LA VENGEANCE DU LAMA
Un film de Wong Wah KAY ( 1979 ?)
Titre anglais: The Lama avenger
Scénario : Wong CHING, Wong Wah KAY
Photo : Ma Chin CHIANG
Produit par Pal MING
Avec : Ho Chung TAO ( = Bruce LI), Chien Yet SUN,
Lin CHIAO, Lee Hai SUN, Michael WINSTON,
Lee Chung CHIANG, Chin PIAO
Vidéo : Proserpine (boîtier aux rayures jaunes et rouges)
Deux potes, habiles adeptes du Kung Fu , Hung et Mok-Choy, donnent des exhibitions dans un théâtre. Quand des méchants voyous (tous en maillot blanc !) foutent le souk dans l’assistance, ils descendent de scène pour leur donner une correction. Hélas, ce n’est pas du goût du directeur des lieux qui les vire comme des malpropres. Sans le sou, sans domicile fixe (après que leur baraque en bois eut été détruite lors d’une nouvelle rixe), ils se réfugient chez une tante qui leur offre hospitalité. Alors qu’une école de Kung Fu ,récemment ouverte chez elle, leur donne enfin gloire et prospérité, ils sont aux prises avec d’affreux promoteurs immobiliers et leurs comparses belliqueux qui veulent exproprier la gentille tata… Franchement, le scénario ne casse pas des briques, accumulant tous les poncifs des bons sentiments que l’on retrouve dans ces productions asiatiques. Néanmoins, il laisse la part belle à des combats quasi non stop où nos deux comparses (genre clown blanc et auguste) font montre de toute leur souplesse et de leur talent pour les arts martiaux dans des chorégraphies enlevées et toujours humoristiques. Bref, on ne s’ennuie jamais même si l’ensemble devient répétitif (mais comment éviter cet écueil ?) à la longue… Le grand maître a bien entendu un accent chinois que ne dénigrerait pas Michel LEEB et fait montre d’une grande sagesse orientale. L’occidental de service a lui un stupide accent anglais. Les filles rient comme des bécasses à la moindre vanne des gars, qui de temps en temps se rincent l’œil en matant la cousine se doucher. Rien de transcendantal. Jusqu’à une scène quasi surréaliste qu’on croirait réaliser par Neri PARENTI ou Michele Massimo TARANTINI, un plagiat sauce Hong Kong de La fièvre du samedi soir dans une discothèque diffusant une affreuse musique disco. Une scène reprise par le fatiguant et irritant Jackie CHAN dans Le smoking lorsqu’il imite James BROWN. Pas très drôle mais très ringarde, cette scène donne au film un cachet unique, le rattachant d’un coup aux fulgurances du Bis transalpin qui ne reculait devant rien (même le ridicule) et osait tout ! Rien que pour cela et quelques combats bien chouettes, La vengeance du lama mérite le coup d’œil.
vengeance du lama
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Sheri Moon you're the sun of my life !
Il est encore plus interessant de visionner le film en louchant et subitement, on a l'impression de voir Bruce Lee accompagné de Jackie Chan.
Bruce Li, bien évidemment, ressemble à Bruce Lee.
Quant à son frère, grimacant et maladroit, il tient plus du clone de Jackie Chan qu'autre chose.
Et dans le genre Jackiesploitation, "Jacky' s chen maitre du karaté" mérite également le coup d'oeil (mais sans loucher cette fois-ci).
Bruce Li, bien évidemment, ressemble à Bruce Lee.
Quant à son frère, grimacant et maladroit, il tient plus du clone de Jackie Chan qu'autre chose.
Et dans le genre Jackiesploitation, "Jacky' s chen maitre du karaté" mérite également le coup d'oeil (mais sans loucher cette fois-ci).