Palindromes - Todd Solondz
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Je l'ai vu et franchement, c'est pas pas mal du tout! (enfin, c'est le souvenir de mon impression que j'ai eu en sortant de la salle).
Je ne m'en rappelle plus trop...les bribes de mes impressions apres la vision:
"C'est assez particulier, pas tant déplaisant, en creusant il y a des bons trucs, à première vue c'est pas terrible, mais en y réfléchissant c'est plutot riche...dans la forme on peut s'ennuyer, dans le fond ça va c'est même bon, mais faut chercher."
En gros.
Je ne m'en rappelle plus trop...les bribes de mes impressions apres la vision:
"C'est assez particulier, pas tant déplaisant, en creusant il y a des bons trucs, à première vue c'est pas terrible, mais en y réfléchissant c'est plutot riche...dans la forme on peut s'ennuyer, dans le fond ça va c'est même bon, mais faut chercher."
En gros.

Michel Serrault était-il optimiste/positif ?Prodigy a écrit :Le train de tes injures roule sur les rails de son indifférence, car on l'appelle Hugo fret !
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Je te crois pas, les profs d'Anglais sont toujours super cools.Zecreep a écrit : Etape d'autant plus difficile qu'on peut m'avoir comme prof. MOn cynisme désabusé fait des vagues en classe. A l'image de la baigneuse.


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Mechant Mechant Mechant Mechant
Miam Miam Miam Miam
Du très très bon que ce Palindromes, j'ai pris autant de plaisir que devant Hapiness et j'ai carrément hurler de bonheur à plusieurs moment. Ca fait du bien de pouvoir rire de nouveau dans une salle de ciné.
Donc, comme de bien entendu, le film est acerbe, méchant et même si il utilise des recettes qui me font hurler de rire à chaque fois, comme cette merveilleuse famille ultra chrétienne, je ne peux que saluer le travail de ce fou de Solondz
Ce n’est pas dans mon habitude de trop en dire sur un film, mais faut juste faire un méga tribute à la famille Sunshine et aux chansons de ouf qu'ils nous offrent dans le film.
Miam Miam Miam Miam
Du très très bon que ce Palindromes, j'ai pris autant de plaisir que devant Hapiness et j'ai carrément hurler de bonheur à plusieurs moment. Ca fait du bien de pouvoir rire de nouveau dans une salle de ciné.
Donc, comme de bien entendu, le film est acerbe, méchant et même si il utilise des recettes qui me font hurler de rire à chaque fois, comme cette merveilleuse famille ultra chrétienne, je ne peux que saluer le travail de ce fou de Solondz
Ce n’est pas dans mon habitude de trop en dire sur un film, mais faut juste faire un méga tribute à la famille Sunshine et aux chansons de ouf qu'ils nous offrent dans le film.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
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Excellent en effet.
Mais je suis vraiment surpris que certains y voient une grosse poilade bien méchante. Au contraire, Solondz ne regarde pas ses personnages de haut et traite avec une certaine douceur des sujets tabous comme la pédophilie ou l'avortement. Au lieu de dépeindre ses personnages avec un regard cruel et impitoyable, il exprime plutôt sa tendresse pour ces freaks marginaux égarés dans la cruauté absurde de notre monde, tel le personnage d'Aviva, qui se retrouvera finalement à son point de départ, tel un palindrome. Les multiples apparences physiques d'Aviva auraient pu nous déconcerter, mais cette idée assez gonflée fonctionne parfaitement, puisqu'elle nous permet de mieux cerner le cheminement intérieur de cette jeune fille qui ne désire qu'une seule chose : être enceinte. Le film échappe à tout manichéisme, il appuie là où ça fait mal mais sans aucune provocation facile. Palindromes est une belle réflexion sur l'apparence et la connaissance de soi qui, l'air de rien, pose quelques questions assez essentielles. La confession de Mark à Aviva, dans lequel celui-ci lui assène que les gens ne pourront jamais changer leur vraie nature profonde, est vraiment déchirante. Quant à la scène finale, elle est aussi extraordinaire qu'inattendue.
Palindromes est peut-être moins méchant et corrosif que Happiness, mais il gagne en maturité et en sensibilité. Pour moi le meilleur film de Solondz.
PS: vous avez remarqué que la Dawn dont on parle au début est sans doute la Dawn de Bienvenue à l'âge ingrat ?

Mais je suis vraiment surpris que certains y voient une grosse poilade bien méchante. Au contraire, Solondz ne regarde pas ses personnages de haut et traite avec une certaine douceur des sujets tabous comme la pédophilie ou l'avortement. Au lieu de dépeindre ses personnages avec un regard cruel et impitoyable, il exprime plutôt sa tendresse pour ces freaks marginaux égarés dans la cruauté absurde de notre monde, tel le personnage d'Aviva, qui se retrouvera finalement à son point de départ, tel un palindrome. Les multiples apparences physiques d'Aviva auraient pu nous déconcerter, mais cette idée assez gonflée fonctionne parfaitement, puisqu'elle nous permet de mieux cerner le cheminement intérieur de cette jeune fille qui ne désire qu'une seule chose : être enceinte. Le film échappe à tout manichéisme, il appuie là où ça fait mal mais sans aucune provocation facile. Palindromes est une belle réflexion sur l'apparence et la connaissance de soi qui, l'air de rien, pose quelques questions assez essentielles. La confession de Mark à Aviva, dans lequel celui-ci lui assène que les gens ne pourront jamais changer leur vraie nature profonde, est vraiment déchirante. Quant à la scène finale, elle est aussi extraordinaire qu'inattendue.
Palindromes est peut-être moins méchant et corrosif que Happiness, mais il gagne en maturité et en sensibilité. Pour moi le meilleur film de Solondz.
PS: vous avez remarqué que la Dawn dont on parle au début est sans doute la Dawn de Bienvenue à l'âge ingrat ?

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Le film a bien sur d'autre qualité (dont certain passage en extérieur vraiment magnifique) mais pour ma part c'est ce que j'étais venu voir et c'est entre autre ce que j'ai eu, pas ma faute si j'aime surtout l'humour méchant.Hrundi V. Bakshi a écrit :Mais je suis vraiment surpris que certains y voient une grosse poilade bien méchante.
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Nan mais je dis pas ça comme une excuse
Je dis juste que j'ai pris mon pied à voir la famille de freaks chanter des "alléluias jésus !"
Et Team America c'est de la bombe atomique ! (Everyone Has Aids !!!)

Je dis juste que j'ai pris mon pied à voir la famille de freaks chanter des "alléluias jésus !"
Et Team America c'est de la bombe atomique ! (Everyone Has Aids !!!)
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Dès la première scène le message est clair, Todd Solondz enterre, en partie, le cinéma qui a fait sa renommée. Si le cinéaste reste toujours aussi méchant quand il s'agit de pointer les travers de l'Amérique, son regard se fait sensiblement différent. On est d'avantage dans le domaine de la fable dramatique que de la comédie acide. Solondz a toujours témoigné, depuis son Bienvenue dans l'age ingrat, d'une certaine tendresse envers la galerie de freaks et de marginaux qui peuplent ses films. Dans Palindromes, plus que jamais, cette tendresse se fait compassion.
Hormis un bref passage chez la famille Sunshine (et leurs improbables chansons, à rendre malades de jalousie les « Glorious » ), l'humour se fait plus rare, moins incisif, le film s'attachant d'avantage à son personnage principal. Choix qui se reflète jusque dans la photographie qui perd un peu des couleurs clinquantes et acidulées de ses précédents longs métrages. Tout ces changements risquent de décontenancer les habitués du cinéaste, toujours marqué par le fabuleux Hapinness, même si Solondz demeure toujours aussi libre et impertinent dans ses propos, aidé par une structure narrative complexe mais fluide. Un peu comme un roman de Chuck Palahniuk sur pellicule.
Beau film donc, qui n'atteint la grâce que sur sa fin, lors d'une déchirante rencontre avec Mark Wiener, ex-nerd tyrannique de Bienvenue dans l'age ingrat. Pas de salut pour les marginaux, semble-t-il nous dire. Même si ils ne changeront jamais, espérons qu'il existera toujours des cinéastes comme Todd Solondz pour les filmer avec autant d'amour.
xx/xxx
Hormis un bref passage chez la famille Sunshine (et leurs improbables chansons, à rendre malades de jalousie les « Glorious » ), l'humour se fait plus rare, moins incisif, le film s'attachant d'avantage à son personnage principal. Choix qui se reflète jusque dans la photographie qui perd un peu des couleurs clinquantes et acidulées de ses précédents longs métrages. Tout ces changements risquent de décontenancer les habitués du cinéaste, toujours marqué par le fabuleux Hapinness, même si Solondz demeure toujours aussi libre et impertinent dans ses propos, aidé par une structure narrative complexe mais fluide. Un peu comme un roman de Chuck Palahniuk sur pellicule.
Beau film donc, qui n'atteint la grâce que sur sa fin, lors d'une déchirante rencontre avec Mark Wiener, ex-nerd tyrannique de Bienvenue dans l'age ingrat. Pas de salut pour les marginaux, semble-t-il nous dire. Même si ils ne changeront jamais, espérons qu'il existera toujours des cinéastes comme Todd Solondz pour les filmer avec autant d'amour.
xx/xxx
Exactement comme Battosai, j'hésite aussi entre le XX et le XXX! Un beau film, dont la liberté de ton n'est pas sans rappeler l'incontournable Happiness. La surprise en moins. Excellente interprétation, comme toujours chez Solontz, on rigole bien (jaune, il est vrai) et on partage son portrait au vitriol d'une américaine sur la corde raide.
A voir!
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Todd Solondz crache une fois de plus au visage d'une certaine américaine puritaine. Avec un sens évident pour l'humour à froid et une bonne dose de misanthropie, il dégomme tout ce qui choque les américains : obésité, handicap, différences raciales, croyants extrémistes et j'en passe...
Et puis, voir Jennifer Jason Leigh dans le rôle d'une gamine de douze ans, cela vaut son pesant de cacahuètes
Et puis, voir Jennifer Jason Leigh dans le rôle d'une gamine de douze ans, cela vaut son pesant de cacahuètes

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Palindromes est une nouvelle réussite à mettre à l'actif de Todd Solondz, il s'agit même de son meilleur film à ce jour, une belle preuve de maturité le plaçant définitivement parmis les grands réalisateurs américains de sa génération. Dés "Welcome to the Dollhouse" (dont ce film est une fausse suite débutant avec l'enterrement de son héroïne, Dawn), il s'agissait déjà de jouer des artifices de la fiction et du cinéma pour renvoyer au spectateur nombre d'images qu'il aurait tendance à évacuer et refouler, un tableau dérangeant des frustrations sociales et sexuelles de l'American Way of Life, où l'handicape physique et la pédophilie ont par exemple pris une place très importante. "Palindromes" n'en démord pas vis à vis de ces sujets là d'ailleurs. Adoptant l'iconographie des contes pour enfant, il suit le périple d'Aviva, une ado de 13 ans qui s'est mise en quète d'un bébé, qui sera aussi prétexte à s'attarder sur d'autres facteurs de tabous comme les questions religieuses et l'avortement. Dans un cadre qu'il maîtrise à la perfection, d'une extrème douceur contrastant sans cesse la monstruosité qu'il ressort, Solondz n'hésite pas à faire référence à "La Nuit du Chasseur" dans sa fugue d'enfant à travers bois et rivière, jusque dans l'utilisation de la musique. Si ce n'est que la famille accueillant l'enfant cette fois, sorte de "Seven Heaven" poussé à l'extrème a de quoi faire frémir.
Aviva, et c'est là le "concept" du film, est interprétée par sept actrice/acteurs différents, mélant différences sexuelles, raciales, physique et d'âges. Dans toute ses peaux différentes, Aviva restera pourtant la même, reconnaissable à son spectateur par l'idée fixe qu'elle s'est donnée/trouvée pour guider son existence. Tout celà marche à merveille, offrant une expérience inédite et souvent poignante, jusqu'à la dernière scène absolument magnifique. La seule chose qu'on regrettera un peu dans le film c'est que Solondz n'ai pas pu s'empécher de clarifier sa morale littéralement dans une courte scène alors que ses images se suffisaient à elles mêmes. Le jour où toute démonstration explicite sera évacuée chez lui, nul doute qu'on en profitera encore plus.
Aviva, et c'est là le "concept" du film, est interprétée par sept actrice/acteurs différents, mélant différences sexuelles, raciales, physique et d'âges. Dans toute ses peaux différentes, Aviva restera pourtant la même, reconnaissable à son spectateur par l'idée fixe qu'elle s'est donnée/trouvée pour guider son existence. Tout celà marche à merveille, offrant une expérience inédite et souvent poignante, jusqu'à la dernière scène absolument magnifique. La seule chose qu'on regrettera un peu dans le film c'est que Solondz n'ai pas pu s'empécher de clarifier sa morale littéralement dans une courte scène alors que ses images se suffisaient à elles mêmes. Le jour où toute démonstration explicite sera évacuée chez lui, nul doute qu'on en profitera encore plus.
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Le film renvoie dos à dos une certaine hypocrisie américaine, qu'il s'agisse de l'avortement ou de la pédophilie.
Entre une Ellen Barkin vantant son ouverture d'esprit et justifiant son propre avortement par le fait qu'lele a pu offrir à Aviva des concerts de n'Sync ou son compte Gap jusqu'à la famille Sunshine et son père renfemrant un catho ultra souhaitant tuer des médecins pratiquant l'avortement... on est entre rire et inquiétude le long du film.
Palindromes est exactement ce que doit etre l'art, à mon gout. A savoir un commentaire sur l'état du monde, ses dysfonctionnements. Et savoir prendre une autre forme de discours pour en parler, qu'un simple exposé manichéen et démonstratif. Solondz emprunte des chemins impertinents, voire dangereux pour un public s'attendant à des parti-pris clairs et nets. Or, Solondz ne navigue pas dans des eaux aussi simples que le cinéma des majors.
La boussole morale du spectateur se trouve sans cesse en proie à une incertitude croissante, hésitante, voir en perdition. Une perte de repères salutaire, tant la réflexion engendrée demeure intelligente. Les images fleurtent avec le danger en permanence (sans céder au graveleux ou à la gratuité), on se demande jusqu'où Solondz va bien pouvoir poursuivre sa percée. Le fait de considérer Aviva (et ses doubles/triples/quadruples/etc) comme la plus adulte à certains instants est en effet renversant (la scène où elle se trouve avec Earl dans un motle où elle parle de mettre à plat leur relation
),ce qui ne fait qu'accroitre un sentiment grandissant à la fois de malaise, de comédie grinçante et de coup de boutoir à un système de valeur cinématogrpahiques trop normées e trop polies afin d'éviter de choquer son spectateur. Habitué depuis longtemps à un certain confort de valeurs sociales bien délimitées et des "messages" rassurant - du type que l'amérique donne sa chance à ceux qui travallent dur - la justice passera pour tous - les méchants et les gentils sont bien spéarés en deux camps - la tolérance est une vertu démocratique -etc, etc. Le type de messagges qui ne donne pas à penser plus loin que son nez.
Un grand et beau film, pas pour tous les yeux il faut en convenir, mais efficace et en effet, touché par une forme de grâce peu commune.
Entre une Ellen Barkin vantant son ouverture d'esprit et justifiant son propre avortement par le fait qu'lele a pu offrir à Aviva des concerts de n'Sync ou son compte Gap jusqu'à la famille Sunshine et son père renfemrant un catho ultra souhaitant tuer des médecins pratiquant l'avortement... on est entre rire et inquiétude le long du film.
Palindromes est exactement ce que doit etre l'art, à mon gout. A savoir un commentaire sur l'état du monde, ses dysfonctionnements. Et savoir prendre une autre forme de discours pour en parler, qu'un simple exposé manichéen et démonstratif. Solondz emprunte des chemins impertinents, voire dangereux pour un public s'attendant à des parti-pris clairs et nets. Or, Solondz ne navigue pas dans des eaux aussi simples que le cinéma des majors.
La boussole morale du spectateur se trouve sans cesse en proie à une incertitude croissante, hésitante, voir en perdition. Une perte de repères salutaire, tant la réflexion engendrée demeure intelligente. Les images fleurtent avec le danger en permanence (sans céder au graveleux ou à la gratuité), on se demande jusqu'où Solondz va bien pouvoir poursuivre sa percée. Le fait de considérer Aviva (et ses doubles/triples/quadruples/etc) comme la plus adulte à certains instants est en effet renversant (la scène où elle se trouve avec Earl dans un motle où elle parle de mettre à plat leur relation

Un grand et beau film, pas pour tous les yeux il faut en convenir, mais efficace et en effet, touché par une forme de grâce peu commune.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Palindromes - Todd Solondz
Pas étonnant que Solondz ait été obligé d'auto-financer ce film, tant c'est parfois borderline. Cela provient sans doute de l'absence totale de jugement, nous laissant seul à nos réactions, et ses personnages restent vraiment entiers, sans - presque malheureusement parfois - caricature.
Après Happiness et ce Palindromes, cela me donne envie de me faire tout le reste de sa filmo !
Après Happiness et ce Palindromes, cela me donne envie de me faire tout le reste de sa filmo !