"Ziegfeld Follies" (1946)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
"Ziegfeld Follies" (1946)
Un film de de Vincente Minnelli
Ziegfeld, le grand producteur de Music Hall, est désormais au Paradis. Nostalgique, il évoque les spectacles qu'il a montés à Broadway de son vivant, puis, il se demande à quoi ressemblerait une revue des Ziegfeld Follies en 1946, avec les talents d'aujourd'hui...
Production délirante de la MGM, tournée sur deux années et mobilisant, outre Minelli, des metteurs en scène tels que George Sidney ou Charles Walters, bénéficiant de la présence de Fred Astaire, Judy Garland ou Ginger Rodgers, cette oeuvre fonctionne comme un film à sketchs. Et, disons-le tout net, tout cela n'a pas très bien vieilli. Beautés figées noyées dans des tonnes de plumes, décors "abstraits" d'un mauvais goût révoltant, comique démodés ou tout simplement sinistres, mise en scène raide... Et ne parlons même pas du monument de kitsch que représente la relecture hollywoodienne de la Traviata de Verdi ! Cette grosse patisserie a bien du mal à passer les décennies. Heureusement vers la fin, trois épisodes de très bonnes qualités viennent sauver l'entreprise du naufrage : "Limehouse blues", petit conte mélodramatique dans lequel Fred Astaire se livre à une superbe chorégraphie à base d'éventails ; "A Great Lady Gives an Interview" dans lequel Judy Garland parodie les stars Glamour ; et "The Babbitt and the Bromide", une chanson de Gerschwin permettant à Fred Astaire et à Ginger Rodgers de partager un savoureux numéro de claquettes, de loin le meilleur passage du film. A noter que le métrage aurait dû durer trois heures, mais que, suite à des previews très mitigées, plus d'une heure de métrage fut mise de côté.
Vu sur TCM (4/3 et mono d'origine) dans une copie en couleurs propre, mais qui me paraît bien palichonne pour un Technicolor de cette époque. Beaucoup de distorsion sur la bande-son.
Ziegfeld, le grand producteur de Music Hall, est désormais au Paradis. Nostalgique, il évoque les spectacles qu'il a montés à Broadway de son vivant, puis, il se demande à quoi ressemblerait une revue des Ziegfeld Follies en 1946, avec les talents d'aujourd'hui...
Production délirante de la MGM, tournée sur deux années et mobilisant, outre Minelli, des metteurs en scène tels que George Sidney ou Charles Walters, bénéficiant de la présence de Fred Astaire, Judy Garland ou Ginger Rodgers, cette oeuvre fonctionne comme un film à sketchs. Et, disons-le tout net, tout cela n'a pas très bien vieilli. Beautés figées noyées dans des tonnes de plumes, décors "abstraits" d'un mauvais goût révoltant, comique démodés ou tout simplement sinistres, mise en scène raide... Et ne parlons même pas du monument de kitsch que représente la relecture hollywoodienne de la Traviata de Verdi ! Cette grosse patisserie a bien du mal à passer les décennies. Heureusement vers la fin, trois épisodes de très bonnes qualités viennent sauver l'entreprise du naufrage : "Limehouse blues", petit conte mélodramatique dans lequel Fred Astaire se livre à une superbe chorégraphie à base d'éventails ; "A Great Lady Gives an Interview" dans lequel Judy Garland parodie les stars Glamour ; et "The Babbitt and the Bromide", une chanson de Gerschwin permettant à Fred Astaire et à Ginger Rodgers de partager un savoureux numéro de claquettes, de loin le meilleur passage du film. A noter que le métrage aurait dû durer trois heures, mais que, suite à des previews très mitigées, plus d'une heure de métrage fut mise de côté.
Vu sur TCM (4/3 et mono d'origine) dans une copie en couleurs propre, mais qui me paraît bien palichonne pour un Technicolor de cette époque. Beaucoup de distorsion sur la bande-son.
Modifié en dernier par Anonymous le ven. déc. 31, 2004 1:15 pm, modifié 1 fois.
Il sort chez Warner cette année en zone 1 (cf. la news du 5 janvier sur DVDClassik), au sein d'un nouveau coffret dédié aux comédies musicales classiques.
http://www.dvdclassik.com/Critiques/newsv2_z1.htm
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Je suis mega-fan de Minnelli en général -même ils n'est ici qu'un nom parmis d'autre dans l'elaboration de ce mille-feuilles indigeste- mais ça je ne peux pas vraiment!
En effet seul les trois numero cité valent le detours, le reste n'est un cauchemard meringué du plus mauvais gout ...et en plus c'est interminable!
Une oeuvre de commande routiniere et encombrante dans la carriere autrement brillante de Minnelli
En effet seul les trois numero cité valent le detours, le reste n'est un cauchemard meringué du plus mauvais gout ...et en plus c'est interminable!
Une oeuvre de commande routiniere et encombrante dans la carriere autrement brillante de Minnelli