Même décor que ceux de Train.. ou de Helga, Nathalie est un drame de guerre sous couvert érotique.
Drame puisqu'on suit les aventures de la jeune Nathalie, médecin de campagne qqpart en Ukraine, qui va se retrouver déportée à la forteresse de Stilleberg aprés a voir été accusée à tort de la mort d'un Cdt SS.
Nathalie est jeune, belle, pure et innocente mais elle est aussi une espionne ce qui va compliquer les choses lorsque la maléfique Helga le découvre.
Et là réside tt l'interet de ce film manichéen, la confrontation archi stéreotypée du Bien et du Mal et Payet s'en donne à coeur joie ds le stereotype jouissif, le combat Nathalie/Helga.
Nathalie est l'incarnation du Bien, jeune, innocente, dévouée, pure, habillée de blanc, héroine au coeur tendre, faible mais si forte à la fois, face au Mal incarné, une diablesse en cuir noir cruelle et sans pitié, Fraü Hortz, Helga Hortz, Cdte en chef de la forteresse et véritable terreur des prisonnières, et haïe des officiers.
Et Helga est certainement le personnage le + haut en couleur de cette trilogie Payet.
Helga est une garce comme on en fait pas deux, une garce qui siffle tel un serpent, persiffle, grimace, claque du fouet, une mégère sex au rire hystérique de sorcière de conte, une incarnation du Mal lorgnant vers le ciné fantastique de serie B d'antan.
Helga c'est le regard glacial d'une Franca Stoppi, le visage de la famille Adams surmontée d'une coiffure à la Candy teinte en noire, harnachée d'une tenue SM de cuir noir, slip et cuissarde. Un vrai bonheur!

Et Helga aime fouetter ses souillons et en faire des putes à officiers qu'on gagne aux cartes.
Helga est une peste diabolique et inculte, n'hésitant pas à assassiner pour assouvir ses noirs desseins. Elle a tous les vices, hyène sournoise qui hait Nathalie et savourera les coups de fouets qu'elle lui donnera avec hargne et bonheur.
Filmé à l'interieur, d'un chateau, lieu sombre et humide avec ses caves, ses tunnels et ses cachots, propices aux manoeuvres les + sombres et a l'exacerbation des désirs sexuels les + delirants, Nathalie.. a des airs Hammeriens, trés agréable, mettant en valeur les scénes érotiques notamment la nuit d'amour de Nathalie avec Eric son bel officier allemand.
Oeuvre érotique même si elle demeure trés sage, un érotisme plutot beau, le film n'en oublie pas les frasques orgiaques récurrentes aux moeurs douteuses nazies.
Ici une petite bacchanale ds les salons d'apparats ou surtout le petit débordement Payetesque: la catin se faisant laver le corps et la fouff' au champagne par une dizaine de mains fébriles.
La fin tragique verra l'invasion du chateau par les partisans, la libération des prisonnières et la mort d'Helga. L'ultime image se fixera sur la mort d'Eric, le tendre amant SS de Nathalie, touché par une balle, sous les yeux de Nathalie, hurlante et desespérée, l'image se figeant sur son visage défait et ses pleurs resonnant comme un écho de douleur alors que les violons redoublent.
Point de happy end, Eric est heureux!

Payet offre donc un film tout à fait correct, plus proche du drame que du nazi movie, visuellement agréable, Nathalie est simplement l'histoire tragique d'une jeune fille ds l'enfer de la guerre, histoire enveloppée de violons graves et desepérés, une oeuvre érotique sympathique et plutot attachante.
On y retrouve la microscopique Patrizia Gori, tendre Nathalie, sorte de Veronique Jeannot du cul, Patrizia qui offrit si souvent son corps au Bis transalpin et qui a bcp de mal aujourd'hui à se souvenir de ses nazi movie





Helga est magistralement interprétée par Jacqueline Laurent qui surjoue son rôle de garce jusqu'à la caricature la plus savoureuse, Jacqueline, magnifiquement laide mais si excitante Jacqueline déja présente ds la Bonzesse, Jacqueline une garce SS qui rejoint le haut du plateau des garces aux mines a faire riper le soleil!! Jacqueline je t'aime!!

Sans oublier La Claudine Beccarie, en guest, qui donne le fouet moins bien que Jacqueline!
Celui qui me trouve une photo de Jacqueline, je l'epouse!!

