K - Alexandre Arcady (1997)
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K - Alexandre Arcady (1997)
D'aucuns connaissent ici mon amour immodéré pour ce réalisateur (exemple du topic suivant).
Mais poussé par la curiosité et à l'occasion d'une diffusion gratuite d'un film dont j'avais la flemme de rechercher la VHS enregistré sur TF1 à l'époque, je me décide à le découvrir enfin, d'autant plus que le programme du dimanche n'était guère folichon.
Ainsi, je n'en attendais rien, j'étais même assez échaudé par d'autres "oeuvres" du même Arcady, ce dernier ôtant rarement ses moufles pour filmer.
Effectivement sur fond d'Histoire chargée et de devoir de mémoire bien senti, nous avons droit à une énième histoire de vengeance comme les affectionne notre cinéaste préféré.
Le film étale donc les bons gros clichés dans tous les sens, notemment au début, avec un magnifique florilèges des pires insultes antisémites (pour mieux les dénoncer, tout le monde aura compris), bref de l'arcadisme pur jus, on moins on est pas dépaysé.
Il n'en reste pas moins une histoire forte, vraiment interessante avec un twist des plus surprenants:
SPOIL
N'empêche qu'il aura fallu que je pouffe de rire de voir le rabin nazi perdre son accent yiddish au profit d'un accent germanique, tant j'avais en tête toutes ces caricatures de nazis fait que nous auront gratifiés bon nombre de nos comiques, alors que la scène ne si prêtait absolument pas.
Bref, il n'a pas son pareil pour nous dérider à son insu le père Alexandre.
Et oui, ce film est tiré d'une histoire vraie, et oui il y a eu des espions nazis qui infiltraient les milieux juifs, l'on ose imaginé leur état mental au sortir de ce type d'expérience. Mais rien d'étonnant dans un régime fasciste poussé par son délire antisémite.
END SPOIL
Les acteurs sont remarquables de justesse (même dans l'exagération), avec un Bruel convaincant, en tout cas aussi convaincant que dans L'Union Sacré pour situer (il joue d'ailleurs aussi un flic pour ne pas changer).
Ce film vaut aussi pour l'occasion rare de le voir jouer dans la langue de Shakespeare, mais aussi dans celle de Goethe (entre autres répliques en hébreu prononcés par les membres du Mossad, crédibilité oblige).
Et comme tout bon polar d'Arcady qui se respecte, la fin part bien en couille, avec la loi du talion en guise de morale finale, là aussi on ne change pas une recette qui aura fonctionnée dans Le Grand Pardon et L'Union Sacré.
Au final, un bon petit film que voilà, imparfait, mais comme toujours avec ce réalisateur, marquer du sceau de la sincérité, naïve certes, mais sincérité quand même.
Mais poussé par la curiosité et à l'occasion d'une diffusion gratuite d'un film dont j'avais la flemme de rechercher la VHS enregistré sur TF1 à l'époque, je me décide à le découvrir enfin, d'autant plus que le programme du dimanche n'était guère folichon.
Ainsi, je n'en attendais rien, j'étais même assez échaudé par d'autres "oeuvres" du même Arcady, ce dernier ôtant rarement ses moufles pour filmer.
Effectivement sur fond d'Histoire chargée et de devoir de mémoire bien senti, nous avons droit à une énième histoire de vengeance comme les affectionne notre cinéaste préféré.
Le film étale donc les bons gros clichés dans tous les sens, notemment au début, avec un magnifique florilèges des pires insultes antisémites (pour mieux les dénoncer, tout le monde aura compris), bref de l'arcadisme pur jus, on moins on est pas dépaysé.
Il n'en reste pas moins une histoire forte, vraiment interessante avec un twist des plus surprenants:
SPOIL
N'empêche qu'il aura fallu que je pouffe de rire de voir le rabin nazi perdre son accent yiddish au profit d'un accent germanique, tant j'avais en tête toutes ces caricatures de nazis fait que nous auront gratifiés bon nombre de nos comiques, alors que la scène ne si prêtait absolument pas.
Bref, il n'a pas son pareil pour nous dérider à son insu le père Alexandre.
Et oui, ce film est tiré d'une histoire vraie, et oui il y a eu des espions nazis qui infiltraient les milieux juifs, l'on ose imaginé leur état mental au sortir de ce type d'expérience. Mais rien d'étonnant dans un régime fasciste poussé par son délire antisémite.
END SPOIL
Les acteurs sont remarquables de justesse (même dans l'exagération), avec un Bruel convaincant, en tout cas aussi convaincant que dans L'Union Sacré pour situer (il joue d'ailleurs aussi un flic pour ne pas changer).
Ce film vaut aussi pour l'occasion rare de le voir jouer dans la langue de Shakespeare, mais aussi dans celle de Goethe (entre autres répliques en hébreu prononcés par les membres du Mossad, crédibilité oblige).
Et comme tout bon polar d'Arcady qui se respecte, la fin part bien en couille, avec la loi du talion en guise de morale finale, là aussi on ne change pas une recette qui aura fonctionnée dans Le Grand Pardon et L'Union Sacré.
Au final, un bon petit film que voilà, imparfait, mais comme toujours avec ce réalisateur, marquer du sceau de la sincérité, naïve certes, mais sincérité quand même.
Modifié en dernier par Soundjata le mer. avr. 06, 2005 4:13 am, modifié 1 fois.
Je finis là où tu commences, et là où tu finis, je commence
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Vu lors de sa dernière diffusion (pas celle là). Vu en partie devrais-je dire. Je n'avais pas réussi à m'y intéresser ce qui fait que j'avais abusé du zapping. Si les acteurs sont convaincants, la réalisation est d'une grande platitude et n'aide pas un scénario déjà poussif, qui fait que le film ne va pas bien loin.
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Un an après l'ouverture du topic, je reponds enfin. Car oui, j'ai vu hier "K" ! Il ne me reste donc plus qu'un Arcady à voir mais ça on s'en fout...
Impression mitigée donc au sortir de cette vision. D'un côté on a un solide scénario, qui réserve pas mal de rebondissements, de péripéties, même si certains trucs sont un peu "too much" et que ça se traine un peu par moments, les acteurs s'en sortent bien, et on a qd meme un polar français avec un peu plus d'ambition que la moyenne, mélant des éléments historiques et politiques à une intrigue traditionelle.
A coté de ça, il est vrai que la realisation n'est pas forcément au niveau qu'un tel sujet nécessite. C'est un peu mou, pas de réelle tension, et même les moments forts ne sont pas aussi touchants ou marquants qu'il devrait l'etre. On se surprend parfois à imaginer ce qu'un tel sujet aurait donné ds les mains d'un Friedkin par exemple et on pleure un peu.
Un film inégal donc, qui mérite quand même une vision à mon avis, car ça tient quand même la route, même si ça n'en décolle jamais. Et on se dit que c'est dommage que ce ne soit pas Arcady qui se soit chargé de l'adaptation de "Vengeance" ! On aurait surement pas eu un "Munich" mais on aurait pu rigoler

Impression mitigée donc au sortir de cette vision. D'un côté on a un solide scénario, qui réserve pas mal de rebondissements, de péripéties, même si certains trucs sont un peu "too much" et que ça se traine un peu par moments, les acteurs s'en sortent bien, et on a qd meme un polar français avec un peu plus d'ambition que la moyenne, mélant des éléments historiques et politiques à une intrigue traditionelle.
A coté de ça, il est vrai que la realisation n'est pas forcément au niveau qu'un tel sujet nécessite. C'est un peu mou, pas de réelle tension, et même les moments forts ne sont pas aussi touchants ou marquants qu'il devrait l'etre. On se surprend parfois à imaginer ce qu'un tel sujet aurait donné ds les mains d'un Friedkin par exemple et on pleure un peu.
Un film inégal donc, qui mérite quand même une vision à mon avis, car ça tient quand même la route, même si ça n'en décolle jamais. Et on se dit que c'est dommage que ce ne soit pas Arcady qui se soit chargé de l'adaptation de "Vengeance" ! On aurait surement pas eu un "Munich" mais on aurait pu rigoler


"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
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Hum... oui ou de John Schlesinger et à ce moment là on a Marathon man auquel le film tente en vain de ressembler.On se surprend parfois à imaginer ce qu'un tel sujet aurait donné ds les mains d'un Friedkin par exemple
On retrouve d'ailleurs Marthe Keller ce qui n'est pas vraiment anodin.
Marrant de voir aussi la petite Keren Ann jouer les agents du mossade. Elle signe aussi pour l'occasion la musique du générique de fin.
Sinon le tandem de Berry / Bruel est presque reconstitué puisque le premier s'occupe de la voix off.
Bon maintenant pour ce qui est de l'histoire les rebondissements on les calcules des plombes à l'avance, y'a aucun suspense, la faute à la réalisation qui en dit trop et en voulant dissimuler certains indices les mets involontairement en lumière.
Pour le coup je préfére cent fois une bessonerie comme L'empire des loups...
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