

"HACKERS" de Iain Softley, film qui provoqua de graves phous rires incontrôlés chez certains hackers à sa sortie en 1995 au point que certains transphormèrent la page d'accueil internet "cela sera un site amusant et divertissant faisant la promotion d'un film" en un "cela va être un site nul et ringard faisant la promotion d'un film" - que pourtant MGM gardera comme telle pour le lancement de son philm



Philm qui si aujourd'hui il peut paraître ring' et décalé avec ses pirates surphant en 28,8 kbps ( même moi je fais mieux maintenant !!! NB : je reste en 33,6 ) pour phaire pêter des installations et réseaux et phoutre leur waï n'en est pas pour autant nul. De mon point de vue personnel.
12 ans après "WARGAMES", Iain Softely ( "BACKBEAT" ) a la chance de pouvoir ophrir à ses surpheurs du matériel plus crédible, même si comme je l'ai mentionné plus haut ne peut que phaire sourire en entendant le débit annoncé (

Le point technik passé, notre réalisateur, "interessé par les sous-cultures au moment où elles percent et où il devient difficile pour la culture dominante de les ignorer", sortira surtout de l'univers de la phantaisie ses pirates en délaissant les petits génies inphormatiques et inphormatisés ( comme dans le film de John Badham ) pour de véritables adolescents new-yorkais dont le seul crime reste la curiosité ( première accroche d'exploitation originale ) en allant pharphouiller dans le bien d'autrui et plus particulièrement son ordinateur.
Car si Acid Burn ( Acide Nitrique comme le traduisent les sous-titres, bourrés de phôtes, interprêtée par Angelina Jolie dans sa troisième apparition depuis "CYBORG 2" ), Crash Override ( le mythique Zero Cool du métrage ayant grandi sous les traits de Jonny Lee Miller ( "GUNS 1748" ), futur premier mari de la précédente ) et les autres sont des criminels aux yeux des services secrets, ils restent avant tout des adolescents montés sur rollers on-line ( jeu de mots ! ) aimant pimenter leur vie de déphis en veillant à rester à l'écart de l'illégalité la plus complête : "on ne s'introduit jamais dans le serveur d'une banque... depuis son domicile" tente d'inculquer l'un d'eux au jeune Joey, novice et moussaillon du piratage de ces nouvelles autoroutes de l'inphormation...
Car ce sera en quête d'une identité virtuelle et inphormatique que ce même Joey ( Jesse Bradford ( "ROMEO+JULIET" ) ) va relever le déphi de s'introduire dans un ordinateur Gibson ( en hommage à l'un des écrivains maître du cyberpunk littéraire ) pour prouver qui il est.
Seulement, le dossier résiduel garbage qu'il va récupérer pour prouver son passage à ses amis est aussi celui dans lequel le consultant inphormatique de cette société pétroliphière à installer son ver ( vous savez tous ce que sait maintenant ? Même si les traducteurs l'écrivent littéralement ver de terre




Récit d'intégration dans un univers étranger ( un énième déménagement pour Dale ( un Miller encore jeunôt et laid ), preuve de ses talents inphormatiques pour Joey et acceptation dans ce cercle d'élite de pirates, et découverte d'un univers déclaré criminel par voie de presse pour le spectateur lambda ), le second long-métrage du réalisateur britannique n'évitera pas le jeu de séduction entre un nouveau et une ancienne qu'on peut sentir à demi-hésitante de le bizuter ( ou alors elle 'achement bonne comédienne !! ) qui est aussi le pirate avec lequel Dale s'est livré à une conphrontation nocturne la veille sur le serveur d'une chaine révisionniste et raciste.
Car, Softley et son scénariste Rafeal Moreu ( responsable depuis et seulement du "RAGE : CARRIE 2" ) ont bien décidé de nous présenter ce groupe comme de gentils hackers ne phaisant rien de mal. Dale ayant même retenu la leçon de la décision de justice qui le frappa 7 ans plutôt alors qu'agé de 11 ans il vit sa phamille condamné à payer 45000 $ de réparations pour les 1507 serveurs qu'il pirata ( provoquant surtout une chute de 4 points à Wall Street !! )






Et c'est donc un demi-dieu du piratage inphormatique regrettant la verdure de son ancienne vie que l'on va suivre dans sa nouvelle vie urbaine et new-yorkaise, où l'ordinateur et ses dérives illicites restent accessibles et omniprésentes.
Jusqu'à ce que Joey commette sa grosse boulette et que la bande-son excellente ( Underworld, Letfield, Carl Cox, Prodigy venant cotoyer Stereo MC's et Urban Dance Squad en live ) rythme cette course-poursuite pour la vérité et libérer un innocent ( Phantom Phreak ( Renoly Santiago ( "CON AIR" ), celui qui a intégré Dade à cette élite ) à travers l'autoroute virtuelle de la toile du oueb et les artères de la Grosse Pomme.
Car s'il y a bien une chose positive qui démarque le philm de Softley : ces hackers n'y sont pas des nerds acnéides pouvant tout régler de leur chambre assombrie mais bel et bien des djeunz sortant, phumant, écoutant de la techno' dans des parties au look cyberpunk important pour le réalisateur et créés par son costumier Roger Burton, qui recevront mêmes les phélicitations du critique mode du Village Voice, Amy Taubin : "des vétêments surperbes !"



Point négatif : vous pourrez me répondre la présence de l'irritable Matthew Lillard ( "SCREAM" ), que vous aurez reconnu sur la jaquette ( qui n'est plus celle du dividi commercialisé ) et qui y jouait déjà les piques-assiettes et squatter de première avant de trouver le rôle de sa vie dans "SCOOBY-DOO".
Je compenserai, mesdemoiselles, en vous répondant que vous pourriez y trouver Marc Anthony dans l'un de ses premiers rôles de phiguration. Et vous, messieurs, cette Lorraine Braco qui vous a donné des envies de consultations psychiatriques dans la série "Soprano"



Et même si "HACKERS" reste une vision romancée de l'univers des pirates inphormatiques ( l'intrigue secondaire n'y est-il pas ce pari entre Dade et Kate où l'un devra être l'esclave de l'autre et porter une robe et sourire ? Quelque soit son sexe ), je reste sur mes positions et continuerai à le déphrendre et l'apprécié en lui mettant un 4/6 parce que c'est moi

Et maintenant le pourquoi du comment de tous ces "ph" : hommage au téléphone ( "phone" in english ) de la part des hackers, qui ont décidé de remplacer les "f" par "ph" dans leur dialecte.
Voir le nom Phreak pour Freak ( mais que les traducteurs sous-titrent tout de même Monstre ) dans le philm.
Juré, c'était le dernier !!!