eric draven a écrit :A chaque vision, ce second opus de Boyle me laisse froid et même m'ennuie. [...] totalement imperméable a tout cet univers et aux personnages. Mille fois mieux ds ce genre a été fait en Angleterre ds les 70s ou les 80s.
Pour moi le meilleur film de Boyle restera son premier Petits meurtres entre amis, petit chef d'oeuvre du genre.... Trainspotting est nettement en dessous sans être desagreable ou mauvais et la catastrophe La plage avec le porcin Di Caprio... La degringolade en somme.
Ouvre grand tes ailes, mon corbeau, que je vienne me blottir...
J'ai jamais compris l'engouement autour de ce film. J'ai tenté le bouquin mais c'est écrit en phonétique "accent écossais-style" Ben j'ai pas passé la première page. Puis les histoires de junk, ça me gonfle. Pour moi, la seule vraie bonne histoire sur la drogue/la prostitution/la misère, c'est CHRISTIANE F. Pas le même genre que TRAISPOTTING, certes, mais autrement plus prenant et intéressant.
Je ne savais pas qu'il y avait une différence C'est surtout l'état d'esprit des personnages décrits qui me gonfle. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut se laisser aller à une telle déchéance autant morale que physique, comment on peut laisser sa vie de côté à ce point-là, où on serait prêt à voler ses propres parents/amis juste pour avoir sa dose, au point de ramper dans son propre vomi pour récupérer le cachet d'ecsta qu'on vient de régurgiter (oui, j'ai vu deux "copines" le faire, ça m'a un peu marquée...). Je n'accroche pas à ce genre de délire qui doit certainement être une top-hallu-mortelle pour certains, voilà.
Oulà pas top hallu mortelle pour moi, sans vouloir raconter ma vie le trip défonce c'est pas du tout mon truc, donc je ne me reconnais pas dans les personnages ni ne trouve quoi que ce soit de "cool" dans leur attitude. Mais pour moi Trainspotting n'est pas un film sur la drogue mais bien sur la défonce dans le sens où il veut justement dépasser l'aspect moralisateur pour en admettre certains des aspects positifs au lieu des sempiternels discours moralisateurs et misérabiliste façon pub d'état "dites leur merde aux dealers" et autres "fume un pétard et demain tu te piqueras avec 15 grammes d'héro pure" que j'ai entendu y'a encore pas si longtemps Souvent avec beaucoup d'ironie, comme dans la scène des suppositoires...
Pour autant il n'en fait pas l'apologie (cf. le personnage du sidéen, l'overdose, la mort du bébé, la désintoxication) il admet juste cet aspect bien trop souvent négligé quand on s'attaque au problème, et qui fait que pour moi tous les discours officiels sont horriblement hypocrites.
Prodigy a écrit :Oulà pas top hallu mortelle pour moi, sans vouloir raconter ma vie le trip défonce c'est pas du tout mon truc, donc je ne me reconnais pas dans les personnages ni ne trouve quoi que ce soit de "cool" dans leur attitude. Mais pour moi Trainspotting n'est pas un film sur la drogue mais bien sur la défonce dans le sens où il veut justement dépasser l'aspect moralisateur pour en admettre certains des aspects positifs au lieu des sempiternels discours moralisateurs et misérabiliste façon pub d'état "dites leur merde aux dealers" et autres "fume un pétard et demain tu te piqueras avec 15 grammes d'héro pure" que j'ai entendu y'a encore pas si longtemps Souvent avec beaucoup d'ironie, comme dans la scène des suppositoires...
Pour autant il n'en fait pas l'apologie (cf. le personnage du sidéen, l'overdose, la mort du bébé, la désintoxication) il admet juste cet aspect bien trop souvent négligé quand on s'attaque au problème, et qui fait que pour moi tous les discours officiels sont horriblement hypocrites.
Voili voilou
Je suis d'accord, le film montre que sur le coup c'est le paradis, mais que dès qu'on en vient à manquer ça devient l'enfer. la plongée en apnée de Mac Gregor dans les chiottes pour récupérer son suppo c'est assez symbolique (quand tu regardes en l'abîme... )
Ben j'ai pas passé la première page. Puis les histoires de junk, ça me gonfle. Pour moi, la seule vraie bonne histoire sur la drogue/la prostitution/la misère, c'est CHRISTIANE F. Pas le même genre que TRAISPOTTING, certes, mais autrement plus prenant et intéressant.
C'est surtout l'état d'esprit des personnages décrits qui me gonfle. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut se laisser aller à une telle déchéance autant morale que physique, comment on peut laisser sa vie de côté à ce point-là, où on serait prêt à voler ses propres parents/amis juste pour avoir sa dose, au point de ramper dans son propre vomi pour récupérer le cachet d'ecsta qu'on vient de régurgiter (oui, j'ai vu deux "copines" le faire, ça m'a un peu marquée...). Je n'accroche pas à ce genre de délire qui doit certainement être une top-hallu-mortelle pour certains, voilà.
