pour ma part je n'avais jamais vu à l'époque, me souviens par contre de nombreuses affiches de magazines avec la femme-serpent
et donc bien délirantes les scenes de visions sont , l'aspect sexy ne m'a pas déçu, le twist final annoncé de façon décalée british pas trop mal aussi, et penser à la cornemuse pour charmer les serpents ça aussi c'est bien rigolo, charmante la copine de hugh
mais que ça parle tchatche beaucoup trop, bref envie de bailler, campagne anglaise soporifique, pas compris non plus la portée de l'expédition finale de hugh et ses acolytes
en somme bien 80's mais un peu vieillot et manquant de rythme
Il parait qu'il est resté coincé après une surabondante absorption d'acide, le père Russel.
Je viens de découvrir Gothic et j'ai bien aimé. Je n'aime pas du tout Tommy (que j'ai vu en recadré, ceci dit).
Je me laisserais bien tenté par ce Repaire du ver blanc, après avoir lu le livre en Terres Fantastiques (très belle collection !), et aussi par Crimes of passion...
Un Ken Russell en pleine décadence, qui semble avoir du mal à prendre au sérieux son histoire gothique. L'histoire fonctionne à coup de dialogues laborieux, la distribution est très inégale, les 20 dernières minutes sont catastrophiques... Reste que le début fonctionne tout de même assez bien, notamment toues les premières séquences avec Amanda Donohoe (la femme-serpent), aussi marrante que craquante. Un ratage tout de même. Les excentrictés sont toujours là, mais elles sentente le rabattage (godemichets, nonnes, fonds bleus dégueus...). On se demande ce que Russell aurait fait si on lui avait fait tourner un Dracula dans les 70s...
je l'avais vu à sa sortie cinéma au Brady à l'époque... et pas vraiment aimé.
revu sur le Blu ray de chez Vestron Video.
Ben... ça passe beaucoup mieux avec le temps qui s'est écoulé. On voit que Russell aurait pu en tirer un récit linéaire, voire attendu.. et il décide d'en faire un film à sa sauce, avec viol de nonnes, pénétrations godemichés sanglantes, christ crucifié ridiculé avec ses nonnes tuées et violées, le surhjeu de Sammi Davis ... en fait, il tourne surtout en ridicule le récit un poil trop sage de Stoker. Je n'avais pas forcément fait attention à ce second degré lorsque je l'ai vu, m'attendant à un film d'horreur plus classique.
Les scènes de cauchemar aux délires/videos sont dans l'emphase du temps 1988, avec l'utilisation de fonds rouges pour les incrustations (auclieu de fonds bleus à l'époque, à cause du body painting bleu d'Amanda Donohoe) qui n'ont pas facilité la tâche aux gars des VFX.
Mais le mélange iconoclaste, bien que brinquebalant, fait plaisr à voir car fait "tâche" dans une décade en pente douce. J ene dis pas que c'est le nirvana, mais il y a une vraie vision décapante derrière ce bordel ambiant. Jolis décors, belle utilisation des extérieurs de la grotte, quelques moments gore bienvenus et un ver géant dont les derniers plans apparaissent vraiment bien maîtrises. (il existe par ailleurs un documentaire sur les SFX dans les suppléments, qui expliquent assez bien le budget minimal qui leur a permis de déployer des trésors d'imagination pour ce faire).
On sent que Russell patine quelque peu dans ses délires, mais ils sont quand même bien rafraîchissants comparés à ce que le cinéma de genre qui s'assagisssait à cette époque au cinéma. En fait, qu'il ait trouvé de l'argent pour monter un tel projet, à grands renforts de grand angle, de vrais coups de griffes anti-religieux, reste encore étonnant aujourd'hui. Imparfait mais branque comme il faut, avec un Hugh Grant déplacé dans son rôle de Lord dandy, mais qui joue parfaitement!
Autre entretien; celui de Sammi Davis, qui ne tarit pas d'éloge sur Russell, et avec une expérience de tournage assez éclairante là aussi.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
, l'aspect sexy ne m'a pas déçu, le twist final annoncé de façon décalée british pas trop mal aussi, et penser à la cornemuse pour charmer les serpents ça aussi c'est bien rigolo, charmante 