le dessin animé est une réussite dans son domaine, et que l’univers visuel reste quand même fortement impregné du matériau de base, l’histoire se limite à ce qu’elle avait de plus basique, à savoir des enfants qui refusent de grandir et l’aventure au pays imaginaire. Une histoire simplifiée donc, mais au profit d’un rythme et d’une richesse visuelle, auquel on a ajouté un poil de burlesquerie, qui font de la version Disney un véritable chef d’oeuvre d’animation. Mais pour la fidélité à Barrie, il faudra repasser. C’est Spielberg qui s’en occupera en 1991, lui l’obsedé de l’enfance perdue à un tel point que la rencontre entre les deux univers étaient incontournables. Spielberg décide d’imaginer sa propre histoire, entre suite imaginée et relecture de l’histoire d’origine. Le résultat est à l’image de que représentait Spielberg à l’époque, un simple divertissement (indigeste ou sympathique, selon qu’on supporte le genre ou pas). Pourtant, on retrouve derrière une simplification toujours aussi présente, un certain hommage aux personnages de J.M. Barrie, leur caractère correspondant mieux. “Hook” est une semi-reussite (voyez comme pour moi, le verre est toujours à moitié plein ), visuellement ébourriffante et par certains points proches des descriptions de J.M. Barrie, mais au final parfaitement aussi crétin, sinon plus, que la version de Disney (disons que c’est moins pardonnable).
Voilà, L’Adaptation (avec un grand A) de “Peter Pan” restait donc à faire. C’est P.J. Hogan , via Universal, qui s’y colle. Le résultat est étonnamment au dessus de mes espérances : c’est on ne peut plus fidèle au conte, et surtout le film destiné à la base à un jeune public s’en sort d’une belle manière en exploitant toute la richesse du livre, quitte à ce que parfois ce soit assez osé justement.
Comme dans le livre, le film débute par ces mots “Tous les enfants grandissent… sauf un.” Rassurant. Que ce soit d’un point de vue narratif ou visuel, tout correspond à la vision que j’avais eu du conte, à savoir que d’une certaine manière l’histoire est racontée d’une manière décalée, donc l’univers de Peter Pan n’est pas forcément décrit de manière réaliste. Ici les décors, les lumières, même les effets spéciaux dans un premier temps, ne cherchent pas à reproduire une certaine réalité. PJ Hogan et son équipe ont fait les bons choix. C’est avant tout un conte, et quitte à ce que le public râle parce que “ah… mais quand ils volent ça fait cheap… et toutes ces planètes beurk”, c’est au moins fidèle, et visionnaire au premier sens du terme. Les seuls vrais gros changements consistent en un capitaine Crochet qui vole ou une fée Clochette pas encore totalement garce, mais ces choix trouvent leur justification dans le reste du long métrange. C’est facilement pardonnable.
Pour le reste c’est du tout bon. Quel plaisir de voir enfin la face la plus sombre de conte ! Le choix d’une telle ambiance force le respect, ça devait pas être facile de faire accepter ça. Le travail sur des couleurs majoritairement froides, le design du Rocher/Chateau, la magnifique mais néanmoins très effrayante scène des sirènes (Weta Workshop a bossé dessus tiens !), mais aussi du sang sur qui coule du corps de Peter Pan, les meurtres de sang froid du Capitaine Crochet (choix d’ailleurs hallucinant de montrer les impacts de balle ), et le moignon répugnant au bout de son bras…
Le film ne s’arrête pas là, et traite également de thématiques intéressantes. Tout d’abord, le thème classique de Peter Pan sur le refus de grandir est ici exploité à son maximum et avec beaucoup d’intelligence faisant intervenir la confrontation avec le capitaine Crochet comme véritable réflexion sur la peur de ressembler aux adultes en même temps que le désir des adultes de retomber en enfance (les pirates qui veulent qu’on leur raconte des histoires, Crochet dont le désir de vengeance sur Peter Pan cache vraisemblablement son désir se retrouver ”à sa place"). Autre thématique intervenant de manière quand même assez plus ou moins implicite dans cette version, la place de la sexualité dans le passage à l’âge adulte. Wendy s’échappe au Pays imaginaire effrayée par le fait de devenir une femme, non seulement on le lui fait remarquer, mais elle-même a des pensées très sensuelles vis à vis des garçons (la place du “Baiser”, acte mystérieux pour une jeune fille, qu’elle cherche alors à matérialiser, transformer en objet pour mieux en saisir le sens); des pensées et désirs qu’elle ne pourra pas retenir face à Peter Pan. Ce dernier, sachant pertinemment que céder à ces désirs mettrait automatiquement fin à son enfance innocente, la repousse. Wendy, perdue, trouve alors en Crochet quelqu’un qui partage cette maturité. Et c’est là que, je pense, le film est accusé, à tort, de pédophilie, car même si jamais ce n’est évoqué explicitement, Wendy admire Crochet dans un premier temps, car il peut la comprendre. Par contre, en ce qui concerne Crochet, c’est plus vague, il attire Wendy, plutôt dans le but de s’en servir comme appât pour retrouver Peter Pan. Cependant ce tryptique amoureux est encore une fois évoqué vers la fin au travers de jalousies respectives. Cette jalousie est aussi évoquée, de manière moins sensuelle, mais non moins adulte, par le personnage de la Fée Clochette, qui cherche à éliminer son adversaire amoureuse Wendy. La force du film est d’avoir introduit ces notions de manière relativement discrète, ce qui ne prive pas le public soit du conte enfantin, soit d’une lecture plus adulte. On ne peut pas nier la sexualité dans le conte de Barrie, comme on ne peut pas la nier pour ses propres enfants. Si ça fait pas plaisir aux moralistes, c’est qu’ils ont de la merde dans les yeux, pardonnez moi. Le très très jeune public n’y verra que du feu, et les plus éveillés trouveront matière à réfléchir à leurs propres peurs et désirs.
D’un point de vue plus “technique”, le film remplit donc son quota de merveilleux, d’effets spéciaux, de divertissement quoi. Les acteurs sont incroyables, des plus jeunes aux plus adultes. Là encore, le film est resté en partie fidèle à la pièce, en faisant interprété Mr Darling et Crochet par le même acteur (et alors là, on pourrait alors chercher à explorer encore plus loin le rapport sensuel entre Wendy, Crochet/son père). Par contre, Peter Pan est interprété par un garçon contrairement à la pièce. C’est étonnant, mais justifié vu l’importance de l’histoire d’amour entre Peter et Wendy (parce qu’alors là pour le coup, le film aurait été banni ! ). Donc comme je l’ai dit, tous les choix du film sont justes. Et c’est vraiment la meilleure adaptation je pense de l’oeuvre de Barrie (ça enterre donc “Hook”, que je défendait jusqu’à maintenant, faute de réellement pouvoir comparer). Dernière petites choses : la musique de James Newton Howard est magique et Ludivine Sagnier fait bien rigoler, mais ce sera pas le rôle qui la consacrera aux USA (surtout qu’elle y est muette).
Précison d'abord que depuis longtemps, je suis un admirateur de cette oeuvre de JM Barrie, et que je cragnais vraiment que le film ne soit pas à la hauteur de ses ambitions. Ces ambitions, pour moi, c’était non seulement d’être l’oeuvre la plus proche du roman et/ou de la pièce, mais aussi d’en faire ressortir toute la substance sans l’édulcorer. En tant que film live, il avait déjà plus de chance de s’en sortir que l’adaptation de Disney, mais entre temps, il y a eu le cas “Hook” qui s’arrêtait à une seule vision de l’histoire et qui fut un succès auprès du public familial. Une raison qui pouvait pousser Universal à mettre en chantier cette nouvelle adaptation à grand renfort de dollars, dans le seul but de faire le carton de l’année auprès des gosses.
Je sais pas s’ils seront fiers du résultat financier de l’entreprise, ni si le résultat correspond à l’idée que s’en faisait les responsables du studio, mais Peter Pan 2003 est une idéniable réussite artistique !
Revenons un peu aux cas précédents : Peter Pan a déjà adapté pour le cinéma en 1923 avant la version de Disney, je n’ai pas vu cette version mais je sais qu’elle est dispo sur l’édition collector de Peter Pan version Disney. Les deux seules versions de l’histoire que j’ai vu, c’est donc le dessin animé, et la version de Spielberg. Si le dessin animé est une réussite dans son domaine, et que l’univers visuel reste quand même fortement impregné du matériau de base, l’histoire se limite à ce qu’elle avait de plus basique, à savoir des enfants qui refusent de grandir et l’aventure au pays imaginaire. Une histoire simplifiée donc, mais au profit d’un rythme et d’une richesse visuelle, auquel on a ajouté un poil de burlesquerie, qui font de la version Disney un véritable chef d’oeuvre d’animation. Mais pour la fidélité à Barrie, il faudra repasser. C’est Spielberg qui s’en occupera en 1991, lui l’obsedé de l’enfance perdue à un tel point que la rencontre entre les deux univers étaient incontournables. Spielberg décide d’imaginer sa propre histoire, entre suite imaginée et relecture de l’histoire d’origine. Le résultat est à l’image de que représentait Spielberg à l’époque, un simple divertissement (indigeste ou sympathique, selon qu’on supporte le genre ou pas). Pourtant, on retrouve derrière une simplification toujours aussi présente, un certain hommage aux personnages de J.M. Barrie, leur caractère correspondant mieux. “Hook” est une semi-reussite (voyez comme pour moi, le verre est toujours à moitié plein ), visuellement ébourriffante et par certains points proches des descriptions de J.M. Barrie, mais au final parfaitement aussi crétin, sinon plus, que la version de Disney (disons que c’est moins pardonnable).
Voilà, L’Adaptation (avec un grand A) de “Peter Pan” restait donc à faire. C’est P.J. Hogan , via Universal, qui s’y colle. Le résultat est étonnamment au dessus de mes espérances : c’est on ne peut plus fidèle au conte, et surtout le film destiné à la base à un jeune public s’en sort d’une belle manière en exploitant toute la richesse du livre, quitte à ce que parfois ce soit assez osé justement.
Comme dans le livre, le film débute par ces mots “Tous les enfants grandissent… sauf un.” Rassurant. Que ce soit d’un point de vue narratif ou visuel, tout correspond à la vision que j’avais eu du conte, à savoir que d’une certaine manière l’histoire est racontée d’une manière décalée, donc l’univers de Peter Pan n’est pas forcément décrit de manière réaliste. Ici les décors, les lumières, même les effets spéciaux dans un premier temps, ne cherchent pas à reproduire une certaine réalité. PJ Hogan et son équipe ont fait les bons choix. C’est avant tout un conte, et quitte à ce que le public râle parce que “ah… mais quand ils volent ça fait cheap… et toutes ces planètes beurk”, c’est au moins fidèle, et visionnaire au premier sens du terme. Les seuls vrais gros changements consistent en un capitaine Crochet qui vole ou une fée Clochette pas encore totalement garce, mais ces choix trouvent leur justification dans le reste du long métrange. C’est facilement pardonnable.
Pour le reste c’est du tout bon. Quel plaisir de voir enfin la face la plus sombre de conte ! Le choix d’une telle ambiance force le respect, ça devait pas être facile de faire accepter ça. Le travail sur des couleurs majoritairement froides, le design du Rocher/Chateau, la magnifique mais néanmoins très effrayante scène des sirènes (Weta Workshop a bossé dessus tiens !), mais aussi du sang sur qui coule du corps de Peter Pan, les meurtres de sang froid du Capitaine Crochet (choix d’ailleurs hallucinant de montrer les impacts de balle ), et le moignon répugnant au bout de son bras…
Le film ne s’arrête pas là, et traite également de thématiques intéressantes. Tout d’abord, le thème classique de Peter Pan sur le refus de grandir est ici exploité à son maximum et avec beaucoup d’intelligence faisant intervenir la confrontation avec le capitaine Crochet comme véritable réflexion sur la peur de ressembler aux adultes en même temps que le désir des adultes de retomber en enfance (les pirates qui veulent qu’on leur raconte des histoires, Crochet dont le désir de vengeance sur Peter Pan cache vraisemblablement son désir se retrouver ”à sa place"). Autre thématique intervenant de manière quand même assez plus ou moins implicite dans cette version, la place de la sexualité dans le passage à l’âge adulte. Wendy s’échappe au Pays imaginaire effrayée par le fait de devenir une femme, non seulement on le lui fait remarquer, mais elle-même a des pensées très sensuelles vis à vis des garçons (la place du “Baiser”, acte mystérieux pour une jeune fille, qu’elle cherche alors à matérialiser, transformer en objet pour mieux en saisir le sens); des pensées et désirs qu’elle ne pourra pas retenir face à Peter Pan. Ce dernier, sachant pertinemment que céder à ces désirs mettrait automatiquement fin à son enfance innocente, la repousse. Wendy, perdue, trouve alors en Crochet quelqu’un qui partage cette maturité. Et c’est là que, je pense, le film est accusé, à tort, de pédophilie, car même si jamais ce n’est évoqué explicitement, Wendy admire Crochet dans un premier temps, car il peut la comprendre. Par contre, en ce qui concerne Crochet, c’est plus vague, il attire Wendy, plutôt dans le but de s’en servir comme appât pour retrouver Peter Pan. Cependant ce tryptique amoureux est encore une fois évoqué vers la fin au travers de jalousies respectives. Cette jalousie est aussi évoquée, de manière moins sensuelle, mais non moins adulte, par le personnage de la Fée Clochette, qui cherche à éliminer son adversaire amoureuse Wendy. La force du film est d’avoir introduit ces notions de manière relativement discrète, ce qui ne prive pas le public soit du conte enfantin, soit d’une lecture plus adulte. On ne peut pas nier la sexualité dans le conte de Barrie, comme on ne peut pas la nier pour ses propres enfants. Si ça fait pas plaisir aux moralistes, c’est qu’ils ont de la merde dans les yeux, pardonnez moi. Le très très jeune public n’y verra que du feu, et les plus éveillés trouveront matière à réfléchir à leurs propres peurs et désirs.
D’un point de vue plus “technique”, le film remplit donc son quota de merveilleux, d’effets spéciaux, de divertissement quoi. Les acteurs sont incroyables, des plus jeunes aux plus adultes. Là encore, le film est resté en partie fidèle à la pièce, en faisant interprété Mr Darling et Crochet par le même acteur (et alors là, on pourrait alors chercher à explorer encore plus loin le rapport sensuel entre Wendy, Crochet/son père). Par contre, Peter Pan est interprété par un garçon contrairement à la pièce. C’est étonnant, mais justifié vu l’importance de l’histoire d’amour entre Peter et Wendy (parce qu’alors là pour le coup, le film aurait été banni ! ). Donc comme je l’ai dit, tous les choix du film sont justes. Et c’est vraiment la meilleure adaptation je pense de l’oeuvre de Barrie (ça enterre donc “Hook”, que je défendait jusqu’à maintenant, faute de réellement pouvoir comparer). Dernière petites choses : la musique de James Newton Howard est magique et Ludivine Sagnier fait bien rigoler, mais ce sera pas le rôle qui la consacrera aux USA (surtout qu’elle y est muette).
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:57 am
- Localisation : Paris
Vu récemment ce film grâce à Movierev, et je ne peux qu'aller dans son sens, ce film est éminemment sympathique et je me le prendrais sans hésitation en Z2 Fr (le 3 novembre)... et à ce propos, Dvdalliance nous propose aujourd'hui les spé et un visuel, elle est pas belle la vie !
Film en 16/9 2.40
Bande son VF et VO en DD 5.1 EX
Sous-titres : français, anglais et arabe
Bonus :
La maison des Darling
-Fin alternative
-Scène supplémentaire
-Jeu avec les ombres
-Nana : un travail de chien !
Le pays imaginaire
-Exploration de la forêt
-Clochette : la poussière d'or
-"Je crois aux fées"
-La princesse Lily
La forteresse noire
-Dans la forteresse
-Les leçons de vol
-Les sirènes
Le bateau des pirates
-A bord du bateau des pirates
-Carnet de bord du Capitaine Crochet
-Les pirates contre les graçons perdus
-La chanson perdue des pirates
Le monde magique de Peter Pan
-La maison des garçons perdus
-Le Legs de Peter PAN, présenté par Sarah FERGUSON
-Les prises de vues de la Duchesse d'York
-Interview des garçons perdus
Films-annonces

Film en 16/9 2.40
Bande son VF et VO en DD 5.1 EX
Sous-titres : français, anglais et arabe
Bonus :
La maison des Darling
-Fin alternative
-Scène supplémentaire
-Jeu avec les ombres
-Nana : un travail de chien !
Le pays imaginaire
-Exploration de la forêt
-Clochette : la poussière d'or
-"Je crois aux fées"
-La princesse Lily
La forteresse noire
-Dans la forteresse
-Les leçons de vol
-Les sirènes
Le bateau des pirates
-A bord du bateau des pirates
-Carnet de bord du Capitaine Crochet
-Les pirates contre les graçons perdus
-La chanson perdue des pirates
Le monde magique de Peter Pan
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-Le Legs de Peter PAN, présenté par Sarah FERGUSON
-Les prises de vues de la Duchesse d'York
-Interview des garçons perdus
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"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
j'avais également été sous le charme de ce film lors de sa sortie en salle
une vraie réussite plastique !!
je l'achèterai aussi
une vraie réussite plastique !!
je l'achèterai aussi

merci la gueuze, tu es un laideron, mais tu es bien bonne !
ma collection : http://www.intervocative.com/dvdcollect ... /hellboy69
ma collection : http://www.intervocative.com/dvdcollect ... /hellboy69
Acheté et vu hier soir:
YARGLAAAAAAA
Que ce film est bon.
Movierev a déja tout dit en intro.
J'ai adoré, avec meme une petite larme a la fin, si si.
Un petit reproche tout de meme, c'est la ressemblance avec la version Disney pour certains plans (Londres et Crochet par exemple) mais,
je n'ai jamais lu le roman, ni vu la piece, c'est donc peut etre decrit comme ça par BARRIE.
A part ce petit point, c'est du tout bon.
Les acteurs sont parfaits, que ce soit Crochet, Peter, les enfants, bref tous excellents. les relations entre Peter et Crochet sont trés bien traités (Crochet jaloux de Wendy, bien vu).
Clochette/Ludivine s'en sort trés bien même si je ne suis pas trop client du "jeu grimace" de la demoiselle.
Visuellement, c'est une vrai claque, c'est superbe. Décors magnifiques, traitement numériques juste ce qu'il faut (les bonus sont super pourris mais montrent bien les décors).
La musique, je la connaissais déja puisque ele a tourné en boucle chez moi cet été, avec les images, c'est bien entendu encore meilleur.
Le film est vraiment tout public, chacun y trouvera son compte (les gamins trentenaires, les popas, les momans, les petites demoiselles amoureuses de Peter et les jeunes pirates amoureux de Wendy)
J'en oublie surement tellement j'ai aimé.
Je vais me le refaire trés rapidement je pense.
Coté DVD, je chipote peut-être mais j'ai trouvé que l'image aurait pu être meilleure. Quand on voit la place bouffée par les bonus completement nazes...
En tout cas, courez y, c'est de la méga bonne
YARGLAAAAAAA
Que ce film est bon.
Movierev a déja tout dit en intro.
J'ai adoré, avec meme une petite larme a la fin, si si.
Un petit reproche tout de meme, c'est la ressemblance avec la version Disney pour certains plans (Londres et Crochet par exemple) mais,
je n'ai jamais lu le roman, ni vu la piece, c'est donc peut etre decrit comme ça par BARRIE.
A part ce petit point, c'est du tout bon.
Les acteurs sont parfaits, que ce soit Crochet, Peter, les enfants, bref tous excellents. les relations entre Peter et Crochet sont trés bien traités (Crochet jaloux de Wendy, bien vu).
Clochette/Ludivine s'en sort trés bien même si je ne suis pas trop client du "jeu grimace" de la demoiselle.
Visuellement, c'est une vrai claque, c'est superbe. Décors magnifiques, traitement numériques juste ce qu'il faut (les bonus sont super pourris mais montrent bien les décors).
La musique, je la connaissais déja puisque ele a tourné en boucle chez moi cet été, avec les images, c'est bien entendu encore meilleur.
Le film est vraiment tout public, chacun y trouvera son compte (les gamins trentenaires, les popas, les momans, les petites demoiselles amoureuses de Peter et les jeunes pirates amoureux de Wendy)
J'en oublie surement tellement j'ai aimé.
Je vais me le refaire trés rapidement je pense.
Coté DVD, je chipote peut-être mais j'ai trouvé que l'image aurait pu être meilleure. Quand on voit la place bouffée par les bonus completement nazes...
En tout cas, courez y, c'est de la méga bonne
vu hier soir en famille, toujours aussi drôle, pétillant, émouvant 

merci la gueuze, tu es un laideron, mais tu es bien bonne !
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- Localisation : le coffre d'une bagnole au fond d'un etang pres d'un motel glauque
Re: Peter Pan (2003)
Si tu adore l'oeuvre de Barrie, precipite toi sur la version muette, elle est magnifique! Beaucoup moins aseptisée que la version Disney, elle est visuellement somptueuse: Clochette, la taniere des Garçons Perdus et l'envole du bateau de Crochet sont autant de morceaux de bravoure stupefiant compte tenu des moyens technique de l'epoque.MovieRev a écrit : Précison d'abord que depuis longtemps, je suis un admirateur de cette oeuvre de JM Barrie, et que je cragnais vraiment que le film ne soit pas à la hauteur de ses ambitions. Revenons un peu aux cas précédents : Peter Pan a déjà adapté pour le cinéma en 1923 avant la version de Disney, je n’ai pas vu cette version
tres fidele a la version scenique, les spectateurs sont invités a crier leurs fois en l'existence des fées pour sauver Clochette, et le film conserve la convention theatrale en faisant interpreter peter par une actrice.
Le film est passé y'a quelque temps sur ARTE dans une soirée thema PETER absolument passionnante.
Vu sur le DVD GCT. J'émets tout de même quelques réserves : le personnage de Crochet (ce qu'il y avait de mieux chez Disney et Spielberg) paraît assez sous-exploité, la Fée Clochette m'a paru insupportable, tout comme certaines péripéties (les indiens, les sirènes...), tandis que les séquences d'action virent vite à l'agitation ennuyeuse.
Heureusement, il y aussi de très belles choses. Les deux principaux acteurs-enfants sont très bons, et le la carcatéristique principale de Peter Pan (il ne peut pas vieillir) est exploitée avec intelligence. La direction artistique est d'un très bon niveau, les scènes anglaises du début du film sont excellentes, tout come la séquence de la résurrection de Clochette. Un bon film, mais il m'a semblé qu'il aurait pu ête encore mieux...
Heureusement, il y aussi de très belles choses. Les deux principaux acteurs-enfants sont très bons, et le la carcatéristique principale de Peter Pan (il ne peut pas vieillir) est exploitée avec intelligence. La direction artistique est d'un très bon niveau, les scènes anglaises du début du film sont excellentes, tout come la séquence de la résurrection de Clochette. Un bon film, mais il m'a semblé qu'il aurait pu ête encore mieux...