Da Vinci Code - Ron Howard (2005)

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Superwonderscope
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Da Vinci Code - Ron Howard (2005)

Message par Superwonderscope »

AVIS SUR LE FILM A PARTIR DE LA PAGE 5 DE CE THREAD !!!

Visiblement, c'est Tom Hanks qui va incarner le héros du film qui sera trié du roman éponyme de Dan Brown (selon Hollywood reporter).

je me demandais qui alalit bien porter à l'écran ce mega-succès de librairie...j'espère qu'ils vont corriger les approximations & diverses erreurs du bouquin :D
Haribo
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Re: Da Vinci Code - Ron Howard (2005)

Message par Haribo »

Superwonderscope a écrit :...j'espère qu'ils vont corriger les approximations & diverses erreurs du bouquin :D
Mais que veux-tu dire par là ? :D :D :D
Kerozene
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Re: Da Vinci Code - Ron Howard (2005)

Message par Kerozene »

Haribo a écrit :
Superwonderscope a écrit :...j'espère qu'ils vont corriger les approximations & diverses erreurs du bouquin :D
Mais que veux-tu dire par là ? :D :D :D
oui , que veux tu dire ?
Perso je ne l'ai pas lu, mais 2-3 personnes m'en ont parlé en bien... Quelles sont les erreurs en question ? (ou sont-ce juste des éléments utiles à la trame d'une histoire qui se fout de la réalité historique ?)
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Daoloth
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Message par Daoloth »

Il y a apparament de nombreuses erreurs et incohérences, surtout géographiques, que ce soit dans Paris, dans le Musée du Louvre... Il y aurait aussi des problèmes dans la description d'oeuvres (emplacement ou ce qu'elles représentent...) Il parait que cet été il y avait plein d'américains qui déambulaient dans Paris avec le bouquin sous le bras, ils n'ont pas du s'y retrouver :D
Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

J'ai bien aimé le bouquin dans l'ensemble (et pas du tout la fin, d'une facilité déconcertante et terriblemnt cul-cul, ça colle en fait bien à Hanks-Zemeckis) mais ça m'avait frappé de manière globale.
Il faudrait que je me replonge dedans pour des références exactes. Mais je souviens de deux ou trois choses :la géographie parisienne est parfois énumérée en depit du bon sens dans la poursuite en voitures. A un moment, ils (le héros et l'héroïne) doivent rejoindre la rue Haxo qui est indiquée comme étant proche de rue de Longchamp (ouest de paris, 16e arron;) par l'héroïne alors qu'elle se trouve dans le 20eme, soit au Nord Est :shock: et il y en d'autres qui m'ont interloqué -peut être à tort- mais je me suis dit en remarquant une pétouille, bah, c pas grave, nobody's perfect, mais à raison de plusieurs, ça fait beaucoup pour un bouquin qui est, au demeurant d'un point de vue d'Histoire de l'Art, plutot bien documenté.
Quoique faire référence à un historien de l'art aussi superficiel comme Ernst Gombrich dans un monde de spécialistes, ça le fait un peu léger.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Kerozene
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Message par Kerozene »

Superwonderscope a écrit :et pas du tout la fin, d'une facilité déconcertante et terriblemnt cul-cul, ça colle en fait bien à Hanks-Zemeckis

Je n'ai croisé personne pour te contredire sur ce point là...
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Daoloth
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Message par Daoloth »

Un article de Télérama:
Au commencement était le livre : le Da Vinci Code. Puis vinrent les crises de foi. Celle d’une serveuse de Chicago qui prévient le Dr Lutzer, pasteur de la Moody Church, qu’elle ne pourra « jamais plus aller à la messe » depuis qu’elle a lu le Code, ou des membres d’un club littéraire qui en ont conclu que « des hommes assoiffés de pouvoir [ont] volé l’Eglise à Marie Madeleine pour faire de l’institution une structure dominée par les hommes ».

Vendu à 7 millions d’exemplaires outre-Atlantique, 300 000 en France, traduit dans 40 langues, bientôt adapté au cinéma... le Da Vinci Code, de Dan Brown, est décidément le bouquin auquel vous n’échapperez pas. Un thriller d’Eglise qui débute sur le meurtre du conservateur en chef du Louvre et enchaîne sur la course-poursuite entre un moine manipulé par l’Opus Dei et la petite-fille du conservateur, associée à un éminent spécialiste de symbologie de Harvard. Que cherchent-ils ? Le Graal, pardi ! Chemin (de croix) faisant, ils rencontrent le professeur Teabing, formidable « déconstructeur » du Nouveau Testament, ramené à une fabrication de l’Eglise aux premiers siècles après Jésus-Christ… Et voilà comment le Da Vinci Code a atterri dans les bénitiers américains. En faisant splash ! Car aux Etats-Unis on a une fâcheuse tendance à prendre au sérieux les « révélations » du roman...

Vade retro, rétorquent une demi-douzaine d’essais critiques apparus dans les librairies américaines. The Da Vinci Deception, Breaking the Da Vinci Code, Da Vinci Code : fact or fiction ? poursuivent un même objectif : contrer les erreurs, mensonges et hérésies contenus dans le thriller : « Voilà un livre proposé comme un document factuel, proteste Darrell Bock, chercheur au séminaire de Dallas et auteur de Breaking the Da Vinci Code. Un livre qui évoque une période sur laquelle la plupart des fidèles ne savent rien, et dont l’auteur assure présenter les conclusions d’une enquête sérieuse. Je crains que beaucoup ne se disent : “Et si c’était vrai ?” »

La première page du roman met les critiques en pétard. Elle dit ceci : « Les faits : toutes les descriptions de monuments, d’œuvres d’art, de documents et de rituels secrets évoqués [ici] sont avérées. » Promesse de vérité, classique en littérature, elle favorise la suspension du jugement chez le lecteur et rend crédibles les élucubrations du professeur Teabing quand il affirme que c’est au concile de Nicée, en 325, que s’opère « le virage décisif de l’histoire chrétienne. Constantin a commandé et financé la rédaction d’un Nouveau Testament qui excluait tous les Evangiles évoquant les aspects humains de Jésus et qui privilégiait – au besoin en les « adaptant » – ceux qui le faisaient paraître divin ». Faux !, répond le Dr Lutzer : « Des dizaines d’écrits des premiers siècles du christianisme prouvent que l’Eglise affirmait la divinité de Jésus bien avant le concile. Vers 110, par exemple, Ignatius, évêque d’Antioche, a écrit une série de lettres montrant sa certitude que le Christ était Dieu incarné. »

L’auteur, Dan Brown, ne s’en cache pas : ses « scoops » sur le « vrai » Jésus, il les tire pour l’essentiel de Holy Blood, Holy Grail, petit chef-d’œuvre de littérature « conspirationniste » (façon « on nous cache tout, on nous dit rien »), publié il y a une vingtaine d’années et dont voici le scénario : au IVe siècle, cherchant à asseoir son autorité politique, l’Eglise transforme Jésus en « Fils de Dieu ». Un Jésus très mortel qui souhaitait que Marie Madeleine, sa compagne, prenne sa suite à la tête de l’Eglise. Cerise sur le gâteau : les tourtereaux ont une fille dont la descendance – les rois mérovingiens ! – a traversé l’Histoire contre vents, marées et chausse-trapes du Vatican grâce à une organisation secrète (le Prieuré de Sion), dirigée un temps par Leonardo Da Vinci, et ce pour les siècles des siècles, amen.

L’histoire peut faire sourire. Mais ce diable de Dan Brown, s’il manque de style, sait touiller le vrai dans le faux pour en tirer un scénario « plausible » aux yeux de lecteurs avides de révélations ésotérico-new age. Ce qui, aux Etats-Unis, a semé la confusion dans les esprits.

La fille aînée de l’Eglise s’émeut beaucoup moins. La Conférence des évêques de France n’a reçu aucune réaction « qui mériterait que l’on fasse une mise au point officielle ». Quant à l’Opus Dei, fort malmené dans le Code, il affiche sur ses sites web des articles peu amènes pour le roman, mais se garde bien d’ajouter de la paille au bûcher : « Ce livre, c’est de la science-fiction, explique le chargé de communication, Arnaud Gency. Mais le scénario est tellement absurde que l’attaque finit par perdre en méchanceté. Dan Brown ne mérite pas un procès. » Il aurait bien aimé, pourtant...

En France, les historiens et des lecteurs attentifs restent interloqués devant les libertés que prend Brown avec l’histoire de l’art, la topologie du Louvre ou les mœurs parisiennes. Ainsi, lorsqu’il annonce (p. 138) que ses deux héros sont coincés dans la salle des Etats, « un des rares culs-de-sac du musée du Louvre », l’auteur oublie-t-il que cette salle « communique avec la galerie des peintures françaises de grand format », rappelle le marchand de tableaux anciens Patrick Weiller. Quand Brown évoque « un imposant Botticelli de 5 mètres de haut », il confond peut-être avec Les Noces de Cana de Véronèse, « qui se trouve effectivement dans la salle des Etats, ajoute Patrick Weiller, alors que le Louvre ne possède pas de grand Botticelli ». Et que dire de la téléportation des cadavres ? Celui du conservateur, que l’on avait laissé dans la salle des Etats en début du roman, gisait en fait, si on lit bien la page 102, « assassiné, dans son bureau du musée » ! Le diable – et le lecteur – en rit encore...
Phant0m
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Message par Phant0m »

Ca me fait bien marrer toute cette intelligentsia qui s'agite dans son bocal, rédige des essais et contre essais sur un simple roman.
Brown apparement ne cherche pas a coller pile poil au vrai mais a torcher un roman efficace, si ça l'oblige à tricher avec la réalité pourquoi pas ? vous en connaissez vous des oeuvres "de fiction" collant à 100% à la réalité ?

C'est amusant de lire : Je crains que beaucoup ne se disent : “Et si c’était vrai ? parce que si les gens qui lisent un roman se posent cette question c'est que l'auteur à réussi son coup, libre aux lecteurs d'allez vérifier ensuite la véracité historique du roman, ou si telle rue croise telle autre dans paris (ce qui ne fera sauter au plafond que nos amis parigots)

C'est fou ce que les chercheurs sont obligés de trouver pour justifier leur job :roll: :roll: :roll:
"What, are you dense? Are you retarded or something? Who the hell do you think I am? I'm the goddamn BATMAN!"
SamReVolt
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Message par SamReVolt »

Phant0m a écrit :Ca me fait bien marrer toute cette intelligentsia qui s'agite dans son bocal, rédige des essais et contre essais sur un simple roman.
Brown apparement ne cherche pas a coller pile poil au vrai mais a torcher un roman efficace, si ça l'oblige à tricher avec la réalité pourquoi pas ? vous en connaissez vous des oeuvres "de fiction" collant à 100% à la réalité ?

C'est amusant de lire : Je crains que beaucoup ne se disent : “Et si c’était vrai ? parce que si les gens qui lisent un roman se posent cette question c'est que l'auteur à réussi son coup, libre aux lecteurs d'allez vérifier ensuite la véracité historique du roman, ou si telle rue croise telle autre dans paris (ce qui ne fera sauter au plafond que nos amis parigots)

C'est fou ce que les chercheurs sont obligés de trouver pour justifier leur job :roll: :roll: :roll:
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Daoloth
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Message par Daoloth »

En dehors du problème de la véracité ou non de ce qui est énoncé, ça n'enlève pas le problème des incohérence de l'écrivain qui ne relit pas :wink:
Phant0m
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Message par Phant0m »

Daoloth a écrit :En dehors du problème de la véracité ou non de ce qui est énoncé, ça n'enlève pas le problème des incohérence de l'écrivain qui ne relit pas :wink:
Bien sur, mais la ca prend des proportions qui me dépassent
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Daoloth
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Message par Daoloth »

Bah c'est à la hauteur du succès du livre lui même, c'est toujours pareil, ça marche de la même façon avec les films :wink:
Buralo66
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Message par Buralo66 »

Franchement on s'en fout des incohérences et des erreurs géographiques ou historiques, y'en a dans tous les romans.
C'est pas comme si le père Brown avait prétendu écrire un essai sur la chrétienté.
Quant aux erreurs de relecture, suffit de lire le Dracula de Stoker, où l'auteur zappe carrément un peronnage qui disparaît d'une scène ...
infernalia
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Message par infernalia »

Décidément, j'en ai un peu marre de tous ces petits rejetons engendrés par Umberto Ecco puis A.P.Reverte puis I.Pears.. puis...(pour citer les meilleurs ...)
ça finit pas relever plus du procédé-mode que de la vraie littérature.
Pour moi cette nouvelle vogue est un peu à l'Histoire et l'histoire de l'art, ce que le livre dont vous êtes le héros était au fantastique....
Il y a tout de même une certaine prétention à vouloir intellectualiser le roman à énigmes dans cette fusion d'Agatha Christie et de thèse de doctorant. Des années de recherche, des journées passées à la BN ? Donc si on le fait, on le fait sérieusement, non ?
Vive le fantastique italien....
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SamReVolt
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Message par SamReVolt »

infernalia a écrit :Décidément, j'en ai un peu marre de tous ces petits rejetons engendrés par Umberto Ecco puis A.P.Reverte puis I.Pears.. puis...(pour citer les meilleurs ...)
ça finit pas relever plus du procédé-mode que de la vraie littérature.
Pour moi cette nouvelle vogue est un peu à l'Histoire et l'histoire de l'art, ce que le livre dont vous êtes le héros était au fantastique....
Il y a tout de même une certaine prétention à vouloir intellectualiser le roman à énigmes dans cette fusion d'Agatha Christie et de thèse de doctorant. Des années de recherche, des journées passées à la BN ? Donc si on le fait, on le fait sérieusement, non ?
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