Vu ce soir en salles et c'est effectivement une grosse grosse claque.
Je savais pas gd chose du film, et je n'avais pas vu le 1er essai de Rob Zombie. Je m'attendais a un truc très referentiel, sympathique défilé de gueules tordues, mais j'ai eu bien plus, un vrai univers qui ne se contente pas de rendre un magnifique hommage au ciné des 70's (ce qui est en soit déjà bien, et ici parfaitement réussi) mais qui y colle une vraie personnalité, une vraie âme, les choix esthétiques m'ont vraiment bluffés, à tous les niveaux (mise en scène, choix musicaux, lumière, ...) et le film est largement plus tendu que ce que j'attendais. Mais aussi plus drôle, plus attachant, plus trippant, enfin bref, j'ai accroché à 200% à ce mélange road movie - horreur, et j'en sors avec une grosse grosse envie de le revoir au plus vite ! Un vrai bonheur des projections comme ça !
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Pour celles et ceux qui veulent voir le film, dépechez-vous. Le film se prend un bouillon côté entrées pour sa première journée (en gros, environ trois fois moins que Tobe Hooper's Mortuary pour se donner une idée).
soit à peine 2000 entrée sur 19 salles, soit un peu mieux que le Hooper (merci Rosny et Pathé Belle Epine) mais avec trois alles de plus. Soit une moyenne décourageante de 17 spectateurs par séance.
Modifié en dernier par Superwonderscope le jeu. juil. 20, 2006 4:43 pm, modifié 1 fois.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Après tous ces messages élogieux j'avais un peu peur d'etre déçu, et finalement ce n'est pas le cas même s'il m'a fallu attendre la toute fin du film pour me rendre compte que j'avais adoré.
Parce qu'effectivement la grande réussite du film est d'avoir su rester sur la corde entre la sympathie éprouvée pour les tueurs et le fait qu'il cessent tout à fait d'être sympathiques le temps de certaines scènes... Une ambiguïté bienvenue qui va de pair avec le personnage du shérif, qui m'a parfois fait penser à Massacre à la tronçonneuse 2, en moins délirant quand même. Un autre point fort est qu'il impossible de deviner comment le film va se terminer, jusqu'à la dernière minute où une émotion réelle parvient à percer. Très très bon...
Je l'ai revu aujourd'hui à la Défense. Parcontre, je me fourvoie sûrement, je croyais me souvenir d'une scène où l'une des nanas au motel se pissait dessus. Soit je confonds avec un autre film, soit la scène a été coupée depuis les projos de presse.
Manolito???
... par ou commencer ? la désagréable impression qui m'a parcourue pendant tout le film a atteint son paroxysme lors de ce final interminable qui résume trés bien l'incroyable singularité nauséeuse de ce projet. On s'aperçoit définitivement que Rob Zombie se rattache et cultive un univers de musicos fan de musique métallique, de bières, de gore, et de filles qui savent roter tout en restant sexy. En somme un univers bourré de stérèotypes limite supportables de machos sévèrement burnés qui ne sont pas sans rappeler les considérations et les moeurs d'un certain conservatisme des années 70. Une époque que Rob Zombie semble regretter tout comme il semble regretter de n'avoir pas réaliser Massacre à la tronçonneuse. Mais ce qu'il retient de tout cela, ce sont les pires lieux communs réducteurs d'un genre et d'un moment qu'il a vraisemblalement porté aux nues. Le personnage de Sheri Moon est ridicule, une sorte d'icone de métalleux caricaturale, évidemment sex et caractérielle.
Ce type d'état d'esprit qui sent bon la téstostérone, la sueur et la bière pas fraiche oeuvrait déjà dans Shaun of the Dead, autre perle d'un cinéma d'horreur nostalgique et borné.
Bienvenue à toi Cat-riona. On sent le point de vue féministe pointer dans ta critique. D'ailleurs tu n'utilises pas le terme "mysogine", pourtant c'est que le film est... Il est vrai qu'il correspond aux fantasmes érotico-cinématographiques d'un esprit bourrin prêt à tout pour plaire à ses fans, principalemnt des hommes, qui effectivement aime les femmes, la bière et le métal, mais le bon cinéma également...
Merci bien je découvre ce site et il est vraiment trés bien ! ... le bon cinéma sans doute je dois l'avouer les réfèrences sont là... mais aprés, le résultat est pour moi catastrophique trop de clichés à ce point ringards et stupides ... je sais bien que beaucoup y sont réceptifs et d'ailleurs la salle était trés réactive à ce sujet, mais les stérèotypes moi dans ce genre de ciné je ne peux vraiment pas
Ah, on a enfin trouvé quelqu'un pour critiquer le film de Rob Zombie !
Un petit grain de sable parmi cette multitude d'éolges, selon moi amplement mérité, mais qui il est vrai commençait à singulierement manquer d'orignalité !
J'ai pas vu Devil's, donc je commenterai pas dessus, mais par contre, ça...
Cat_Riona a écrit :
Ce type d'état d'esprit qui sent bon la téstostérone, la sueur et la bière pas fraiche oeuvrait déjà dans Shaun of the Dead, autre perle d'un cinéma d'horreur nostalgique et borné.
... WTF !? Est-ce que tu pourrais développer ?
(Quitte à le faire dans le topic Shaun, pour pas faire de HS qui énerverait les modos qui ne sont plus, ou presque...)
Modifié en dernier par Lurdo le sam. juil. 22, 2006 11:02 pm, modifié 1 fois.
Dragonball a écrit :Ah, on a enfin trouvé quelqu'un pour critiquer le film de Rob Zombie !
Un petit grain de sable parmi cette multitude d'éolges, selon moi amplement mérité, mais qui il est vrai commençait à singulierement manquer d'orignalité !
Relis ce que je dis sur le film 4/5 pages avant
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Cat_Riona a écrit :les stérèotypes moi dans ce genre de ciné je ne peux vraiment pas
Et ben ! tu ne dois pas aimer beaucoup de films d'horreurs des années 80 alors
Si une chose est certaine, c'est que les lieux communs sont légions dans le cinéma de genre. Et c'est cela qui est intéressant : comment sortir des ornières prédéfinies d'un genre pour délivrer un bon film ? comment pervertir un genre, qui à la base est une forme pervertie de cinéma ?
Pas vu ce film (ça ne saurait tarder), mais le premier film de Rob Zombie (avec un nom comme ça, pourtant, fallait pas s'attendre non plus à une oeuvre fine et délicate ) était déjà bourré de clichés, et pourtant le résultat était fort réjouissant.
Dragonball a écrit :Ah, on a enfin trouvé quelqu'un pour critiquer le film de Rob Zombie !
Un petit grain de sable parmi cette multitude d'éolges, selon moi amplement mérité, mais qui il est vrai commençait à singulierement manquer d'orignalité !
ayé ! enfin vu ce Devil's Reject dans une salle quasi-vide et c'est pour moi une excellente surprise !
fun, gore, bourrin, drole, attendrissant, décomplexé et sans prétention... j'étais plié en deux lorsque le critique cinema s'en prends à Elvis Presley !
par contre la petite quinzaine de personnes dans la salle est ressortie consternée. y'a meme un mec qui s'est barré au bout d'une heure !
... le bon cinéma sans doute je dois l'avouer les réfèrences sont là... mais aprés, le résultat est pour moi catastrophique 
trop de clichés à ce point ringards et stupides ... je sais bien que beaucoup y sont réceptifs et d'ailleurs la salle était trés réactive à ce sujet, mais les stérèotypes moi dans ce genre de ciné je ne peux vraiment pas 
) était déjà bourré de clichés, et pourtant le résultat était fort réjouissant.