Le Frisson des Vampires de Jean Rollin (1970)
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D'où la faiblesse de certains de ses films (notamment celui qui nous préoccupe ici) beaucoup trop "littéraires" pour certains. La peinture, la musique ainsi que la prose sont mis à contribution pour créer l'onirisme si particulier des dites oeuvres. À ce titre, Rollin fait figure de symboliste (adepte du principe d' "Art total"). Néanmoins et paradoxalement, le réalisateur tend à omettre l'expression proprement cinématographique (entre autre celle inhérente au montage) des thèmes développés.Dragonball a écrit : Jean Rollin est avant tout un auteur.
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Je disais "Auteur" par opposition à "Bisseux", non par rapport au fait que Jean Rollin soit également écrivain.
Etre estampillé réalisateur Bis n'a rien de honteux, mais il implique souvent une certaine forme de "mercenaria" au niveau du choix des films sur lesquels travailler et une tendance évidement plus importante à privilégier la forme (Dans les limites des Budgets imposé par les producteurs évidement !
) par rapport au fond.
Ce n'est pas parce que les films de Jean Rollin sont "décalés" et réalisés avec des budgets très réduits qu'il faut tout de suite le présenter comme un réalisateur Bis. Ce qui est également valable pour des réalisateurs comme Dario Argento ou John Carpenter par exemple.
Etre estampillé réalisateur Bis n'a rien de honteux, mais il implique souvent une certaine forme de "mercenaria" au niveau du choix des films sur lesquels travailler et une tendance évidement plus importante à privilégier la forme (Dans les limites des Budgets imposé par les producteurs évidement !

Ce n'est pas parce que les films de Jean Rollin sont "décalés" et réalisés avec des budgets très réduits qu'il faut tout de suite le présenter comme un réalisateur Bis. Ce qui est également valable pour des réalisateurs comme Dario Argento ou John Carpenter par exemple.
J'avais saisi ta pensée Dragonball mais tentais d'élargir ton propos. Bien m'en pris d'ailleurs puisque tu approfondis ici ton analyse (ou plutôt perception) de l'oeuvre de Rollin, analyse discutable. Affirmer que Rollin équilibre le fond et la forme, voire fait primer le premier, ne me paraît pas tout à fait juste. La "forme" est différente, certes moins commerciale (ou consensuelle) mais revêt une importance... primordiale, non?Dragonball a écrit :Je disais "Auteur" par opposition à "Bisseux", non par rapport au fait que Jean Rollin soit également écrivain.
Etre estampillé réalisateur Bis n'a rien de honteux, mais il implique souvent une certaine forme de "mercenaria" au niveau du choix des films sur lesquels travailler et une tendance évidement plus importante à privilégier la forme (Dans les limites des Budgets imposé par les producteurs évidement !) par rapport au fond.
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Oui tu as tout à fait raison, d'ailleurs, je n'ai absolument pas prétendu le contraire !mercredi a écrit :J'avais saisi ta pensée Dragonball mais tentais d'élargir ton propos. Bien m'en pris d'ailleurs puisque tu approfondis ici ton analyse (ou plutôt perception) de l'oeuvre de Rollin, analyse discutable. Affirmer que Rollin équilibre le fond et la forme, voire fait primer le premier, ne me paraît pas tout à fait juste. La "forme" est différente, certes moins commerciale (ou consensuelle) mais revêt une importance... primordiale, non?Dragonball a écrit :Je disais "Auteur" par opposition à "Bisseux", non par rapport au fait que Jean Rollin soit également écrivain.
Etre estampillé réalisateur Bis n'a rien de honteux, mais il implique souvent une certaine forme de "mercenaria" au niveau du choix des films sur lesquels travailler et une tendance évidement plus importante à privilégier la forme (Dans les limites des Budgets imposé par les producteurs évidement !) par rapport au fond.

Si les réalisateurs Bis privilégient généralement la forme au fond, celà ne veut pas forcément dire que les auteurs privilégie le fond à la forme.
D'ailleurs, les films les plus réussis sont généralement ceux qui arrivent à trouver un bon équilibre entre les 2, voir, encore mieux, à exceller sur les 2 tableaux.
ou encore, encore mieux; les confondre au point que l'un signifie l'autre et inversement; ce qu'effectue, ou du moins tente d'effectuer, Jean Rollin ici.Dragonball a écrit : D'ailleurs, les films les plus réussis sont généralement ceux qui arrivent à trouver un bon équilibre entre les 2, voir, encore mieux, à exceller sur les 2 tableaux.
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Se revendiquer du Dadaïsme prend son sens lorsque l'univers de votre art est sclérosé, systématisé, enfermé dans un conformisme dont toute tentative d'émancipation se retrouve mise au pilori ! Est-ce vraiment le cas pour Rollin et ce film, compte tenu de l'année de réalistation ? (de nombreux auteurs avaient déjà dépoussiéré le cinéma classique, non?)
Tout ça pour dire que faire référence au Dadaïsme (mouvement forcément daté) sert souvent à justifier du "port'nawak" (quelque soit le domaine artistique).
Encore une fois, c'est plus une question qu'un jugement, car je ne connais pas l'oeuvre de Rollin... cela dit, j'ai quand même le vague souvenir du visionage d'un film sur Arte dont l'image et les actrices à poil avec manteaux de fourrures rappelaient plus un bon vieux boular des seventies qu'une oeuvre artistique majeure !! (attention, c'est pas pour faire de la provoc, c'est juste l'image que j'en ai... je suis tout à fait prêt à réviser mon jugement, surtout que vos commentaires précédents m'y incitent fortement.... allez, qui me les prête ?)
Tout ça pour dire que faire référence au Dadaïsme (mouvement forcément daté) sert souvent à justifier du "port'nawak" (quelque soit le domaine artistique).
Encore une fois, c'est plus une question qu'un jugement, car je ne connais pas l'oeuvre de Rollin... cela dit, j'ai quand même le vague souvenir du visionage d'un film sur Arte dont l'image et les actrices à poil avec manteaux de fourrures rappelaient plus un bon vieux boular des seventies qu'une oeuvre artistique majeure !! (attention, c'est pas pour faire de la provoc, c'est juste l'image que j'en ai... je suis tout à fait prêt à réviser mon jugement, surtout que vos commentaires précédents m'y incitent fortement.... allez, qui me les prête ?)
Le Rollin des années 60 n'est pas le Rollin des années 80. Va déjà jeter un coup d'oeil sur les chronique de ses films sur le site...Cosmodog a écrit :Encore une fois, c'est plus une question qu'un jugement, car je ne connais pas l'oeuvre de Rollin... cela dit, j'ai quand même le vague souvenir du visionage d'un film sur Arte dont l'image et les actrices à poil avec manteaux de fourrures rappelaient plus un bon vieux boular des seventies qu'une oeuvre artistique majeure !! (attention, c'est pas pour faire de la provoc, c'est juste l'image que j'en ai... je suis tout à fait prêt à réviser mon jugement, surtout que vos commentaires précédents m'y incitent fortement.... allez, qui me les prête ?)

"Que sert-il à un homme de gagner le monde s'il perd son âme?"
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Re: Le Frisson des Vampires de Jean Rollin (1970)
petite question tout ce qu'il y a d'anecdotique: quelqu'un peut me dire qu'elle est ce (ou "ces") fabuleux chateau qui sert de decors au film?
"...Le cache-soleil en place et la ville frappée de terreur, j'étais vraiment aux anges!"
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
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Re: Le Frisson des Vampires de Jean Rollin (1970)
"C’est du pop-corn ! Pourquoi du pop-corn ??"
"Parce que ce sont des clowns, voilà pourquoi !"
http://www.youtube.com/channel/UCifcA_2m4MaPJuhZFi4YH1w

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