Prisoner of Love/Hako no Naka no Onna
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Prisoner of Love/Hako no Naka no Onna
Un porno japonais réalisé en 1985 par Masaru Konuma, un des maitres du roman-porno dont la Nikkatsu s'était fait une spécialité dès les années 70 en produisant pas loin de 2 films de ce genre par semaine (dixit Konuma lui-même)
Prisoner of love raconte l'histoire d'un couple ne vivant que pour le sexe qui décide de kidnapper une jeune fille afin d'assouvir l'intégralité de leurs fantasmes. Et tout y passe: viol, torture, humiliation, piercing au sexe relié à une chaine....et l'enfermement dans une boite dont seule la tête de l'infortunée victime dépasse. Le couple ira jusqu'a lui faire accepter l'idée de sa propre mort pour mieux la relâcher devant un comissariat afin qu'elle y raconte son histoire et qu'ils deviennent les criminels les plus connus du Japon. Mais la jeune fille est devenue bien trop soumise....
Voici très probablement ce qu'il est convenu d'appeler un vrai bon film. Non seulement parce que la mise en scène est proprement excellente (la scène où la victime fuit par les égoûts , la simulation de la mort sur la plage...), mais aussi parce que l'absence totale de morale rend cette histoire encore plus crédible, et donc met le spectateur réellement mal à l'aise, malgré la présence de touches d'humour grinçant (la victime devient un mannequin érotique!).
Evidemment, les scènes pornos sont masqué par des caches electroniques (il semblerait cependant que cette pratique est recemment disparu) mais elles sont parfaitement intégrés à la mise en scène et ce, bien avant qu'une pléthore d'auteurs pouet-pouet se déclarent être les premiers à avoir récupéré le porno pour en faire un vrai cinéma.
Cette merveille est sortie directement en France chez American Video, avec un doublage en voix-off (j'ai plus de scanner, donc pas de jaquette!)
et en dvd au japon (cdjapan indique un 16/9, la vhs française est en 1.33 mais ne semble pourtant pas recadrée...)
Desolé, je n'ai malheureusement pas trouvé de photo....
Prisoner of love raconte l'histoire d'un couple ne vivant que pour le sexe qui décide de kidnapper une jeune fille afin d'assouvir l'intégralité de leurs fantasmes. Et tout y passe: viol, torture, humiliation, piercing au sexe relié à une chaine....et l'enfermement dans une boite dont seule la tête de l'infortunée victime dépasse. Le couple ira jusqu'a lui faire accepter l'idée de sa propre mort pour mieux la relâcher devant un comissariat afin qu'elle y raconte son histoire et qu'ils deviennent les criminels les plus connus du Japon. Mais la jeune fille est devenue bien trop soumise....
Voici très probablement ce qu'il est convenu d'appeler un vrai bon film. Non seulement parce que la mise en scène est proprement excellente (la scène où la victime fuit par les égoûts , la simulation de la mort sur la plage...), mais aussi parce que l'absence totale de morale rend cette histoire encore plus crédible, et donc met le spectateur réellement mal à l'aise, malgré la présence de touches d'humour grinçant (la victime devient un mannequin érotique!).
Evidemment, les scènes pornos sont masqué par des caches electroniques (il semblerait cependant que cette pratique est recemment disparu) mais elles sont parfaitement intégrés à la mise en scène et ce, bien avant qu'une pléthore d'auteurs pouet-pouet se déclarent être les premiers à avoir récupéré le porno pour en faire un vrai cinéma.
Cette merveille est sortie directement en France chez American Video, avec un doublage en voix-off (j'ai plus de scanner, donc pas de jaquette!)
et en dvd au japon (cdjapan indique un 16/9, la vhs française est en 1.33 mais ne semble pourtant pas recadrée...)
Desolé, je n'ai malheureusement pas trouvé de photo....
C'est un Konuma très mineur toutefois, la Nikkatsu s'était dit que la censure pourrait laisser passer des scenes hardcore en direct-to-video. Ca n'a pas été le cas bien sur d'ou ces ignobles caches ovales noirs là. La classe du réalisateur éclate bien peu ici comparé à par exemple Flower and Snake ou encore Wife to be sacrificed.
Quant aux passeges hard, ils restent encore mosaiqués au Japon à ce jour (hors productions illicites).
Le voice over de cette K7 (comme les deux autres de cette "collection") est tout à fait irritant.
Quant aux passeges hard, ils restent encore mosaiqués au Japon à ce jour (hors productions illicites).
Le voice over de cette K7 (comme les deux autres de cette "collection") est tout à fait irritant.
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J'ai pas pu y aller non plus hélas, mais clair que Konuma est pas un gugusse. Celui-ci est je crois le seul film vraiment porno qu'il ait fait.Roderick Usher a écrit :Je connaissais pas du tout Konuma avant de voir ça et franchement, j'ai trouvé ça très bon, tu sens qu'il y a un véritable metteur en scène derrière tout ça. J'avais d'ailleurs raté son hommage à l'Etrange Festival en 2002...sniff!
Son Wife to be Sacrificed se trouve en DVD US au format scope respecté, sta, qualité moyenne mais correcte.Avec des vrais bouts de Naomi Tani dedans.
On trouve aussi Lustful revenge (aka murder for pleasure) chez Tai Seng (mon dvd est buggé) vosta au format si je me souviens bien : c'est plus récent (1996), manque un peu de budget, mais agréable quand meme.
Par ailleurs ailleurs la production Nikkatsu des 70's début 80's regorge de vrais auteurs. Pour l'instant niveau DVD c'est un peu le désert.
La prochaine sortie majeure dans ce genre (quoique pas SM pour le coup, plutot orienté rape drama) sera certainement la box Angel Guts en Z1.
Vivement Fevrier 2005.
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Je me rappelle plus les titres en francais, mais y'avait un de la série des Angel Guts, (je crois bien que c'est Red Porno de Ikeda, mais ca fait longtemps), et l'autre c'est aussi un Nikkatsu, mais un SM avec Naomi Tani, donc avant 79 dont j'ai jamais su le titre original, par contre la video est présentée letterbox, mais recadrée/zoomée vraiment méchant (on s'en rend particulierement compte au moment du logo Nikkatsu taillé à la hache).
J'avais trouvé ca en location en video-club au début des 90's, mais bon maintenant ou les trouver...
J'avais trouvé ca en location en video-club au début des 90's, mais bon maintenant ou les trouver...
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Ca y est, un des deux autres, c'est "Careful inspection", et c'est bien Angel Guts : Red Porno. J'ai retrouvé une Box 2 VHS qui le réedite (copies directes des K7 American Video) avec Prisoner of love justement.
Histoire de rire : la Box au visuel mensonger s'appelle Geisha Torturées vol1 et "proposée par les Wolgang-bang-brothers"
Vive la finesse.
Histoire de rire : la Box au visuel mensonger s'appelle Geisha Torturées vol1 et "proposée par les Wolgang-bang-brothers"

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J'ai vu plusieurs Konuma lors d'un hommage Konuma à Genève. Je m'en suis farci 3 ou 4 à la suite, et c'était très bien. Le problème, c'est qu'il ne m'en reste presqu'aucun souvenir, à l'exception du film LES AMANTS MOUILLES dans lequel les sexes gratouillés à même la pellicule on fait rire tout le monde - mais ça restait le meilleur film de la série.
Les Amants Mouillés c'est plutot Tatsumi Kumashiro. Mais c'est très bien aussiKerozene a écrit :J'ai vu plusieurs Konuma lors d'un hommage Konuma à Genève. Je m'en suis farci 3 ou 4 à la suite, et c'était très bien. Le problème, c'est qu'il ne m'en reste presqu'aucun souvenir, à l'exception du film LES AMANTS MOUILLES dans lequel les sexes gratouillés à même la pellicule on fait rire tout le monde - mais ça restait le meilleur film de la série.

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riton a écrit :Les Amants Mouillés c'est plutot Tatsumi Kumashiro. Mais c'est très bien aussiKerozene a écrit :J'ai vu plusieurs Konuma lors d'un hommage Konuma à Genève. Je m'en suis farci 3 ou 4 à la suite, et c'était très bien. Le problème, c'est qu'il ne m'en reste presqu'aucun souvenir, à l'exception du film LES AMANTS MOUILLES dans lequel les sexes gratouillés à même la pellicule on fait rire tout le monde - mais ça restait le meilleur film de la série.
Oups.... merde alors

Je vais vite me flageller et je reviens....
Je retire tout ce que j'ai dit et je hurle bien fort que Konuma c'est de la balle !!! Vu à l'Etrange et je reste encore sous le charme de Naomi Tani, en particulier dans le magnifique LA VIE TOURMENTEE DE MADAME YOSHINO, sans doute l'un des plus beaux films romantiques jamais réalisé

Sans rire, c'est magnifique !
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Re: Prisoner of Love/Hako no Naka no Onna
Pour les fanas de la Nikkatsu un livre est paru sur le sujet, même s'il ne traite pas des films érotiques:
No Borders, No Limits: Nikkatsu Action Cinema (Broché)
de Mark Schilling (Auteur)
Nikkatsu, the oldest film studio in Japan, restarted production in 1954 after WWII. To survive in Japan's brutally competitive film market, it launched a new genre called Nikkatsu Action. Nikkatsu Action defined cool for a generation and drawing inspiration from Hollywood and the French New Wave, it found salvation in Yujiro Ishihara, a hot new star who was Japan's Elvis Presley and James Dean Nikkatsu Action pictures blended East and West fantasies, showing the gritty reality of life in postwar Japan, from the hot jazz clubs and glam cabarets of the Ginza to the foggy loneliness - and danger - of the Yokohama docks at midnight. In the 1960s, Nikkatsu went Pop with a bang in films like Black Tights Killers, Tokyo Drifter and Branded to Kill. • Packed with illustrations, including color posters and stills • History of the studio • Profiles of stars and directors • Film reviews • Career interviews with Joe Shishido, Toshio Masuda and Seijun Suzuki
No Borders, No Limits: Nikkatsu Action Cinema (Broché)
de Mark Schilling (Auteur)
Nikkatsu, the oldest film studio in Japan, restarted production in 1954 after WWII. To survive in Japan's brutally competitive film market, it launched a new genre called Nikkatsu Action. Nikkatsu Action defined cool for a generation and drawing inspiration from Hollywood and the French New Wave, it found salvation in Yujiro Ishihara, a hot new star who was Japan's Elvis Presley and James Dean Nikkatsu Action pictures blended East and West fantasies, showing the gritty reality of life in postwar Japan, from the hot jazz clubs and glam cabarets of the Ginza to the foggy loneliness - and danger - of the Yokohama docks at midnight. In the 1960s, Nikkatsu went Pop with a bang in films like Black Tights Killers, Tokyo Drifter and Branded to Kill. • Packed with illustrations, including color posters and stills • History of the studio • Profiles of stars and directors • Film reviews • Career interviews with Joe Shishido, Toshio Masuda and Seijun Suzuki