The Uninvited

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

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Plisken
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The Uninvited

Message par Plisken »

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The Uninvited

Synopsis
Jeong-won prend un soir le métro pour se rendre à son nouvel appartement où il va emménager avec sa fiancée. Deux petites filles s’assoient à côté de lui. Scène des plus anodines. Le soir même, il découvre les deux petites, mortes calcinées, apparaissant dans son salon. Travaillant à la restauration d’un cabinet de psychiatre, il va faire la connaissance d’une mystérieuse jeune femme qui l’amènera peut être à comprendre ce qui lui arrive.

Vous avez sommeil ? ...ce film est fait pour vous :roll: ...après une intro intriguante et légèrement flippante et à base d'infanticide...tout le reste est soporifique et seuls 2-3 suicides viennent réveiller le spectateur endormi devant tant de dialogues à faire ronfler.

Ma p'tite note : :D :D / :D :D :D :D :D
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Romain
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Message par Romain »

:cry:
Je croyais que tu allais parler du UNINVITED avec son chat mutant meurtrier...
Superfly
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Message par Superfly »

Au chiant qu'une chaude pisse. 2 morts sympathiques ... et basta !!!! Le pire film de Sitges 2003 avec Accacia !
Kerozene
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Message par Kerozene »

Romain a écrit ::cry:
Je croyais que tu allais parler du UNINVITED avec son chat mutant meurtrier...


Moi aussi :D
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White Snake
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Message par White Snake »

Copié collé de ma critique sur cinemasie :

Une succession de scènes sans la moindre cohèrence. De nombreux infanticides parcement la chose, honteux stratagème pretexte à attirer l'attention du spectateur. Affligeant de stupidité et monotonie !
La Corée est un pays surprenant, par sa situation politique, la beauté de ses paysages, son histoire, et sa capacité à livrer un film tel The Uninvited qui nous montre explicitement pas moins de cinq infanticides !!! L’entrée en matière peut paraître surprenante, mais l’on serait bien embêter pour résumer autrement un tel film.
En effet, le premier reproche que l’on peut faire à Lee Su-Yeon (réalisateur et scénariste) est de ne pas avoir su nous raconter une histoire. Ce n’est pas un métrage, mais une succession de scènes qui défilent sous nos yeux interloqués. Pourtant, le réalisateur fait le parie plus que maladroit de nous tenir en haleine pendant plus de deux heures. La gageure est-elle réussie ? Malheureusement … non.

Le personnage principal est Jeong-won (interprété par Park Shin-Yang) lequel travaille à la restauration d’un cabinet de psychiatre où il rencontrera Yeon (Ji-hyun Jun). Présentation de la demoiselle ? Vous êtes près ? Alors la jeune femme est une narcolepsique en pleine dépression, dotée de dons médiumniques, et qui vient de perdre son enfant tué par sa meilleure amie !!! Je précise qu’il s’agit d’un rôle de composition ? Affublé d’un rôle aussi énorme, on ne peut que s’inquiéter quant au jeu de la toujours ravissante Jun Ji-hyun. Toute en fragilité, discrétion, retenue, la belle nous livre ici prestation anecdotique où elle perd tout de sa force de My Sassy Girl, de son charme de Il Mare. Ne reste plus qu’une jeune femme perdue, dans l’incapacité d’endosser un tel rôle (peut être, ainsi, nous livre t’elle tout de même la meilleure interprétation possible de Yeon). Mais, je vais tenter de refreiner mes digression pour aborder la trame du film, si jamais il y’en avait une.

Donc, Jeong-won vient d’aménager avec sa fiancé dans un appartement. Dès sa première nuit, il a la vision cauchemardesque des cadavres de deux petites filles assises à une table réputée comme « spéciale » (ne me demandez pas pourquoi, ce n’est pas vraiment expliqué). Mais, bien entendu, il va donc rencontrer Yeon qui elle aussi voit ces deux petites filles !
Dès lors, il va tout faire pour comprendre ce qui lui arrive et qui est Yeon. Son acharnement va lui permettre dans découvrir d’avantage sur son propre passé ainsi que sur la mystèrieuse jeune femme. Seulement, la fin du métrage venu, le spectateur ne peut que se rendre à l’évidence : il a été monstrueusement manipulé ! Je vous rassure, il n’y a ici (malheureusement) aucun twist façon A Tale of Two Sisters, autre drame horrifique par contre lui extrêmement réussi. En fait, dans The Uninvited, il y a beaucoup de questions (peut être même n’y a-t-il que cela) mais pas la moindre réponse.

Comme dit en préambule ce que l’on en retiendra, ce sont les morts aussi surprenantes qu’absurdes, seul prétexte à cet objet filmique. On dénombre ainsi 9 morts dans le film, dont 5 infanticides filmés en gros plans, un sixième est suggéré, un meurtre, et deux suicides ! Parmi ces derniers, on remarquera le manque d’inventivité flagrant (que certains chercheront à justifier comme une cyclicité volontaire) avec 4 calcinations, 4 plongeons mortels, un écrasement par camion.
Ces scènes n’interviennent que pour réveiller le spectateur assoupi par les conversations stupides (le personnage de la fiancée aussi présent qu’inutile) et la mise en scène pompeuse (une belle photographie qui cache les trous dans le scénario). Des morts dont l’impact n’est pas à nier mais très critiquables. Effectivement, il n’est que trop facile d’interpeller le spectateur en brisant ce tabou qui consiste à montrer la mort d’un enfant. Le réalisateur oublie là que la peur est comblée par la perspective du pire, et nous livre donc des scènes choquantes plutôt que terrifiantes. A ce titre, la mort du petit garçon écrasé sous une roue de camion, le tout montré sans la moindre coupe, est aussi forte que révoltante.

Aussi, la projection achevée, le spectateur ne peut être que mécontent d’avoir été manipuler de la sorte. Aucune explication, pas de justification, juste la jouissance malsaine d’un réalisateur-scénariste qui aura assemblé de façon alambiquée et ennuyante une succession de sketchs du plus mauvais goûts.
Un film raté que l’on aurait pourtant voulu aimer par admiration de Jun Ji-hyun, amour du cinéma coréen, ou tout simplement respect du genre. Un plan seulement à sauver, celui d’une chute mortelle depuis le toit d’un immeuble qui se fige pour un ultime regard sur le visage de Yeon. Un plan renversant (sans chercher le jeu de mot déplacé) de toute façon visible dans la bande annonce.
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