Da Vinci Code - Ron Howard (2005)

[Superwonderscope]

Je n'ai strictement aucun souvenir du film, ni du livre. Et quand un de mes clients m'a donne le blu ray allemand avec 'extended version' dont il voulait clairement se débarrasser,(je ne savais meme pas que cela existait), deja on ne refuse pas cadeau et ensuite, 20 ans après, j'ai donc redonne une chance.

Meme constat qu'a l'initiale, au final, avec ce sentiment de 'mais qu'est ce que c'est long'.

Aucune, mais alors aucune alchimie entre Audrey Tautou et Tom Hanks. Ca n'aide pas. il y aune scene qui fonctionne, toute en mode intimiste, lorsqu'elle le soigne. une émotion passe. le reste du temps, Tom Hanks bouffi avec sa teinture ratée est en mode chiant. Constipé, il ne transmet juste rien. Sa pire interprétation de ce que j'ai vu.

Ron Howard : responsable, visiblement.A fort e de vouloir trop respecter sérieusement le livre, c cette adaptation pédestre s'englue. le film ne possède également aucune émotion palpable. Il se rattache au genre aventure et conspiration mais entre sa direction d'acteurs aux fraises et un cadre au bord du telefilm de luxe, les 2h59 se déroulent cahin caha, avec des éclairs d'interpretation qui rehaussent subitement l'intérêt. Ian McKellen en professeur handicapé pétille d'intelligence, de malice et de duplicité. Paul Bettany est impressionnant en Silas manipulé - et ses scenes de flagellation qu'il a tenu lui-même a s'infliger - donne de l'épaisseur au probablement seul rôle digne d'interêt. Reste le plaisir de voir Jean-Pierre Marielle.

Certains effets numériques paraissent terriblement datés, deja. c'était peut être ce qui se faisait de mieux a l'époque vu l'énorme budget, mais là, beuark. le décollage de l'avion ou je me disais préférer le mélange d'effets de miniatures combines au numérique dans Turbulence, par exemple. Ici, c'est risible.
Une ou deux scenes d'action, comme la jeep a travers le bois, font illusion, mais le reste est franchement quelconque malgré le cote brulant du sujet. On ne sent aucune urgence.

Ca se suit sans passion, sans véritable suspense sur qui est le Graal. Un peu comme une grosse Pavlova, attirante par le regards, difficile a avaler et mal de bide pendant la digestion.

Reste une chose : a qui je vais balancer ce putain de blu ray dans mon coin?